Bonjour Brisefer,
ah, y fallait pas, y fallait pas... signer... ah, y fallait pas, y fallait pas...voter !
Dans la mesure où ceci ne pouvait qu’arriver un jour, quel que soit le gouvernement élu, il serait temps de se poser la question de la valeur et de l’importance de nos votes, ainsi que de l’existence réelle de ces grands Pères Noël pour adultes que l’on nomme « Démocratie » et « République ».
Et dans la mesure où, référendum ou pas, la France est déjà soumise dans bien des domaines importants à l’autorité européenne sans que nous n’ayons jamais été consultés là-dessus, la question se pose aussi de l’autonomie et même de l’indépendance réelle de ce pays ; alors, avec la création de l’Europe, avons-nous, oui ou non, subi un putsch sans nous en apercevoir ?
D’ailleurs, pour voir plus loin que ce seul pays, quand on considère les « démocraties » occidentales en général, une chose frappe chez les dirigeants libéraux : ils sont toujours plus loyaux envers les doctrines auxquelles ils adhèrent et envers les gouvernements leaders de ces doctrines qu’envers leur propre pays et ses intérêts particulier, à l’image par exemple d’un Pascal Lamy dont on s’est toujours demandé dans quel camp il était quand, à l’époque, il représentait l’Europe aux cycles de négotiations du Gatt.
Il est tout à fait significatif que l’attitude d’indépendance d’esprit et de simple (mais admirable, bien sûr) refus d’un Président Chirac à suivre les USA dans une guerre illégitime ait été ressentie à l’époque comme une démarche exceptionnelle et presque hallucinante...
Il serait temps de nous faire une raison : tous ces grands dirigeants ne nous sont pas plus bienveillants et loyaux que ne l’est un berger envers ses agneaux quand il les prépare à la vente ; au demeurant, les politiques dirigent-ils encore réellement les choses en face de l’ordre économique ?
Cordialement Thierry