Nous aimerions que Reding ait la même propension à s’indigner
des expulsions de Roms de France que du non usage fait des millions d’Euros
injectés dans l’économie Roumaine pour intégrer ou améliorer le sort de ces mêmes
individus. La passivité est ici complice dans un pays gangrené par une Mafia
endémique.
Nous aimerions également et puisque la Commission en est à
distribuer de manière brejnevienne des points de bonnes ou mauvaises conduites
relativement aux « traités signés par les états membres » que les
votes des Français, Néerlandais, Irlandais ainsi que de tous ceux qui en Europe
n’ont pu s’exprimer en rejetant le projet de constitution en 2005 soient
rétrospectivement et démocratiquement admis . A savoir que la légitimité de
Mr Barosso comme de cette vache luxembourgeoise est inexistante et que les
Français ne reconnaissent qu’un seul principe : Celui de leur souveraineté
NATIONALE !
Le débat démocratique, nous l’avons depuis 1989, c’est-à-dire
20 ans, et l’apparition du voile dans
les Collèges en France. Il y a donc aujourd’hui un consensus entre l’opinion
publique , les « élites » et les politiques pour en interdire le
port. Ne reste finalement que la
Loi pour être votée. Le débat appartient donc au passé.
Quand à la question des « identités collectives »
à rebours de la tradition Française, Jacobine, fortement centralisée. C’est un
fantasme Anglo-Saxon que de penser que la structuration de plusieurs
communautés de type Apartheid vivant les unes à côté des autres, s’ignorant de
facto par le poids de leurs différences affichées (La Burqa en est une), soit
possible en France. Le privé est l’espace ou peut s’élaborer librement votre
philosophie, vos croyances, vos coutumes. Votre voisin et le reste du pays s’en moquent. l’espace Publique par contre
appartient à tout le monde, c’est par conséquent un endroit ou l’on adopte un
comportement et une tenue vestimentaire adéquates rappelant que vous n’êtes pas en
France dans un pays Musulman ou la
Charia s’applique, que la Loi fait de la femme votre égal quoique vous en
pensiez. In fine Ce n’est pas un problème de salaire, de question sociale ou d’Euro,
c’est de l’EDUCATION et donc du savoir vivre.
Je suis partagé entre 2 sentiments contradictoires concernant la Grèce. D’un côté, un pays dont l’économie souterraine représente 20 à 30 % de l’économie totale ne peut s’adosser confortablement à l’euro et vivre des sacrifices que d’autres ont douloureusement entrepris. D’un autre, comment un pays peut-il être à ce point livré en pature aux rats de la spéculation et de la finance ?