Comment contrer les lobbies de toute sorte et comment aller vers la démocratie
La fusion de Suez et Gaz de France vient donc d’aboutir. La création du groupe Suez-Gaz de France est l’occasion d’évoquer le poids des lobbies, qui par leur jeux antidémocratiques interviennent dans les décisions de politique économique, industrielle et autres. Les médias ne rappellent pas souvent que l’intérêt particulier de certains groupes de pouvoir ou d’influence n’est pas compatible avec l’intérêt public.
![](http://www.agoravox.fr/local/cache-vignettes/L300xH195/drapeaux_fr_ue_pirate_lobbies-4ccb1.png)
Le problème de lobbies de toute sorte : une pression anti-démocratique
La pratique de lobbies (ou « lobbys » dans certains articles de la presse française) se généralise. Certaines lois, nationales ou européennes, reprennent à l’identique les argumentaires de ceux qui ont les moyens de financer le lobbying. Les rencontres entre les lobbies et les députés, nationaux ou européens, se multiplient par l’intermédiaire des colloques ou des groupes d’études.
C’est un détournement de l’intérêt général des citoyens au profit de l’intérêt des entreprises ou des groupes minoritaires qui paient pour que leurs intérêts s’imposent dans les décisions légales.
En démocratie, les lois devraient être adoptées d’après la volonté exprimée par la majorité des citoyens. En attendant une démocratie future et hypothétique, c’est un fait qu’actuellement les lois sont proposées et adoptées selon ce qui est imposé ou subtilement suggéré par :
- les activistes remuants, qui sont minoritaires, mais souvent bien servis par les médias ;
- les sociétés de lobbying - payées par les groupes d’intérêts, souvent des groupes d’affaires, des entreprises, parfois des syndicats professionnels, etc.
- qui savent influencer ceux qui écrivent les lois.
Le journal français 20 minutes daté du 2 octobre 2006 (1) (voir les notes en fin de l’article) signale que :
- 50 organismes disposent d’un badge d’accès à l’Assemblée parlementaire française. Parmi eux : Air France, EDF, GDF, TotalFinaElf, le Medef, la FNSEA ;
- 128 groupes d’études siègent à l’Assemblée parlementaire française : sur les biocarburants, l’industrie aéronautique, la presse, l’armement... ;
- une centaine d’assistants parlementaires travaillent également pour des cabinets de conseil.
À Bruxelles, les lobbies sont déclarés à la Commission européenne (2) (voir les notes en fin de l’article). La Commission européenne prétend que « ces lobbies sont la garantie que les lois écrites par la Commission sont démocratiques puisqu’elles reflètent les points de vue des groupes concernés par ces lois ». Les technocrates de la Commission font peut-être une confusion de signification entre « démocratie », « technocratie » et « oligarchie »...
Le journal 20 minutes signale qu’en France, en juillet 2006, une vingtaine de députés ont été conviés à la Coupe du monde de foot en Allemagne, par Suez... avant l’examen du projet de loi de privatisation de Gaz de France. Ce projet de loi a été votée quelques mois plus tard, en novembre, après un débat parlementaire de pure forme, mais qui a tout de même duré deux mois - deux mois de débat de mascarade car la décision finale a été imposée depuis longtemps. Débat de deux mois inutile quant à l’issue du débat, mais utile pour se donner les apparences de démocratie. Débat parlementaire et vote parlementaire certes amusants pour ceux qui ont participé à cette pièce de théâtre, d’autant plus amusants que cette comédie a été financée par les contribuables. Moins d’une semaine après ce vote, qui était le préalable nécessaire à la fusion Suez-Gaz de France, la Commission européenne a approuvé la fusion. Une confirmation de plus que pour ceux qui gouvernent en Europe, l’énergie n’est pas un secteur stratégique, ce qui justifierait de le mettre sous contrôle direct des gouvernements de l’Union européenne ou au moins des États membres de l’Union européenne. Pour ceux qui gouvernent dans l’Union européenne, il est considéré normal que le secteur de l’énergie soit soumis aux lois du marché concurrentiel, lois selon lesquelles le profit financier prime sur les intérêts des populations européennes présentes ou futures.
Pourquoi a-t-on séparé EDF-GDF - une entreprise publique - pour constituer Suez-Gaz de France - un groupe privé ? Il faut savoir qu’un pôle EDF-GDF détiendrait 90 % du marché français de l’énergie. Bruxelles pourrait alors exiger, au nom de la concurrence, la vente d’une partie des 19 centrales nucléaires du groupe français à des grands concurrents mondiaux. Les intérêts stratégiques nationaux ou européens dans le domaine de l’énergie ne comptent pas pour les institutions qui gouvernent l’Union européenne. Ce qui compte c’est le grand business sans contraintes. Désormais la situation est créée pour permettre qu’un jour les actionnaires des ces entreprises, qui interviennent dans les domaines stratégiques, se révèlent être des représentants des pays situés sur d’autres continents, opposés aux intérêts des citoyens européens. Les lobbies qui interviennent à Bruxelles n’agissent pas dans l’intérêt à long terme des citoyens européens, mais agissent dans l’intérêt de ceux qui les financent : les groupes capitalistiques mondiaux.
Dans un autre domaine, c’est un groupes d’études, présidé par un ancien coureur automobile, qui a présenté la solution « formidable » concernant les biocarburants en France : l’éthanol. En vérité ce choix est soutenu par les lobbies industriels qui sauront en tirer profit. Le choix du carburant à la fois écologiquement rationnel et favorable aux citoyens en général, plutôt qu’aux intérêts financiers et industriels, aurait dû être en faveur de l’huile de colza. Parmi de nombreux aspects qui démontrent que l’éthanol n’est pas le choix optimal pour un biocarburant, mais est au contraire un choix irrationnel excepté du point de vue des industriels (qui gagneront beaucoup d’argent) et du ministère des Finances (qui amassera beaucoup de taxes), on note avec intérêt la simple constatation suivante : le bilan énergétique des procédés de production d’éthanol est inférieur à celui de l’huile de colza. D’autres aspects penchent également en faveur de l’huile de colza. Mais le « groupe d’études » - présidé par un champion des compétitions automobiles - à décidé autrement. L’intérêt général des citoyens n’a pas été respecté, d’ailleurs il n’a pas été fait appel au bon sens de citoyens pour décider - un référendum aurait été possible pour choisir entre les divers biocarburants. Les intérêts des industriels et du ministère des Finances ont été prioritaires et les lobbies ont rédigé la solution qui rapportera le plus de bénéfices aux groupes industriels concernés.
Le journal 20 minutes daté du 2 octobre 2006 (3) rappelle aussi qu’en 2005 une affaire avait révélé que l’ancienne assistante de l’actuel président du Sénat français avait été rémunérée de 1972 à 2000 par les Postes et Télécommunications puis par France Telecom. Une enquête est toujours en cours à la brigade financière du parquet de Paris pour déterminer s’il s’agit d’un emploi fictif. On note que les lois françaises sur les télécommunications sont sans doute très favorables aux groupes financiers qui investissent dans ce domaine, puisque les coûts des communications en France sont beaucoup plus élevés que dans d’autres pays d’Europe.
Similaire aux démarches des lobbies qui représentent les intérêts de leurs clients payeurs, une autre démarche antidémocratique vient de certains groupes d’opinions minoritaires qui savent s’imposer à travers les associations d’activistes remuants et médiatisés, pour à la fois manipuler l’opinion et influencer ceux qui écrivent les textes de lois. Un exemple de ces groupes qui représentent les opinions minoritaires sont les divers « collectifs » très actifs qui actuellement agissent en faveur de l’immigration africaine massive légale ou illégale. Il savent très bien utiliser les médias et se servent de la corde sensible des « pauvres enfants et gens dans la misère ».
Par contre, la volonté majoritaire des simples citoyens tranquilles est ignorée, car les simples citoyens tranquilles ne savent pas se faire entendre de façon bruyamment médiatisée et n’ont pas les moyens de payer les sociétés de lobbying.
Ceux qui gouvernent ne respectent pas la volonté majoritaire des citoyens.
Ils respectent la volonté des lobbies et des agitateurs des groupes de pression.
C’est, par exemple, le cas de l’adhésion de la Turquie. Les citoyens n’avaient pas le droit d’exprimer quelle est leur décision démocratique concernant cette question. Le processus d’adhésion de la Turquie a commencé et, pour financer ce processus, l’argent des contribuables européens est dépensé, sans l’accord des citoyens.
Les citoyens européens ne pourront-ils dire ni OUI ni NON si les politiques européens, d’après leur bon vouloir, d’après les intérêts qui leur sont propres et qui leur ont été dictés par les lobbies, décident eux, les politiques seuls, de dire OUI à l’adhésion à l’Union européenne d’États tels que par exemple le Yémen ou l’Ouganda, ou de dire OUI à l’abolition de la protection sociale et économique des citoyens européens afin de s’aligner sur les habitudes mondialistes de la globalisation, etc. ?
La solution pour la démocratie : la liberté d’expression et les référendums
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Les lois qui interdisent la liberté d’expression ne reflètent pas les souhaits de la majorité des citoyens, mais ont été imposées par divers groupes de pression. Plusieurs lois de ce genre sont en application en France : les politiques décident ce que les citoyens ont le droit de penser, de croire, de dire. Les citoyens qui n’acceptent pas cette limitation de liberté d’opinion et de parole peuvent être punis par des amendes et par l’emprisonnement. La majorité silencieuse, soumise, doit incliner la tête et fermer la bouche.
La démocratie existe quand les décisions sont prises selon les souhaits de la majorité des citoyens. En démocratie, le peuple doit décider sur toutes les questions qu’il souhaite, y compris des questions fondamentales, comme le sont par exemple la question de l’adhésion des États à l’Union européenne, la globalisation, etc.
Pour prévenir que les décisions politiques antidémocratiques ne soient prises par les cercles au pouvoir, il faudrait que les citoyens disposent du droit de convoquer les référendums sur l’initiative de la population.
En démocratie, les citoyens doivent avoir le droit, à tout moment, sur toute question, selon les critères de leur choix, de décider par référendum. Les citoyens doivent avoir la liberté complète de parole, liberté au sujet de la question posée et au sujet des critères de décision. Toute entrave à cette liberté complète est signe de dictature. Les lois qui interdisent ou limitent la liberté d’expression sont antidémocratiques (4).
Le référendum d’initiative populaire n’est pas une utopie, ce serait au contraire le fondement même de la démocratie qui actuellement manque à l’Union européenne et dans tous les États membres de l’Union européenne. Le référendum d’initiative populaire existe par exemple en Suisse, où les citoyens suisses peuvent demander pour toute question et à tout moment, par une procédure qui s’appelle « initiative populaire », qu’on procède à une « votation populaire ».
Souvent on rétorque que le référendum d’initiative populaire au niveau de l’Union européenne n’est pas possible puisque plusieurs États membres de l’Union européenne dans leur Constitution n’autorisent pas le référendum. Mais c’est facile de remédier à cette interdiction de démocratie : il suffit d’introduire dans la Constitution de ces États la possibilité de référendum d’initiative populaire qui y fait défaut. La Constitution n’est pas parole divine, c’est un texte de lois comme un autre, écrit par des humains pour des humains, et il doit pouvoir être corrigé quand le besoin s’en fait sentir. La Constitution française a d’ailleurs été modifiée plusieurs fois au cours de ces dernières décennies... mais le plus souvent cela a été fait à l’initiative des partis politiques dominants, qui sont au pouvoir, pour introduire dans la Constitution des changements qui permettent à ces mêmes partis politiques dominants de mieux verrouiller leurs positions et de mieux se maintenir au pouvoir.
Le droit au référendum d’initiative populaire devrait être instauré au niveau de chaque État membre ainsi qu’au niveau global de l’Union européenne. Ce droit au référendum d’initiative populaire permettrait de corriger les situations où les procédures législatives n’ont pas respecté les souhaits de la majorité des citoyens. Le droit au référendum d’initiative populaire nous rapprocherait de la démocratie.
En attendant... dans les pays de l’Union européenne, nous sommes encore loin de la démocratie et peut-être même nous nous en éloignons malmenés par le processus de la globalisation.
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Notes :
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(1) L’article de 20 minutes « Des députés dragués en toute discrétion » : 1
et 2
(2) Le lien suivant vous montre comment les officines européennes de lobbying se font de la publicité :
http://www.lobbying-europe.com/mod.php?mod=userpage&page_id=4
(3) L’article de 20 minutes « Le conseiller lobbyiste de Nicolas Sarkozy » : 1
et 2
(4) Lisez l’article « La liberté d’expression est une condition de la démocratie » :
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=28714
98 réactions à cet article
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A (re-)écouter en complément et en illustration de cet article :
« Lobby Planet » La bas s’y j’y suis 13 et 14 février 2006
http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=850
et
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Complément au complément, toujours pour illustrer le sujet (qui me tient à coeur)
« Lundi investigation : les lobbies au coeur de la république »
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Il me semble que la véritable question est de savoir quelle « démocratie » peut-il y avoir avec l’actuel système économique et social.
Le verrouillage de la politique ne disparaîtra pas avec des mesures ponctuelles telles que le référendum. Après tout, il y a eu plus de 80% de votants aux deux tours des présidentielles françaises, alors que c’était nul.
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La démocratie est évidemment la porte ouverte à la corruption, puisqu’on donne a des gens dont tous les besoins ne sont pas satisfaits le moyen de les satisfaire en bradant le pouvoir qu’on leur confie. Il faut trouver des façons de réduire les risques de corruption. En modifiant les structures et en montrant à la population que cet abus de confiance est LE PLUS GRAVE des crimes qu’un individu puisse commettre contre la société. Aujourd’hui on s’en moque. On peut sortir de prison et se présenter devant l’électorat sans être lynché. C’est la décadence de la garde prétorienne, mettant la dignité impériale aux enchères. Apres, il y a eu les invasions barbares, puis 1 000 ans de moyen-âge.
Il faut prioritairement remettre les choses en ordre et l’honnêteté au pouvoir. Si ce n’est pas la Prince-President qui le fait, ce sera le suivant.
http://www.nouvellesociete.org/6.html
Pierre JC Allard
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Plusieurs commentaires viennent d’être enlevés de ce fil : tous ce qui parlent du véritable lobbying, qui n’est pas celui qu’évoque l’article mais celui qui se passe à un niveau plus élevé.
Ont disparu de ce même fil tous les commentaires qui parlaient du Siècle, de la Commission Trilatérale, de l’appartenance de la coupole du monde politique à ces cercles ensemble avec les réprésentants de la grande finance, etc...
C’EST LA PREUVE QU’AGORAVOX FAIT DE l’INTOX, ET QUE LE PRESENT ARTICLE N’EST EN REALITE QU’UN ECRAN DE FUMEE POUR OCCULTER l’ESSENTIEL.
Il faudra y revenir, mais voici quelques liens sur les vrais réseaux, ceux dont font ou ont fait partie les Sarkozy, Bayrou, Strauss-Kahn, Fabius... ensemble avec la coupole des milieux financiers :
http://www.strategies.fr/archives/1365/136504901/management_14_le_pouvoir_a _la_table_du_siecle.html
http://www.faits-et-documents.com/archives/118.pdf
http://blog.360.yahoo.com/quicalt?p=148
http://blog.360.yahoo.com/quicalt?p=228
http://blog.360.yahoo.com/quicalt?p=237
etc...
Agoravox attire les citoyens promettant « quelque chose d’autre », mais la censure que pratiquent ses modérateurs montre bien pour qui roule ce site. Voir aussi ces trois articles censurés par Agoravox :
http://blog.360.yahoo.com/quicalt?p=79
http://blog.360.yahoo.com/quicalt?p=87
http://blog.360.yahoo.com/quicalt?p=217
Le lecteur qui arrive devant un article comme celui-ci, mis de surcroît à la une, croit qu’il y apprend ce qu’est le lobbying, alors que l’essentiel lui est occulté.
Tel est le jeu des modérateurs d’Agoravox. Quant à ce qui s’est passé pendant la campagne électorale, voir aussi :
http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=46226
Juste un extrait de ce qui a été censuré dans les commentaires de ce fil, tiré d’un blog :
http://blog.360.yahoo.com/quicalt?p=148
Après les présidentielles françaises, mine de rien, l’ « Europe militaire » (2)
(...)
La Commission Trilatérale a tenu sa réunion annuelle à Bruxelles du 16 au 19 mars. Avec un peu moins de discrétion que d’habitude, car Reuters a même diffusé une photo de Henri Kissinger et Jean-Claude Trichet prise à cette occasion. Javier Solana, Haut Représentant de la « Politique étrangère et de sécurité commune » (PESC), Secrétaire Général à la fois du Conseil de l’Union européenne et de l’Union de l’Europe Occidentale (UEO), et ancien Secrétaire Général de l’OTAN, fait état de sa participation sur son agenda officiel (allocution du 17 mars à 14h30). C’est peut être que la Commission « a un message à faire passer ». Celui de la prétendue nécessité urgente d’un « ordre mondial » en bonne et due forme.
Un important rapport présenté à cette réunion circule déjà dans sa version « pré-publication » : celui de John Deutch, diffusé sur un site d’information et recherche juridiques hébergé par l’Université de Pittsburgh. Mis en ligne en annexe à un article de Joe Shaulis du 20 mars, ledit rapport, intitulé : « Priority Energy Security Issues », porte un cachet du Massachusetts Institute of Technology où enseigne Deutsch. Ce dernier apparaît dans la liste des membres de la Trilatérale comme : « John M. Deutch, Institute Professor, Massachusetts Institute of Technology, Cambridge, MA ; former Director of Central Intelligence ; former U.S. Deputy Secretary of Defense ». Il fut, en effet, directeur de la CIA et de la « National Intelligence » en tant que « Director of Central Intelligence » en 1995-96, après avoir été Sous-Secrétaire de Défense US en 1994-95. La thématique abordée dans le rapport est l’un des principaux domaines de compétence de John Deutch, comme on peut le constater sur son site universitaire.
(...)
Une véritable dictature planétaire de l’oligarchie, avec le slogan passe-partout « sauvons la planète » et, de surcroît, la réhabilitation du nucléaire devenu « propre » ou en tout cas « moins polluant ». Qui dit mieux, pour « nos » banquiers et « nos » PDGs de multinationales ? Si le discours sur le « nucléaire moindre mal » n’est pas nouveau, son couplage avec un certain type de propagande sur le « danger écologique imminent » et avec le lobbying sur l’ « ordre mondial » sécuritaire est une donnée plus récente « intelligemment » introduite. Au vieux discours sur la « liberté », qui avait du mal à passer, on substitue une intox analogue au nom de la « planète » et de l’ « écologie ». Excellentes causes, nul n’en doute. Sauf que la liberté l’était également, mais la réalité était autre...
(...)
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Voir, plus haut, mon commentaire de 11h46 sur les nombreux commentaires enlevés parce qu’ils parlaient de cercles comme :
- Le Siècle, que presque tous les « VIP » de la politique française fréquentent ou ont fréquenté.
Exemples de liens :
http://www.strategies.fr/archives/1365/136504901/management_14_le_pouvoir_a _la_table_du_siecle.html
http://www.faits-et-documents.com/archives/118.pdf
- Ou la Commission Trilatérale, où on trouve des « sommités » de la politique française et de tous les pays capitalistes, appartenant tous les courants « de gouvernement » (Pierre Lellouche, Laurent Fabius, Jean-Louis Bourlanges...). [ En dehors du PCF, dont des membres et « apparentés » ont lancé, avec des « syndicalistes », des politiques de toutes tendances, des représentants des multinationales et des milieux financiers... leur propre « think tank » Confrontations Europe : http://www.confrontations.org . ]
La Trilatérale a un site très complet et à travers lequel on peut même obtenir la liste de ses membres : http://www.trilateral.org .
Un autre extrait censuré par Agoravox dans les commentaires à cet article :
http://www.strategies.fr/archives/1365/136504901/management_14_le_pouvoir_a _la_table_du_siecle.html
STRATÉGIES 1365 du 14/04/2005 (page 49)
Réseaux
14-Le pouvoir à la table du Siècle
Ultrasélectif, le Siècle rassemble la quintessence du pouvoir politique, économique et médiatique. La discrétion de ses membres est à la hauteur de son influence.
Un mercredi par mois, place de la Concorde à Paris, la fine fleur de la communication et des médias pénètre discrètement dans les salons de l’Automobile club de France. Ce n’est pas l’amour des voitures qui rassemble Maurice Lévy (Publicis), Alain de Pouzilhac (Havas), Serge July (Libération) ou Patrick Poivre d’Arvor (TF1), mais un dîner en compagnie de Nicolas Sarkozy, Dominique Strauss-Kahn, Thierry Breton, Claude Bébéar ou Nicole Notat. Tous sont membres du Siècle, le plus prestigieux des cercles de décideurs hexagonaux.
