Le PS est un parti du système, mais en réalité la LCR aussi. C’est à mon sens à juste titre que cet article :
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Sarkozy, opium du « peuple de gauche » : 1 - La « grande illusion » royaliste
appelle Besancenot « le prolétaire de la télé », dans cet extrait :
" On dirait que la « gauche » et ses alliés ne peuvent plus exister politiquement sans l’épouvantail Sarkozy. Face à ce démon cornu se dressent l’archange Ségolène-la-moins mauvaise, assistée par les anges Buffet-la-ministre, Bové-le-radical, grand ingénieur du courant alternatif, Besancenot-le-prolétaire-de-la-télé et Arlette-la-finalement-raisonnable. Peu importe que « Ségo et Sarko » aient défendu pour l’essentiel la même politique, clairement capitaliste et impérialiste. L’heure n’est pas au raisonnement, mais à l’opportunisme qui voudrait faire croire à la viabilité de la recherche d’un capitalisme « à visage moins inhumain », et honni soit qui pense à une simple bagarre pour les bonnes places. Même si c’est une évidence que dix ans sans être au gouvernement, ça peut être très mauvais pour la « gauche » aux planques. Mais le ciel va-t-il s’écrouler sur la tête des Français, si demain la « gauche » a moins accès aux réseaux d’influence et à des postes de « grand serviteur de l’Etat » ?
Déjà dans les années 1980, après avoir organisé avec succès la promotion du Front National, Mitterrand avait mis en place un « antifascisme » dont le rôle essentiel était de nous expliquer qu’il fallait bien se contenter du capitalisme pour ne pas tomber sous une « dictature ». Et, dans le « moins mauvais des systèmes », il fallait choisir les politiciens les « moins méchants » : à savoir, ceux de la « gauche ». Une chaîne d’épouvantails qui a assez bien fonctionné pendant deux décennies.
Pourtant, lors des présidentielles de 2007, les glaives sacrés de la sainte alliance n’ont pas pu refouler au fond de l’enfer le « grand satan Sarko »... "