« Nul doute que pour favoriser l’intégration de ceux qui ne parlent pas bien le français il va encore sabrer dans notre langue pour l’abaisser au niveau du langage des SMS »
Attention aux dérapages. D’une part j’ai des contre-exemples d’élèves arrivant en France et développant très vite une maîtrise du français bien supérieure à la moyenne de la classe. De plus, cette maîtrise du français se construit par la pratique de la langue à la maison. L’environnement culturel y est pour beaucoup, et la télévision n’aide pas, c’est sûr... J’ai d’autres exemples d’élèves issus de familles « bien françaises » (pouah ! ce terme me répugne, mais bon puisqu’on en est à faire ces différences...pfff) pour lesquelles la maîtrise du française est plus qu’archaïque. Bref, ça sent un peu le schéma simpliste ici.
« des profs qui ne bossent que 16 heures par semaine »
Peut-être une exception, mais certainement pas la règle. Avez-vous lu mon article et le lien vers le site du Sénat ? De même, si vous rapprochez cette évaluation de celle faite au Québec, on est quasiment dans la même tranche de travail hebdo, bien loin des 35 heures ou même des affabulations qui ne prennent en compte que nos heures de cours. Et je dois rappeler aussi qu’il est difficile de « glander » durant une heure de cours... au risque de voir sa classe partir en vrille. Alors peut-être existe-t’il quelques exceptions, mais par pitié et bon sens, n’en faites pas une règle.
« un doctorat en médecine à toute personne fraîchement naturalisée »
Décidément, ça revient comme une litanie. Y’aurait-il un problème ? Je crois qu’on dépasse ici le cadre du débat.
« La meilleure solution est de privatiser l’instruction publique »
Ben voyons... c’est pas ça qui va résoudre le problème du recrutement ou des inégalités face aux apprentissages.
« Les 20% restant permettront aux établissements de se différencier, soit sur le plan religieux (écoles juives par exemple) »
Ca s’appelle créer des ghettos, confessionnels ou sociaux, et ce n’est certainement pas là quelque chose qui va aider. C’est même justement ce que je tente de dénoncer à travers ces liens vers les recommendations cyniques de l’OCDE.
« soit sur le plan d’une spécialité technique, littéraire ou autre. »
Ce qui existe déjà par le biais des options et des diverses spécialités disponibles dans les établissements du secondaire comme les lycée, options qui permettent d’ores et déjà par ailleurs de déroger à la carte scolaire.