L’héritage de la révolution Française n’est pas à mettre au crédit de celui de l’UE. Et il est fort peu probable que les Britanniques , ainsi que les Néerlandais ou encore les Espagnols se décident demain à couper la tête de leurs souverains pour abonder dans ce sens. « unis dans la diversité , pas dans le n’importe quoi »
La culture commune n’est pas un acte « romantique » mais consensuel, palpable, historique facilement mesurable ou quantifiable pour celui qui a voyagé hors de ses frontières naturelles, en Turquie par exemple.
Le nationalisme européen n’existe pas encore puisque prévaut le concept d’état nation sur celui du super état , et que la gestation est finalement récente (50 années depuis la CECA) comparée à l’historiographie millénaire des nations et le sentiment d’appartenance qui l’a accompagné . Il y a donc une marge.
Revenir à une posture « progressiste » et expansionniste sous les hospices des « droits de l’homme » ou de la « paix » revient inversement à réiterer (volontairement ?) la même bévue historique que le Marxisme Léninisme qui promettait à peu de chose prêt la même panacée idéologique à savoir l’égalité, la paix et la prospérité ....pour tous. La bonne conscience , et les bonnes intentions (en plus) n’affectent en rien le pragmatisme et l’esprit d’analyse qu’on peut mettre aujourd’hui à bâtir un espace cohérent et viable sans forcément s’abâtardir dans la mélasse mondialisante pour le coup mièvre et romantique qui permet la Non pensée, la non réflexion, le nihilisme ,le tout et n’importe quoi y compris l’entrée de la Turquie, demain du Soudan ou du Gabon en son sein pour les mêmes raisons « progressistes » « visionnaires » vidées de tout sens ou toute substance.