(...)
Mais n’entre pas qui veut. La sélection est rude. « On ne choisit pas le Siècle, c’est lui qui vous choisit ! », souligne Étienne Lacour. Présidé en 2005 par Renaud Denoix de Saint-Marc, vice-président du Conseil d’État, le conseil d’administration compte une quinzaine de personnalités comme Denis Jeambar (L’Express), Anne-Marie Couderc (Hachette Filipacchi Médias), Marc Tessier (France Télévisions) et même Nicole Notat (Vigeo). Triées sur le volet, les recrues gardent le statut d’invités pendant au moins un an avant de devenir membres. David Pujadas (France 2), Emmanuel Chain, Édouard de Rothschild ou Jean-François Copé ont, depuis peu, décroché le sésame.
(...)
[fin de l’extrait]
Ou encore, cet autre, tiré d’un article déjà censuré par Agoravox :
http://blog.360.yahoo.com/quicalt?p=217
Sarkozy, Strauss-Kahn, Bush, transversalité et targaires de la politique
(...)
Ce n’est pas tout. Nicolas Sarkozy aurait-il, de fait, choisi le candidat du Parti Socialiste aux présidentielles de 2012, en aidant Dominique Strauss-Kahn (DSK) a accéder à la présidence du Fonds monétaire international (FMI) ? La question a aussitôt été tacitement posée, et l’hypothèse continue à faire le tour de Toile. Jusqu’au parallèle avec le président sortant du FMI, Rodrigo Rato, démissionnaire avant la fin de son mandat au moment où commence de fait la campagne pour les élections espagnoles de mai 2008. La « demande européenne » d’un parti français à façade « sociale-démocrate » n’est sans doute pas étrangère à l’opération de promotion de DSK. Mais, de toute façon, Sarkozy et Strauss-Kahn ont fait les deux partie, depuis le début des années 1990, des « élites » que rassemblent les cénacles de la « transversalité » française comme le Siècle. Pareil pour Bernard Kouchner et, depuis bien avant, Jack Lang ou Jacques Attali. Ou encore François Fillon, Luc Ferry, François Hollande, plus récemment Didier Migaud ou Rachida Dati, et bien d’autres. Le monde politique est un mouchoir. Mais ces cercles se caractérisent surtout par le rôle qu’y jouent les représentants des milieux financiers et industriels, véritables patrons de la politique réelle.
Dans l’ensemble, les partis politiques sont devenus des courroies de transmission de stratégies qui ne s’élaborent, ni dans leur sein, ni même à l’Elysée ou à Matignon, mais dans les coupoles du monde des affaires. Le reste relève de la mise en scène. Le rôle, de plus en plus symbolique, du Parlement consiste à rassurer l’opinion en lui fournissant une apparence de débat et en opérant quelques mises en forme. Quant aux directions syndicales, elles se sont rapprochées des mêmes cercles et réseaux que le monde politique. Pas seulement en France, où Nicole Notat fréquentait déjà le Siècle dans les années 1990, mais aussi au niveau international. Le rôle de dirigeants de la CGT et d’autres centrales au sein du « think tank » Confrontations Europe est bien connu, de même que l’appartenance du président de l’AFL-CIO américaine John Sweeney à la Commission Trilatérale.
(...)
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ET A NOUVEAU L’AVALANCHE « CACHEUSE ». Ce qui prouve qu’il faut persévérer, car ça gène vraiment certaines cliques.
C’est un peu normal. Le jour où tout le monde saurait ce que sont ces réseaux et qui y trempe, beaucoup de gagne-pains pourraient se perdre...
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En réalité, cet article n’est pas ce qu’il faut pour comprendre ce qu’est le lobbying. Il rejette la faute sur des seconds couteaux et sur des exécutants, mais cache le lobbying des véritables puissants.
Un politicien des vrais réseaux pourrait signer un article comme celui-ci, qui ne dénonce que des phénomènes sécondaires « voyants » tout en se taisant sur l’essentiel dont on évite de nous parler (sauf, un peu, dans l’article de lundi sur Bildeberg, passé sans doute à cause des nombreuses protestations contre la censure d’Agoravox).
Lire, par exemple, pour comparaison, cet extrait :
http://blog.360.yahoo.com/quicalt?p=148
Après les présidentielles françaises, mine de rien, l’ « Europe militaire » (2)
(...)
La Commission Trilatérale a tenu sa réunion annuelle à Bruxelles du 16 au 19 mars. Avec un peu moins de discrétion que d’habitude, car Reuters a même diffusé une photo de Henri Kissinger et Jean-Claude Trichet prise à cette occasion. Javier Solana, Haut Représentant de la « Politique étrangère et de sécurité commune » (PESC), Secrétaire Général à la fois du Conseil de l’Union européenne et de l’Union de l’Europe Occidentale (UEO), et ancien Secrétaire Général de l’OTAN, fait état de sa participation sur son agenda officiel (allocution du 17 mars à 14h30). C’est peut être que la Commission « a un message à faire passer ». Celui de la prétendue nécessité urgente d’un « ordre mondial » en bonne et due forme.
Un important rapport présenté à cette réunion circule déjà dans sa version « pré-publication » : celui de John Deutch, diffusé sur un site d’information et recherche juridiques hébergé par l’Université de Pittsburgh. Mis en ligne en annexe à un article de Joe Shaulis du 20 mars, ledit rapport, intitulé : « Priority Energy Security Issues », porte un cachet du Massachusetts Institute of Technology où enseigne Deutch. Ce dernier apparaît dans la liste des membres de la Trilatérale comme : « John M. Deutch, Institute Professor, Massachusetts Institute of Technology, Cambridge, MA ; former Director of Central Intelligence ; former U.S. Deputy Secretary of Defense ». Il fut, en effet, directeur de la CIA et de la « National Intelligence » en tant que « Director of Central Intelligence » en 1995-96, après avoir été Sous-Secrétaire de Défense US en 1994-95. La thématique abordée dans le rapport est l’un des principaux domaines de compétence de John Deutch, comme on peut le constater sur son site universitaire.
(...)
[fin de l’extrait]
Ou encore celui-ci, d’un article censuré par Agoravox :
http://blog.360.yahoo.com/quicalt?p=217
Sarkozy, Strauss-Kahn, Bush, transversalité et targaires de la politique
(...)
Nicolas Sarkozy aurait-il, de fait, choisi le candidat du Parti Socialiste aux présidentielles de 2012, en aidant Dominique Strauss-Kahn (DSK) a accéder à la présidence du Fonds monétaire international (FMI) ? La question a aussitôt été tacitement posée, et l’hypothèse continue à faire le tour de Toile. Jusqu’au parallèle avec le président sortant du FMI, Rodrigo Rato, démissionnaire avant la fin de son mandat au moment où commence de fait la campagne pour les élections espagnoles de mai 2008. La « demande européenne » d’un parti français à façade « sociale-démocrate » n’est sans doute pas étrangère à l’opération de promotion de DSK. Mais, de toute façon, Sarkozy et Strauss-Kahn ont fait les deux partie, depuis le début des années 1990, des « élites » que rassemblent les cénacles de la « transversalité » française comme le Siècle. Pareil pour Bernard Kouchner et, depuis bien avant, Jack Lang ou Jacques Attali. Ou encore François Fillon, Luc Ferry, François Hollande, plus récemment Didier Migaud ou Rachida Dati, et bien d’autres. Le monde politique est un mouchoir. Mais ces cercles se caractérisent surtout par le rôle qu’y jouent les représentants des milieux financiers et industriels, véritables patrons de la politique réelle.
