exellant article. J’espère que tu n’en resteras pas là. je crois que sans sous estimer la lettre que Sarkosie veut faire lire dans les écoles en mémoire d’un jeune martyre de la dernière guerre, geste parfaitement médiatique comme tu l’expliques si bien. il serait bien plus utile de faire apprendre de La BOETIE « discours de la servitude volontaire ». Pour autant nous n’enfinierons pas des diverses représentations de l’ëtre providentiel, car nous sommes éduqué et élevé dans une sociétée « judéo chrétienne » ou l’image du Père ordonnateur et trés forte. il ne faut donc pas être surpris qu’une majorité le rechercheou le reconstitue sous diverses formes. dans un esaisj’ai appelé ce mécanisme, « LE DOMINANT SYTEMIQUE » car pour accéder au pouvoir du « Père » il n’est pas nécessaire d’être le meilleur, mais le plus adroit dans l’utilisation des processus médiatiquo promotionnel. Mais il en est ainsi et cela demeurera car pour exister et vivre il n’est pas utile de posséser un DEA d’histoire, mais cela aide quand il faut porter une appréciation sur son quotidien ; mais qu’est-ce face à la récurance de l’impact unicolore de l’information qui entre volontairement ou non dans l’esprit des populations qui y sont soumises. c’est ainsi que les valeurs de la gauche socialiste ont glissé à droite car ceux qui forment les militants de la gauche vivent et raisonnent de plus en plus comme des gens de la droite. Il est important de savoir que biologiquement nous sommes des êtres conditionnables, c’est pour cela que ceux qui détiennent l’information détiennent le pouvoir. Mais l’histoire que tu connais bien, montre qu’il se lève toujours des êtres comme toi pour inverser ce qui nous paraît indéfectible. car le temps n’existe que dans notre esprit et sans nous en rendre compte nous générons au quotidient les évènements qui nous conditionnerons demain. je te joins un extrait d’un essai que j’ai écrit en 2000 ou je décortique un peu ce temps aprés lequel on cours.
...c’est quoi le temps ?...
Comme cet exemple le démontre, il surgit une contrainte rigide, celle du temps, du temps social ou conventionnel (simple paramètre culturel qui permet d’ordonner les événements), que nous gérons sur notre planète. C’est quoi ce temps ? Pour en gagner, nous pouvons toujours imaginer des voyages cosmiques à la vitesse de la lumière permettant d’apprendre dans un laps de temps qui s’écoulerait moins vite que sur la planète. Mais c’est là, plus une prospective futuriste due à notre ignorance, qui fait, que si tout le monde a entendu parler de la relativité générale d’Einstein, peu d’entre nous sont capables de l’expliquer. De fait nous vivons par nécessité avec une mesure de temps structurant dont nous nous accommodons, sauf, entre autres, dans l’utilisation de systèmes de navigation basés sur les signaux de satellites, car sans tenir compte de la Relativité, les calculs en seraient faux. De sorte que sur le temps structurant nous ne pouvons rien gagner, hormis l’aménager. Pourtant dans notre quotidien il n’est pas rare que nous nous querellions au cours de la perception d’un événement autour du temps. Je pense aux alignements litigieux du hors jeux au football. Est-ce que nous allons le mesurer à 299 792 458 mètres par seconde ? (Vitesse de la lumière en étalon historique normalisé, le mètre social, alors que nous, nous percevons une image entre 180 et 360 millisecondes, et nous, en sommes conscients entre 540 et 720 millisecondes) Même si nous pouvions le faire, pour avoir la même vision, il faudrait que tous les spectateurs soient à la même place, et que nous soyons assurés que la perspective ne déforme pas notre vision. Et la télévision ? Elle nous renvoie son temps, et elle nous trompe en exigeant de nous, que nous fassions notre le sien, au nom de l’impartialité télévisuelle, alors que ce n’est que celui du cadreur ; à qui, il est tout aussi impossible de saisir l’instant réel qui va trancher le litige. Ensuite nous ferons appel à la technique pour résoudre le litige. Cette même télévision ne nous explique-t-elle pas qu’elle nous fait vivre en direct instantané des événements qui se produisent à l’autre bout du monde. Naturellement c’est faux. Nous n’avons ni l’odeur ni la sensation ni une vue personnelle car il s’agit d’un langage commercial sélectif, d’une réalité partielle, dont chacun tire l’émotion qui l’arrange. Ceci parce que l’information nous arrive dans un temps que nous ne pouvons pas mesurer consciemment. Cette réalité ne nous est pas perceptible du fait de nos limites, mais l’intelligence peut la connaître et tenir en compte, au-delà des luttes d’images émotionnelles. Je m’explique, je veux dire que l’image télévisée, n’est qu’une suite de photos. Autant nous avons conscience qu’une photographie fixe un événement passé, et suscite l’imaginaire, autant nous perdons cette réserve de vue, à cause du mouvement qui est donné à la succession de photographies qui défilent, parce qu’elles ressemblent à un instant de vie proche. Un événement retransmis n’est qu’un fragment de vie, il est partiel et partial, il n’a toute sa valeur de réalité qu’à partir du moment où vous l’avez vécu, ou que vous connaissez l’histoire des événements qui l’ont emmené. Sinon le film d’un événement reste des photos qui nous parlent, comme nous disons improprement, car le dialogue c’est nous qui le faisons avec notre imaginaire. Nous en oublions trop souvent, que les médias et la télévision en particulier sont un commerce d’audience. Ils sont une loupe grossissante, tant ils sont le reflet de la notoriété qui est sous-jacent en nous. Ainsi, le seul fait d’avoir réduit le temps à sa plus petite expression nous fait entrer dans la vie virtuelle des autres, dont nous gardons le plus souvent des caricatures. Sauf que nous, nous croyons connaître la vérité parce que nous en avons vu des fragments. Ce phénomène n’est pas nouveau puisque c’est là nos limites. De tout temps les hommes ce sont distribués des bribes d’informations, qu’ils ont reliées pour en tirer une suite historique dont leurs connaissances et leur propre imaginaire ont comblé les blancs, quand par soucis politiques, ils ne les ont pas mystifiés. Mais par l’information médiatique, nous sommes entrés dans une tendance à l’anticipation par soucis de gain de temps dans une concurrence à l’information, qui conduit les commentateurs et spécialistes à donner leur avis sur les événements avant même que soit connu les éléments ayant concourus au développement de l événement survenu. Cela n’est pas sans incidence sur l’appréciation de l’événement sociétal, car parfois il devient plus dangereux de corriger une contre vérité que de laisser s’en développer la rumeur. D’autres fois nous sommes déçus d’avoir cru que l’anticipation est une science sûre (statistiques), ou nous nous glissons dans la peau de l’anticipation, confirmant de fait ce qui n’était qu’une interprétation. Nous passons ainsi d’un outil de lecture à un outil qui nous dirige.
Ainsi la perception du temps et son utilisation va organiser aussi notre réflexion, et par elle nos relations sociales.
j’ai regardé ton blog c’est bien. bon courage.
28/05 20:32 - ddacoudre
exellant article. J’espère que tu n’en resteras pas là. je crois que sans sous (...)
12/04 13:06 - Guillaume
Foncel est un grand oracle : il connait « l’identité française »... J’imagine la (...)
22/03 11:46 - JL
J’oubliais, évidemment, tout est fait pour nous inciter à croire que l’on élit un (...)
22/03 11:32 -
D’accord sur l’analyse, pas sur la conclusion. Par ailleurs, la lecture fait bien (...)
22/03 01:07 - Romain Baudry
21/03 20:53 - Nicolas Foutrier
A foncel : Quelle véhémence ! Je vais vous faire un aveu ; je ne suis pas moi-même très (...)
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