@ iffig
Je ne conteste absolument pas aux minorités linguistiques françaises de parler leur langue et de l’enseigner à leurs enfants si tel est leur bon plaisir , ce que je conteste , c’est :
1°) l’idée que l’état , déjà lourdement endetté , doive débourser ne serait-ce qu’un centime pour payer des enseignants à enseigner dans ces langues minoritaires , qui ne sont pas la langue officielle de la République Française , on paye déjà bien assez d’impôts comme cela
2°) l’idée , implicitement contenue dans la charte des langues minoritaires , que celles-ci feraient l’objet d’enseignement dans les régions concernées , y compris pour des familles qui ne les ont jamais parlées : par exemple , à Rennes , ville que je connais bien , on serait bien en peine de trouver un seul parent d’élève locuteur de breton , langue qui n’est plus parlée à Rennes depuis plusieurs siècles ! Alors , mettre une fraction d’enseignement en breton à Rennes serait une absurdité totale ( comme le panneau bilingue Rennes -Rhoazon ridiculement installé à l’entrée de cette ville ! ) . A noter qu’il n’y a pas plus de 10 % de locuteurs du breton en Bretagne , et 20 ou 30 % de locuteurs du basque dans le pays basque français . En vertu de quelle loi enseignerait-on ces langues à la majorité des enfants de ces régions , pour lesquels ces langues n’ont guère plus d’intérêt que le latin ?!!
3°) Quant aux procès , contrats de travails et autres documents administratifs en langues régionales prévus par cette charte , vous trouverez où des juges bretonophones , bascophones etc ... ou les interprêtes prévus par la charte , alors que 100 % des bretons et des basques français parlent parfaitement le français et n’ont besoin de nulle traduction ? Finirait-on par interdire à des magistats non basques de travailler au pays basque sous prétexte qu’ils ne pourraient pas rendre leur jugement en Basque ??? Cette charte est totalement absurde ....