Henri IV était protestant. D’accord, il s’est converti au catholicisme par opportunisme politique (« Paris vaut bien une messe »), mais nul doute qu’il ne fut pas des plus fervents.
Alexandre Dumas était mulâtre, donc pas complètement blanc.
Votre définition subjective de l’identité française basée sur la religion catholique, la couleur de peau blanche et une pseudo culture indo-européenne est une dangereuse ineptie.
Les Juifs ne sont pas des Indo-Européens, ni des catholiques, ils ne peuvent par conséquent pas être Français.
Les Italiens, les Espagnols, les Portugais, les Polonais, et j’en passe, sont de facto des Français, car blancs, catholiques, et indo-européens. ??? Etes vous un nostalgique de l’Empire napoléonien ???
En fait, à la différence de pas mal de pays, la France s’est construite sur une idée de nation et non de peuple.
C’est-à-dire que ce qui lie le plus les Français, c’est la volonté d’appartenance à une même communauté plus que le sang. C’est grâce à cela que ce pays a réussi à unir en son sein des peuplades celtes (Bretagne), viking (Normandie), flamandes (Nord), germaniques (est), grecques (Marseille), italiques (Sud-est et Corse), catalanes (Languedoc-Roussillon), basques, juives... et j’en passe.
La France n’est pas un pays comme les autres, elle n’a pas forcément intérêt à suivre la même politique que les autres. L’ethnicisation de la politique française marche à contre courant de toute son histoire. La seule identité nationale qui vaille en France, c’est le sentiment d’appartenance à la nation.