(...)
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Bon article...
Notons pour abonder dans le sens de l’auteur que partout ou la libéralisation de l’énergie a été rendue possible dans l’UE sous l’égide de la nomenklatura Bruxelloise, les factures d’électricité ou de Gaz, pour les particuliers et les entreprises ont littéralement EXPLOSE - à la hausse bien sûr -(Belgique, Allemagne pour exemple) ! L’effet sur la marché s’est donc révélé, à posteriori, inverse à ce qui avait été initialement promis en gage de consolation. Mais Bruxelles n’est plus à un mensonge prêt.
Quand l’intérêt particulier au travers du honteux Lobbying exercé à Bruxelles, prétend oeuvrer pour l’intérêt général, en plaçant l’économie au coeur des débats ou des préoccupations citoyennes pour soit disant pérenniser le tissu social dans un souci de « richesse » ou de « prospérité » pour tous, ce n’est plus de Démocratie dont il est effectivement ici question mais bien de démagogie ou de Diktat pour moins avoir à justifier des choix qui sont pris relativement à la volonté populaire (au sens ou la Constitution Française l’entend en rendant aux citoyens leur souveraineté et leurs libertés par exemple)
Demos - Peuple Kratos - Pouvoir
Où se situe donc le citoyen dans les préoccupations européennes et les décisions prises unilatéralement ?
Nulle part :
- le 29 Mai 2005, le TCE a massivement été rejeté par les Français au suffrage universel, 3 jours plus tard par les Néerlandais.
- Fin 2005 des négociations d’adhésion ont été lancées avec un pays non européen, la Turquie contre la volonté des citoyens
Il faut à tout prix combattre de monstre Bureaucratique fascisant.
-
Cet article dit des choses justes sur toute une série de sujets. La réalité me semble un peu pire que cela.
Je recommande la lecture de l’article de « Matin-Plus », le journal de Bolloré, sur la privatisation de GDF. Un festin de propagande éhontée. « La naissance d’un géant français ». « Sarkozy en phase avec l’UE ». ...
Soyons directs. Il n’y a pas de méchants lobbyistes qui vont démarcher d’innocents gouvernants qui pourraient se laisser tenter. Il y a un milieu financier qui tire les ficelles d’une marionnette qu’il a placée au pouvoir en usant des médias qu’il contrôle.
Soyons encore plus direct. Les principaux actionnaires de Suez sont Bruxelles-Lambert de Albert Frère, Power Corp de Desmarais, BNP et Crédit Agricole.
Desmarais est un ami de Georges Bush. Sarkozy a été en vacances chez lui. C’est le canadien le plus riche.
Frère est le belge le plus riche. C’est un ami de Sarkozy et de Bernard Arnault, avec qui il a quelques placements communs. Arnault est le français le plus riche, en partie actionnaire de Poweo.
Frère et Desmarais sont les premiers actionnaires de Total.
Crédit Agricole est dirigé par M Carron, ancien conseiller général UMP. Il y a beaucoup d’amis de Sarkozy à la BNP, comme M Mariani. A ce propos, est-il bien logique qu’un banquier comme Carron ou Pébereau soit administrateur d’un groupe comme Suez avec lequel il peut être en relation de financement ?
Il n’est plus du tout évident que la BNP soit une entreprise française, mais c’est la plus grande entreprise cotée à Paris.
La privatisation de GDF se fait au profit d’intérêts en grande partie non résidents. Alors parler de GDF Suez comme d’une boîte française est un gag. L’Etat aura une minorité de blocage ? Je suppose que Pinocchio va nous promettre de la garder ?
Les discours de Lagarde et Cirelli comme quoi les prix resteraient réglementés sont illégaux. Les tarifs réglementés n’existent plus légalement depuis le 1er juillet. Les autres actionnaires pourraient attaquer en justice un actionnaire qui n’agit pas dans l’intérêt de l’entreprise.
Les médias participent à la ruée vers l’argent du contribuable. TF1 enjolive parce que Bouygues vise AREVA après Alstom.
Ceci est la deuxième grande décision politique du quinquennat. Pinocchio a relancé les négociations avec la Turquie après avoir promis « non, c’est non ».
Après cinq ans de mensonges, après avoir dit que jamais GDF ne serait privatisé, après avoir dit qu’il faisait quand même voter la loi par l’UMP pour faire plaisir à Chirac, mais qu’il ne l’appliquerait pas, Pinocchio vient d’abattre son jeu.
Pinocchio vient de démontrer qu’il n’est qu’un bonimenteur, une marionnette vendue à quelques trusts. En tant que français, j’ai HONTE d’un président pareil.
Plus d’infos sur tous ces sujets sur « la forêt des médias » :
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Merci Forest pour la qualité et la précision de l’info !
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@Forestent
D’accord avec vous mais j’aimerais rajouter ceci (qui ne vous plaira peut-être pas, je m’en excuse par avance)...
Les médias sont à mon sens en gros à 70% (l’émission Thalassa par ex. ainsi que quelques autres ne me semble pas concernée), purement et simplement au service des lobbies. Les deux lobbies principaux sont celui des « affairistes » et un « autre » que je vous laisse deviner...
Tous deux sont ’immigrationnistes’. Les affairistes se moquent comme d’une guigne de la France et de son ’identité’, ils veulent juste pouvoir tirer les salaires vers le bas (de même qu’ils sont aussi pour l’entrée de la Turquie dans l’U.E. dans le but de pouvoir développer toujours plus leur bizness). Je vous laisse encore deviner l’intérêt d’une immigration massive de peuplement pour « l’autre » (attention, il faut que l’ordre et la sécurité soient préservés, sinon des mesures drastiques seront prises !!!)...
Il suffit de regarder la télé, notamment les infos et leurs reportages concernant la vie courante des français (le sport, les vacances, la rentrée des classes, l’arrivée du velib, etc...), quelques secondes tout au plus pour réaliser l’effort qu’ils font pour nous amener à accepter le plus naturellement du monde ce phénomène d’immigration. Les problèmes de violence liés à l’immigration sont clairement minimisés. Il y a quelques jours au JT de TF1, JP Pernot a signalé en moins de 10 secondes la bagarre entre bandes à Paris ayant eu lieu la veille (qui a pourtant mené par la suite à un déplacement sur les lieux du ministre en personne).
