Bonjour.
C’est terrifiant de voir que ce type de drame donne cours à un voyeurisme médiatique lucratif. La vengeance est un comportement humain et animalier quand nous sommes dans la situation du dominant. Je précise cela pour rappeler que bon nombre d’humain en position de faiblesse ont subit des molestations, des sévices, avilissements même parfois du dominant politique, sans que la victime puisse se révolter. Heureusement la force publique permet à chacun du plus fort au plus faible par sa structure judiciaire d’être dans la situation du dominant en faisant appel à ses services pour faire face à un événement perçu comme un désagrément ou listé comme méfaits ou crime.
La peine de mort de Voltaire à Badinter est un ouvrage très éclairant sur cette idée veille comme le monde qui par un combat politique a suivit une longue marche jusqu’à son abolition.
La notion de œil pour œil dent pour dent avait pour but de maintenir la vengeance dans la limite du préjudice subit, elle présentait un progrès par rapport au débordement souvent mortel pour des causes minimes perçu émotionnellement comme essentielles.
Ainsi, quand nous réclamons la peine de mort pour un événement n’en ayant pas induite une nous sommes au-delà de la notion ci-dessus instauré par le judaïsme et que pratiqué Sargon le plus cruel des empereur babyloniens.
Je disais donc qu’il est terrifiant de voir l’inconsistance de certain média qui pour une star réputation et un audimat font commerce commode de l’émotion publique, au risque de refaire de chacun d’entre nous des citoyens pires que Sargon, alors qu’avec difficulté nous nous sommes extirpés de ce piége émotionnel plus cruel que ce que nous pouvons trouver dans le monde animalier que nous considérons être péjorativement des bêtes.
Exode 21 / verset 12, celui qui tue un être doit être mis à mort. Verset 24, œil pour œil dent pour dent, main pour main, pied pour pied. Lévitique 24 /verset 17, si un homme tue un autre être, il doit être mis à mort. Verset 19, si un homme blesse une autre personne, on lui infligera la même blessure : 20, fracture pour fracture, œil pour œil dent pour dent ; on lui rendra le mal qu’il a fait à l’autre. La bible. Édition Alliance biblique universelle. 1992. Il n’y a dans mes propos aucune animosité envers une quelconque religion. Notre violence même dans son expression vengeresse n’est que le résultat d’une construction biologique. Mais les schémas que nous construisons pour l’inhiber favorisent ou non son développement, et justifient l’exercice de la même violence sous un qualificatif qui l’en exonère, ce ne sont que des formules de style, pour lesquelles nous n’avons pas trouvé de moyen idéal, parce qu’il repose sur un processus d’agressivité inné qui ne saisit pas les nuances culturelles en dehors de notre capacité cognitive qui en est en partie dépendante.
Pour illustrer ces différentes appréciations de valeurs quantitatives et qualitatives de l’image du monde j’ai choisi deux exemples diamétralement opposés. Les récits des voyages du capitaine Hearne rapportent que chez les Indiens du Nord-Ouest du Canada, ce qui est aujourd’hui l’Alberta, la tribu Athabasca n’a de cesse de s’entre-tuer avec celle des indiens « Côtes de chien ». Cette guerre est leur joie, leur gloire, de part et d’autre. Un tel comportement nous le jugeons « primitif » comme pour le rejeter dans les comportements naturels archaïques de l’Humain, sans être capable de discerner que ce que nous rejetons comme primitif, nous l’acceptons aujourd’hui recomposé faisant toujours la gloire et la joie de certains de part et d’autre
L’histoire psychanalytique de l’enfance à conduit à se demander quels types d’adultes les pratiques anciennes d’éducation pouvaient façonner ; car il ressort des études des historiens (David Hunt et Lloyd de Mausse) et de l’étude du journal de l’enfance de Louis XIII, qu’autrefois les enfants étaient considérés comme de petits animaux voraces et dangereux pour l’adulte, et qu’ils recevaient de la part de leurs éducateurs et parents une éducation contraignante et dure, d’où semblait bannie toute dimension d’amour ou de jeu. La prise en compte de l’enfance ne remonte qu’au milieu du XVIII siècle. Mais cela ne justifie pas qu’en leur nom l’on tue ou que l’on interne à vie.
Ainsi notre construction biologique cérébrale construit ses schémas en réponse aux perceptions émotionnelles qui se concrétisent par des projections extérieures. Il n’est donc pas anormal qu’une partie de la population songe à la peine de mort puisque elle est induite par une théâtralisation politico médiatique. Nous pouvons à juste titre dire alors que ces journalistes pousse le public au meurtre ou à l’assassinat, et tous ceux qui veulent rétablir la peine de mort sont de potentiel criminel car ils veulent attenter à la vie d’autrui et pourraient tomber sous le coup de l’apologie du meurtre ou de l’assassinat puisque la peine de mort n’est plus légale. Nous pouvons en faire des choses avec les mots ? Cordialement.
23/09 01:29 - Mysticman
S’il y en a qui doutent ou qui connaissent mal Sarko : http://www.u-m-p.org/propositions/inde
23/09 01:25 - Mysticman
Sarko n’est pas pour la peine de mort même dans certains cas. Qui peut croire à cette (...)
11/09 21:02 - Jacquou Lecroquant
Je ne suis pas un pillier de bistrot même si j’aime bien, de temps en temps, boire un (...)
05/09 14:10 - Vilain petit canard
Le problème en l’espèce n’est pas Sarkozy, mais Karl Zéro. Ce contestataire de (...)
05/09 02:22 - Tetsuko Yorimasa
non non vous vous trompez complètement Chirac = fossoyeur Sarko = Dictateur
04/09 18:51 - moniroje
Assez surréaliste de voir la méthode Karl Zéro fonctionner si bien dans nos médias : de cette (...)
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération