La Norvège, La Finlande, La Suisse, l’Islande ne sont pas dans l’Union Européenne.
Ce n’est pas pour autant que ces pays sont en guerres, en état de siège, appauvris ni ruinés par la non coexistence pacifique offerte tel un gage de « puissance », de « prospérité » par la sujétion à une organisation supra nationale . Bien au contraire, il semblerait que ces pays s’en sortent bien mieux que nous.
Il faudra d’ailleurs que les Européistes prennent le temps et la réflexion de nous expliquer ce qu’ils comptent faire de la « puissance rêvée » ou de la « force » virtuelle retrouvée, une fois celle-ci à disposition dans 50 voir 100 ans (au train ou vont les choses) ? Cela serait très intéressant et nous permettrait au passage, peut-être, de mettre en lumière (enfin) les projections qu’ils visent en subordonnant le destin des 500 millions d’êtres humains à quelques Technocrates depuis Bruxelles au lieu que d’essayer de nous faire signer le chèque en blanc de l’Europe . Remarquons que les consultations populaires étant suspendues depuis 2005, ce n’est plus de chèque ou d’assentiment dont ils se rendent coupables aux yeux et aux vues de la démocratie, mais bien d’un braquage caractérisé, de VOL !
Preuve s’il en était qu’un pays, un état, une nation sont suffisamment armés , tout du moins en Europe, pour entretenir des relations cordiales ou pacifiées avec leurs voisins sans chercher à mettre forcément en commun, sous l’égide de l’idéologie totalitaire, rigide et délétère d’un seul homme voir de 2 (ici Schuman ou Monnet au choix), l’unique but qui consiste à fomenter un fantasmagorique dessin qui s’appelle les « Etats-Unis d’Europe », base avancée avant l’heure du syncrétisme Américain , avec à la clef l’intégration programmée, et au combien contestée, de la Turquie, d’Israël plus tard, pour soulager leur diplomatie exsangue en Irak et plus généralement au moyen Orient.
J’ai pour ma part appris que l’Europe incluait la Russie, l’Ukraine, la Moldavie, la Biélorussie bien avant la Turquie , Israël ou quelque pays hors de la zone géographique européenne. Cela devrait pouvoir éclairer et mettre en perspective une certaine vision qui s’affranchit donc des aires civilisationnelles telles que Braudel, Legof ont pu les définir , démontrant par la même le formidable dévoiement, voir la trahison caractérisée que ces « Européistes » mettent dans ce projet.
Et je peux à ce titre me féliciter d’être ou de me sentir bien plus européen qu’il ne le prétendent ou qu’ils ne le seront jamais puisque capable de donner une limite, une définition et une histoire cohérente du continent européen, qui contrairement à ce qu’ils pensent ne commence certainement pas en 1951.
Merci à Mr Kotoujansky pour les précieuses informations dont il étaye le débat ici.