Très logiquement, par médias interposés ces deux lobbies tirent à boulets rouges du matin au soir sur les partis souverainistes (FN et Villieristes)
On peut noter qu’actuellement le lobby des « affairistes » cherche à amener le Rugby au même niveau de popularité que le Foot : il y a un gros paquet de fric à engranger...
Les médias cherchent ouvertement à manipuler l’opinion, le problème pour eux est que la majorité des français en a bien pris conscience...
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@debase
Effectivement , je n’aime pas, comme vous vous en doutiez. J’ai l’impression que vous cédez à une tendance centenaire de la droite qui consiste à chercher le bouc émissaire de service quand les choses vont mal, ce qui détourne le peuple de ses vrais intérêts. On a déjà vu ça entre 1890 et 1914. Il me semble que nos points de vue sont aussi opposés que disons ceux de Maurras et Jaurès.
« Les deux lobbies principaux sont celui des »affairistes« et un »autre« que je vous laisse deviner. »
Non, je ne devine pas. Mais je vais faire une hypothèse. Supposons que par hasard un lecteur puisse s’imaginer que vous ayez envisagé de désigner ainsi les juifs. Heureusement, je ne me l’imagine pas. Ce serait bête car une vision du monde aussi simpliste n’amène à rien. Si un ensemble d’environ 15 millions de personnes avait une influence déterminante sur le destin des 6 milliards d’autres, ça en dirait long sur la cervelle de ces derniers. Je n’y crois pas du tout.
J’essaye de ne me jamais mêler de ces sujets sur AV car ils finissent toujours en trolls. J’évite en général également les sujets parlant du proche-orient pour la même raison. Il me semble aberrant d’imaginer que la politique US au proche-orient soit dictée par Israel. C’est à mon avis plutôt le contraire.
Quand au « lobby des affairistes », c’est à mon avis tout simplement vous et moi. Bouygues, Arnault, Bolloré, sont des français qui ont du fric, et nous ferions à leur place la même chose qu’eux. Il y a toujours eu des rapports étroits entre pognon et pouvoir, et nous devons simplement veiller à ce que ça ne s’aggrave pas trop. Pinocchio me semble battre des records, mais il n’a pas inventé « l’Etat-UDR ». N’oublions quand même pas que c’est Fabius qui a donné LVMH à Arnault, et DSK qui a donné Aérospatiale à Lagardère.
« Tous deux sont ’immigrationnistes’. Les affairistes se moquent comme d’une guigne de la France et de son ’identité’, ils veulent juste pouvoir tirer les salaires vers le bas (de même qu’ils sont aussi pour l’entrée de la Turquie dans l’U.E. dans le but de pouvoir développer toujours plus leur bizness). »
Il y a du mélange là-dedans. Oui, les gens riches veulent tirer les salaires vers le bas. Non, ils n’ont plus besoin d’immigration pour cela. Il leur suffit d’envoyer le boulot en Chine. L’immigration massive, c’était dans les années 1960, et ça a été fait par de Gaulle et Pompidou. A l’époque, ça rapportait. Maintenant, c’est fini. Ca a bien sûr été une erreur historique, mais elle est faite et on ne reviendra pas dessus. Taper sur les descendants de ces gens qu’on a fait venir exprès ne sert à rien et ne nous apporte rien.
Pourquoi la Turquie ? C’est un moyen de flinguer l’Europe politique, l’Europe-puissance. C’est une démarche atlantiste. La Turquie a été un pilier de l’OTAN contre l’URSS. Ca a été un allié US au proche-orient, bien que la politique de Bush soit destinée à remettre cela en cause à terme.
« Je vous laisse encore deviner l’intérêt d’une immigration massive de peuplement pour »l’autre« »
Pas compris.
« par médias interposés ces deux lobbies tirent à boulets rouges du matin au soir sur les partis souverainistes (FN et Villieristes) »
Ce n’est pas parce que les médias tirent sur le FN que le FN a raison. A mon avis, les idées du FN sont mauvaises, parce qu’elles détournent un conflit social légitime vers un conflit racial stérile et dangereux.
Il n’y a d’ailleurs pas que le FN et le MPF comme souverainistes. A mon avis, le moins mauvais à droite était Dupont-Aignan. Il ne s’est même pas fait taper dessus. Il a été ignoré. Il était sur le fond plus dangereux pour Pinocchio que Le Pen.
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Cet article, au demeurant, intéressant, en ce qui concerne les éléments techniques, me parait fort discutable sur le plan des analyses qu’en tire l’auteur, ainsi que plusieurs commentateurs. 1) Notre pays vit dans un système de démocratie représentative. Dans ce système, les citoyens délèguent une partie de leurs pouvoirs à des représentants, députés qui composent le parlement, président qui dirige l’exécutif. 2) Si nos représentants sont achetés par des intérêts financiers, c’est que nous les avons choisi sans prendre assez de précautions. Donc, la première proposition de l’auteur de l’article, qui dit vouloir rendre le pouvoir de décision au peuple, revient à remettre ce pouvoir entre des mains qui, de fait, n’arrêtent pas de se tromper car ce même auteur, affirme que cette situation est pérenne depuis de nombreuses années. Quel avantage le simple citoyen retirera-t-il d’un tel changement ? 3)Concernant la fusion de Suez et de GDF, ainsi que les participations croisées de Messieurs Desmarais, Frère, et Arnault dans le capital de plusieurs entreprises qui revêtent une importance majeure mondialement, que dire ? De tout temps, la planète a été dirigée par des individus plus ou moins doués. On peut cependant constater que la fin du vingtième et le début du vingt-et-unième siècle se sont déroulé sans conflit majeurs en Europe de l’ouest. Peut-être ces dirigeants sont-ils moins sanguinaires et plus commerçants que les précédents ? En tout cas, de manière certaine, et ce depuis la nuit des temps, partout ou une société base ses valeurs sur le commerce et les échanges, elle est beaucoup plus sereine et paisible que lorsqu’elle choisit le dogme et la terreur.
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« partout ou une société base ses valeurs sur le commerce et les échanges, elle est beaucoup plus sereine et paisible que lorsqu’elle choisit le dogme et la terreur »
Ce n’est pas une tautologie, ça ? « Partout où une société base ses valeurs sur la musique, elle est moins guerrière que lorsqu’elle choisit l’escrime. »
Une société choisit-elle entre commerce et dogme ? Entre commerce et terreur ? Le commerce ne peut-il être un dogme ? N’y a-t-il pas de société qui joigne commerce et terreur ? L’Angleterre victorienne qui « commerçait » avec l’Inde, qui importait l’opium en Chine était-elle paisible ? Les phéniciens n’étaient jamais guerriers ?
Désolé, je n’achète pas sans complèment de définition.
La crise de 1929 parmi beaucoup d’autres a montré que les problèmes du commerce peuvent engendrer la violence.
La fin du 20ème siècle a peut-être été paisible en occident, mais elle n’a jamais connu une année sans guerre. Pour mettre l’accent sur les dommages collatéraux des échanges commerciaux paisibles, rappelons que la guerre Irak-Iran a sans doute fait plus d’un million de morts.
