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Commentaire de rodofr

sur L'autodissolution du journalisme


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rodofr rodofr 4 septembre 2007 01:21

La question dépasse largement le journalisme. Quelle information citoyenne pour un XXième siècle où l’homme est confronté à la déréalisation. Dissolution du réel. Abreuvés d’images, de films, de livres, sur internet la moitié de sa vie et j’en passe. Et le journalisme a toujours été en crise. C’est son moteur. Le problème c’est qu’avant on avait affaire à un monde dual, facilement lisible. Aujourd’hui, nous sommes plutôt confronté à une démultiplication des signes. Braudillard devrait être lu dans toutes les écoles de journalismes, maintenant. Car nous vivons une révolution permanente poussé par la science, le capitalisme et l’industrie du divertissement. Car c’est de celà dont il s’agit. L’imposture du réel dans le sens où il est devenue une source de divertissement en perpétuellement renouvellement. Qui détient la vérité de notre avenir. Personne ! Mais combien de signes veulent nous faire croire le contraire et de journalistes qui nous les rapportent comme la clé de leur légitimité. Nous vivons dans un sorte de dictature molle, élastique, qui épouse tous les contraires, donnant l’illusion d’une société libre parcequ’on lui donne la parole. Trés difficile à déchiffrer, à dénoncer et à faire prendre conscience au plus petit d’entre nous dans qu’elle société il vit. Car un bon journaliste doit rendre audible sa parole pour le plus intelligent comme pour le simple d’esprit. Sinon il n’est rien. Pour finir je dirais que n’est pas journaliste qui veut et que le journalisme ne se releveras pas dans un monde où tout devient source de divertissement. Car trop de choses sont à repenser. Philosophie, religieux, politique, sociologique, etc, des fondamentaux indispensables à tous journalistes mais qui n’ont pas encore été repensés ou assimilés pour la plupart. Ce drôle de monde fait de science et d’idéal rompu n’étant qu’à ces début pour le meilleur comme pour le pire. J’espère ne pas avoir été trop long.


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