Bonjour Bernard,
à propos des opinions de Mr François Lenglet, il est probable que quelque chose d’énorme se prépare, en effet ; je vous conseille à ce sujet, entre autres, un site de « prospectives » financières : europe2020.org ; cherchez « home », puis la rubrique « crise systémique » et « analyses ». Depuis le premier compte rendu qui date de début 2006, vous y retrouverez le développement d’une crise qui est tout juste en train d’apparaître au public : tout ce que votre banquier ne vous dira jamais en temps voulu...
Alors, évidemment, les propriétaires du site cherchent à vendre leur feuille, et sont assez raccoleurs : ils annonçaient déjà l’effondrement pour fin 2006 ! Mais les infos sont vérifiables, cohérentes, et expliquent assez bien certains aspects des politiques américaines.
Car les dirigeants US actuels, assis sur un navire encore puissant, mais qui économiquement fait eau de tous côté, n’ont plus aucun intérêt à continuer à suivre des règles où ils sont perdants ; au contraire, il peuvent trouver avantage à faire monter les enchères et à pousser le bouchon jusqu’au pire, d’autant plus que ce ne serait pas contradictoire avec leur vision du Monde ; il n’est pas sûr du tout, par exemple, que l’actuel président accepte de partir gentiment en fin de mandat...
La situation actuelle rappelle, à bien des égard, l’époque des années 1928-1940 ; si un bouleversement d’une telle échelle devait se reproduire, au delà des horreurs que celà provoquerait, celà signifierait aussi un bond en avant très rapide de l’humanité vers une modernité et une technicité plus aigües encore, mais aussi une marchandisation de choses que nous n’imaginons même pas commercialisables aujourd’hui, l’humain lui-même et ses ressources premières et écologiques, par exemple.
Une telle situation imposerait à chacun de se placer sous la protection d’un pouvoir autonome, chef de guerre ou entreprises devenues armées, et donc de les servir, d’en être devenus des « client », au sens latin du terme.
En somme, très rapidement, un Monde et une nouvelle société d’après-guerre que nous ne reconnaîtrions plus, beaucoup plus féodaux que démocrates...
Cordialement Thierry