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Pour compléter, prenons la France de Louis XIV par exemple. Lorsque les souverains de l’Europe s’agenouillaient devant le « Roi soleil », le peuple pleurait dans les provinces, affamé, malade, étouffé par le poids de la fiscalité. La France de 1685 étaient centralisée, les provinces étaient soumises aux pouvoirs des intendants et des sous-intendants du Roi, Colbert y avait installé les manufactures royales, ces entreprises publiques avant la lettre, qui produisait sans discernement, sur la base de cahiers des charges décidés à Paris. Des indices précis comme le taux de population au Km carré montre bien que la France d’alors patinait sérieusement (40 habitants) Prenons la Hollande contemporaine de cette époque. Chacun s’emploie à produire et à vendre. Les vaisseaux de la flotte exportent draps, produits agricoles et autres productions nationales. Bien que Guillaume d’Orange, futur Roi d’Angleterre n’atteigne pas la renommée du Roi Soleil (et de loin), il est peu contesté que les gens du peuple vivait bien mieux au quotidien que leurs voisins de France. Antagonisme entre les trames sociales et religieuses qui génèrent, ou bien centralisme, dirigisme et rigidité imbécile, ou bien, proximité des pôles de décision, esprit de responsabilité et rétribution large et reconnue du travail bien fait. Réforme et contre-réforme, ... le sujet est si vaste, enfin, chacun trouvera des exemples innombrables pour illustrer l’idée que, dés lors que le pouvoir laisse les citoyens libre de décider par eux-mêmes ,les règles qui doivent leur être appliqué au niveau local, avec en contrepoint de cette possibilité, une responsabilité des personnes désignées sur leurs deniers personnels, les choses vont toujours mieux que lorsque un état centralisateur impose depuis le centre des règles, qui lorsqu’elles atteignent les membres de la communauté, n’ont plus de sens, que pour maintenir dans son statut imbécile, le fonctionnaire qui les applique.
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Je ne comprends plus du tout de quoi vous parlez. S’agit-il de liberté du commerce, de structure administrative, de religion ? Etes-vous en train de nous faire l’apologie du protestantisme comparé au catholicisme ? Quelle est la pertinence économique du fait de comparer la France et la Hollande ?
Votre tautologie initiale semblait insinuer par sophisme que le commerce est créateur de paix. Tout ceci ne le démontre en rien.
Je vous suggère plutôt le 19ème siècle et le combat entre les ricardiens et les mercantilistes. Les ricardiens l’ont aujourd’hui emporté dans les esprits. Et dans les faits ?
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@ Forest Ent : Comme d’habitude, je suis impressionné par la pertinence de votre information, la qualité de votre analyse et votre habileté à éviter les mines anti-personnelles. Une question, toutefois. Au point où l’on en est, ne faut-il pas souhaiter PLUS de pouvoir pour Sarkozy, plutôt qu’une lente érosion de la démocratie ? Plonger avec un seul requin bien nourri, plutôt qu’avec des centaines de piranhas affamés ? Je suis de gauche et je prêche la démocratie depuis 50 ans... mais il faut lire l’Histoire, si on ne veut pas être surpris. J’aimerais avoir votre opinion. Mon mail est sur mon site.
Pierre JC Allard http://www.nouvellesociete.org
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@ debase
« J’avoue être surpris. »
Oui, ça surprend toujours les extrêmes que l’on parle de « lobby financier » sans ajouter aussitôt « juif ». Un peu moins à l’extrême-gauche, et encore ...
« succès mérité de votre intervention »
Merci.
« Il n’est pas possible de nier que la plupart des émissions politiques ou un tant soit peu ’intello’ dans les médias sont animées par des juifs »
Si vous voulez. Ca m’est indifférent. Vous confondez le virtuel et le réel. Vous prenez le speaker comme le créateur d’un message. Vous prenez Bruce Willis pour un policier. Ceux qui définissent la ligne éditoriale sont les actionnaires et les annonceurs, et c’est à eux que j’ai consacré mon site.
Bouygues, Arnault, Pinault, Bolloré, ... Ca fait bien des bretons. D’ailleurs Pinault et Bolloré ont commencé leur business en Afrique. Dois-je en déduire que c’est un atavisme hérité du commerce triangulaire ? Ca doit expliquer pourquoi les autoroutes sont gratuites en Bretagne. Et le rôle de PPDA. J’ai souvent remarqué aussi la sur-représentation des Corses dans les fonctions administratives et électorales : Tiberi, Dominati, Mariani, ...
« Ne constatez vous pas l’origine réelle du bourrage de crâne continuel auquel nous sommes soumis concernant la nécessité d’une immigration importante ou de cette apologie du métissage à terme des français, présenté comme inéluctable ? »
Ben non. Moi, ce que je constate, c’est surtout que l’actuel président s’est fait élire en reprenant en gros le discours du FN.
Non, je ne vous suis pas, pour des tas de raisons.
La première est l’histoire. A tous les lieux et toutes les époques, quand un pouvoir a eu des problèmes, il a toujours trouvé quelque minorité à désigner à la vindicte des Pierre le Fou pour tenter de se tirer d’affaire. Philippe le Bel n’a pas craché sur l’or des templiers et des juifs qu’il a fait brûler. Mais sinon, ce sont les arméniens, les maures, ... Le « lobby financier » s’accommode très bien du racisme et de l’antisémitisme. Il a prospéré sous le nazisme, qui a poussé à son paroxysme l’imbrication fric-pouvoir. Les magnats français s’en sont très bien accomodés, et ont regardé sans commisération partir vers les stalags un Marcel Bloch (dont j’égratigne souvent le fils chrétien Serge Dassault). C’est un « moindre mal » si ça défoule la populace.
Ensuite, ça ne résiste pas à l’examen des faits. Pourquoi se faire des noeuds au cerveau pour expliquer une convergence d’intérêts entre Desmarais, Frère, Arnault, ... ? La monarchie saoudienne, l’émirat du Qatar, les banques japonaises sont « aux mains des juifs » ? Warren Buffet et Bill Gates ?
« Il est évident que cette communauté s’oppose aux mouvements souverainistes et prône l’immigration. »
Ben non, ce n’est pas du tout évident.
« obligation de mettre en scène une France ’diverse’ et ’métissée’ ? »
C’est objectivement le cas depuis longtemps. Ca fait partie des mesures d’intégration. Comme les US en ont fini par venir aux mesures d’intégration après avoir pratiqué l’apartheid jusque vers les années 1970. Il n’y a pas vraiment le choix. Une guerre civile ne fait pas de gagnants.
« cette communauté est loin d’avoir en France l’influence qu’elle imagine »
... que vous imaginez.
« il serait fort intéressant de votre part ne nous dire très précisément qui (quel(s) Lobby(ies)) cherche(nt) à favoriser cette entrée (de la Turquie) et pour quelles raisons précises ? »
Etats-Unis, Angleterre, mondialisateurs en général. Pour empêcher que l’Europe soit autre chose qu’une zone de libre-échange. Pour garder la Turquie ancrée à l’occident. Pour tenter de la stabiliser. C’est qui les « mondialisateurs » ? Un milieu très vaste qui inclut la plupart des hommes politiques et businessmen occidentaux.
