En démocratie tout part du peuple et revient au peuple et ce dernier a forcément les dirigeant et l’Etat qu’il mérite. Ces derniers sont les reflets fidèles de la hiérarchie des valeurs dominantes et force est de constater que l’exigence de justice et d’impartialité de l’état n’est pas prioritaire.
Bien sûr, tout le monde vous dira le contraire et se déclarera indigné de l’affaire Borrel ou d’autre identiques ... mais qui sera prêt à un action concrète sur ce thème, à sacrifier un week end, à s’allonger au milieu d’un carrefour pour marquer cette indignation ? Pas grand’monde en vérité... Par contre, modifiez quelques règles concernant la circulation automobile (ex ; les codes en villes)ou une catégorie d’usagers et vous aurez le week end suivant un pays en ébullition ett des hordes de sans colottes déchainés prêts à en découdre.
Qu’on le veuille ou pas, la réalité est bien celle-là : il y a un monde entre les valeurs affichées et celles qu’on est prêt à défendre rééllement. Et les politiques ont forcément intériorisé cettte réalité et cette indulgence inavouée.
Dans le peuple, cette indulgence se travestit en fatalisme goguenard : mais mon pauvre ami, il en a toujours été ainsi et ce n’est pas prét de changer, tous des salauds (ou presque)...et chez les dirigeants en cynisme assumé. D’ailleurs, il existe dans notre pays une tendance à ce qu’on pourrait appeler une « historisation »des dirigeants qui tend à les absoudre de leur part d’ombre.
D’un ancien dirigeant on dira : ce fut un « grand » homme d’état avec sa part d’ombre et de lumière, de succés et d’échecs, d’erreurs et d’intuitions justes...Bref, il a compté pour l’histoire du pays.On fait une sorte de « package », de bilan historique au sens comptable.
Cette façon de juger, qui se veut scientifique et neutre est en elle même pertinente mais le problème est que les dirigeants, à mon avis, se jugeant par avance de « grands » hommes ont tendance à l’anticiper et à ne juger leurs décisions qu’à l’aune de leur futur bilan global et non par leur valeur morale intrinsèque. D’une certaine façon, la finalté historique de leurs actes, c’est à dire leur consécration personnelle, justifie certains actes douteux, qu’on leur padonnera sans doute plus tard au nom de tout le reste.
Le problème, pour quelqu’un comme Monieur Chirac par exemple, c’est que la maigreur du bilan et de sa contribution à l’Histoire risque de ne pas masquer la gravité de certains actes. François Mitterrand a eu le bon goût, oserai-je dire pour répondre à l’objection que je vois pointer, de décéder et de se contituer historiquement avant que les foudres du jugement publicne lui tombe dessus. Au Etats Unis, le peuple est beaucoup moins indulgent vis à vis de la moralité des actes des dirigeant politiques et on devrait s’en souvenir à l’heure où l’on s’oriente vers un système présidentiel « à l’américaine ».
27/06 14:34 - petitcurieux
Liens particulièrement édifiants sur l’état de « notre » (enfin, à ce qu’il paraît (...)
22/06 10:36 - sergeï
Disons que la bienpensance a changé de camp... Ou parlons plutôt de pensée systématique : (...)
21/06 19:34 - Adama
21/06 16:19 - claude
bonjour, « Comme tout cela est bien dit ; un « suicidé » qui réussit à s’assommer, à (...)
21/06 15:07 - sergeï
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