Ce qui est bien avec Barbathoustra (pauvre Nietzsche ...) c’est le remplacement, dans sa dichotomie intellectuelle, par un grand marché, le libéralisme , en lieu et place de ce qui nous sert de cadre, d’institution, la Démocratie...celle des « cendres fumantes » .
Et l’on assiste (impuissant) à l’irruption, voir l’imposture de l’outil censé créer des richesses, prospérer lorsque cela reste évidemment possible, dans le champ des idées et du conceptuel, sous les hospices du pragmatisme économique ou du réalisme mégalo mondialo Bobo, contre la possibilité qui rend à l’Individu, au citoyen, le choix, donc sa Liberté. Le problème est qu’ils (le marché, les groupes influents, les églises, les Lobbys) n’ont rien à y faire si tant est que s’y décide ou est censé s’y dessiné l’INTERET COMMUN.
Voyez comme l’intention se révèle être in fine dangereuse puisqu’elle substitue un moyen à une fin , la possibilité de consommer ou de s’enrichir, l’irruption du marché comme les Soviets ont jadis fait intervenir le Social dans le déterminisme politique, versus les grands fondements ou les principes organiques qui structurent notre société ou nos institutions .
Cela est assez symptomatique du peu de nuance, de la simplification réductrice voir de la bipolarisation conceptuelle érigée en grand principe par le Petit Nicolas depuis l’Elysée : le Bien contre le mal / le marché contre la démocratie /mes amis contre mes ennemis / Bush contre Sadam / la gauche contre la Droite/ l’empire du bien contre le grand Satan/ mon voisin contre moi etc etc...
On apprend donc avec lui, mais sur Agoravox on en apprend tous les jours, que l’homme est finalement réductible à la marchandise qu’il consomme et uniquement cela.
Et quand on place son cœur ,ses idées et ses projets à la hauteur du prix de son PC ou du coût d’abonnement de son ADSL, on est évidemment loin de ce qui rend à « l’animal politique » qu’est l’homme consacré sur l’Agora Athénienne il y a 25 siècles son originalité, sa grandeur, sa liberté voir même sa raison d’être ...