Deux de mes filles ont effectué au moins un semestre dans le cadre Erasmus (a Cork, IRL et a Wellington, NZ)...
Je confirme, hélas, ce que vous dites. La qualité des enseignements est simplement la même que chez nous, au variantes organisationnelles prés. Sur ce point de vue il n’y a aucun intéret... par contre il faut evidement reconnaitre que c’est une formidable opportunité culturelle que de pouvoir profiter de cette mobilité.
Là ou le bât blesse est dans la manière dont la France defend sa langue. Je ne vous rapellerais pas comment grace à Canal plus, toutes les chaines de télévisions francophones sont payantes sur les satellites alors que les chaines anglophones sont libres... la diffusion de la langue passe aussi par là. Nous avons abdiqué grace a quelques entreprises voraces et bien introduites
Les bonnes mesures prisent en leur temps (mode d’emploi obligatoire en français) se meurent !
Des gens, peu attaché à leur culture, pensent que defendre le français est un combat d’arriere garde. Il sont heureux de publier en anglais en pensant à la notoriété (possible) de leur contribution... ils oublient seulement que c’est la qualité de leur produit plutôt que la langue qui fait fait cette qualité !
Ce ne sont pas les seul à se tromper de cible. l’ouverture espérée ne se fera pas, et c’est en defendant bec et ongle notre langue qu’on ameliorera la qualité et le rayonnement de nos travaux.
Il est un autre aspect sur lequel il faut aussi se battre. Les entreprises exigent trés souvent une maitrise de l’anglais a leurs futurs salariés, alors qu’aucune bonne raison ne le justifie si ce n’est de « lire » quelques mots sur des catalogues. Sauf raison motivée, ceci devrait être considéré comme une discrimination majeure à l’embauche et traitée comme telle ! En France, on parle et on travaille en français.
Pourquoi devrions nous faire l’effort de faire en anglais, ce que les anglophones ne font pas en français ?
Merci pour votre article.