Je ne peux que confirmer ce commentaire.
La quasi-totalité des publications scientifiques sont en anglais, il en est de même au niveau des études de gestion pour une grande partie.
La langue du « business » et de la technique est l’anglais.
Cela fait-il de tout ces étudiants des pions du lobby anglophile ? Non.
Il y a un fait tout simple qui justifie l’emploi de l’anglais comme mode standard de communication :
Sa FACILITE !
L’anglais est compréhensible de manière simplissime à l’écrit. Et d’autant plus lorsqu’on aborde des sujets techniques où l’écriture n’est pas romanesque ou théatral.
Il n’est pas étonnant que les Wallons ( le chtit bout de terre au dessus de la France) préfère l’anglais comme deuxième langue à tout autre langue comme le Neerlandais par exemple.
Alors, venir nous dire « C’est encore un coup de l’Europe et des méchants lobbys qui veulent assassiner le français... », c’est risible.
Une telle attitude ne peut qu’entraîner une baisse de niveau d’universités si elle refuse de s’ouvrir à ce qui est, et sera encore pour longtemps, LA langue de communication professionnelle et technique.
Il est peut-être difficille aux français d’admettre que leur langue n’est pas aussi accessible que l’anglais, il est plus facile de faire croire à un méchant lobby ( pas gentil du tout le lobby) qui pousserait à imposer cette langue (l’anglais) alors qu’elle ne serait pas du tout adaptée, ect ect...
On peut très bien concilier la pratique de l’anglais et la défense de sa langue maternelle. Défense objective et tenant compte des aptitudes de chaque langue à être comprises rapidement par un étudiant étranger.
Vraiment, cet article a un relent assez « archaïque » des pauvres petits français martyrisés par le méchant nanglais.
Lorsqu’on voit les difficultés en Belgique pour « forcer » les Wallons à apprendre le Neerlandais et les Flamands à apprendre le Français, on aurait mieux fait de directement passer à l’anglais pour les discussion inter-communautés.