« il y avait Clémenceau »
qui était il me semble très opposé à l’antisémitisme, qu’il considérait comme une déchéance du sentiment national.
« L’immigration massive n’a pas du tout eu lieu dans les années 60 mais à partir de 76 et s’est fortement renforcée avec la gauche au pouvoir. »
Ca m’étonnerait. Il n’y avait déjà plus beaucoup de demande industrielle dans les années 1980.
« simple affirmation de votre part. Il y a une différence entre ’riche’ et ’affairiste’. »
C’était un peu plus qu’un aphorisme. Pour moi, il n’y a pas des bons et des méchants. Que des méchants, au moins potentiels.
« Pouvoir faire venir en France une main-d’oeuvre manuelle aussi bien qu’intellectuelle (informaticiens, comptables, etc...) acceptant presque n’importe quel salaire est très intéressant pour le MEDEF. »
« L’immigration choisie » est une Sarkozysterie, c’est à dire un truc fumeux qu’il a cru voir aux US et essayé de pomper. En fait, les US ne choisissent pas vraiment leur immigration, et le « mur » n’y changerait rien. Par contre, leurs universités attirent plus que les notres, mais c’est un autre sujet.
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@ Pierre JC Allard
« ne faut-il pas souhaiter PLUS de pouvoir pour Sarkozy, plutôt qu’une lente érosion de la démocratie ? »
Alors celle-là, je dois dire que je ne m’y attendais pas !
Je souhaite plus d’honnêteté dans les affaires et la politique. Le reste ...
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@Forestent
Vos réponses sont à l’emporte-pièce !
Je n’ai même pas dit, car je ne le pense pas, que le lobby juif présent dans les médias représentait la finance internationale...
Il défend les interêts de cette communauté un point c’est tout.
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« Vos réponses sont à l’emporte-pièce ! »
Euh ... il m’était difficile d’être beaucoup plus détaillé sans entamer un roman.
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@P.Renève
Vous avez trouvé le moyen de faire supprimer mon post, honte à vous ! La boboïtude bien-pensante a encore frappé !
Je constate avec une grande amertume sinon presque de l’écoeurement que sur Agoravox, parait-il un espace de liberté où chacun est censé pouvoir s’exprimer librement et dire le fond de sa pensée, dans le but avant tout de faire avancer la démocratie dans notre pays qui en a bien besoin, la censure est bel et bien pratiquée !
Il s’avère en particulier impossible d’y exprimer l’opinion suivante (résumée), vis à vis de laquelle il aurait été possible à chacun de répondre et d’argumenter, les internautes participants étant considèrés comme des adultes à même de juger :
Il existe en France un lobby juif ayant une très forte main-mise sur nos principaux médias, sans rapport avec les 1% de la population que représente cette communauté, lui permettant d’agir sur l’opinion générale avant tout dans le sens de ses propres intérêts. En particulier et pour diverses raisons qui pouvaient être discutées sont empèchés de s’exprimer tout ceux qui prônent la préservation d’une certaine idée de ’nation française’ ayant sa propre identité, sa culture dont ils ont le droit d’être fier (comme n’importe quel autre peuple au monde) et qui donc s’opposent à cette idée de la soit-disant nécessité d’une immigration importante en France. L’opinion est manipulée de manière à ce que cette question reste un ’tabou’, une vérité n’ayant pas à être discutée. Les opinions simplement ’souverainistes’ sont combattues en les présentant comme des positions racistes et xénophobes si ce n’est pire encore.
Jamais je n’ai pu entendre ou voir une émission ou lire un article de presse contestant un tant soit peu cette nécessité alors que d’après un sondage récent 53% (et ce chiffre me parait très en dessous de la réalité) des Français trouvent qu’il y a trop d’immigrés en France. Il suffit de consulter n’importe quel forum pour constater que cette opinion est largement partagée, y compris à gauche.
La démocratie est baillonnée !
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Ce sont les citoyens qui élisent leurs représentants. Et ce sont les habitudes de vie et de consommation qui créent la société où on vit.
Si on ne veut pas de (censuré) qui nous représentent, il ne faut pas voter pour eux.
Et si on ne veut pas une société malade pour nos enfants, c’est à nous de faire attention tous les jours.
Le reste s’apparente aux dialogues de cours d’école : « c’est pas moi c’est lui » ...... pas moi mais systématiquement les autres.
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Nos « démocraties » n’ont que le nom qui les rattachent aux principes d’une réelle démocratie. Comme les concepts de Liberté, d’Egalité et de Fraternité, ne me dites pas qu’ils sont appliqués en France. Le système actuel est une oligarchie, le pouvoir allant à l’argent et aux industriels, avec 60 millions de consommateurs asservis.
D’ailleurs, j’émets des doutes sur la viabilité d’une démocratie à l’échelle d’un pays de 60 000 000 d’habitants, où tous les citoyens se partageraient équitablement le pouvoir politique. Chez les grecs anciens, un tel concept eut paru abérant, conscients de l’impossibilité d’un tel système à cette échelle.
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La question qu’il faut à mon avis se poser est, pourquoi tout se dégrade autour de nous ?
Parce que le peuple n’est plus pris en compte au détriment de multinationale qui maîtrise le marché et donc nos destins.
en France tous les 30 ans, il y a une Révolution ... ça va faire 40 ans que nous sommes en léthargie.
Nous avons rien à attendre de la Représentation du Peuple car ils sont impuissants à répondre aux véritables besoins des peuples.
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Forest Ent, Il est bien dommage et consternant que les francais n’est pas la meme analyse que vous, aussi juste et clairevoyante... C’est malheureusement une veritable catastrophe que nous allons vivre encore 5ans et bien sur plus rude que les annees chirac !!! Allez comprendre cette fascination pour les medias !!!car encore une fois, sarko n’a pas gagne les elections mais c’est un systemMediaque qui a remporte les elections et ils y ont place une marionnette...
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comme aux USA,en 2000.....on connait la suite,un désastre .....
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Vous dites justement
« La pratique de lobbies (ou « lobbys » dans certains articles de la presse française) se généralise »
Oui,mais ces lobbies existent depuis des années et ils ont faient leur beurre durant les « années socialistes ».
La dernière fois qu’il y a eu un vrai crack boursier rampant (la net économie) les socialistes étaient au pouvoir !
Pourquoi les socialistes n’ont-ils rien faient pour limiter le pouvoir des lobbies ?
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geko 7 septembre 2007 18:42@Lerma ...et continuent de ne rien faire !
Je pense que l’article refusé par Agoravox concernant les targiaires politiques et le concept de transversalité prend ici tout son sens !
Au niveau même de notre parlement les assistants des parlementaires sont régulièrement invités par des lobbyistes à des séminaires moyennant rémunération !
Les veaux on voté pour leur boucher ! meuhhh et la lame est bien aiguisée !
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Les systèmes actuels de direction par des élus, quelque soient leur mode de scrutin, privilégient l’ordre établi et limite l’apparition d’idée nouvelle. Les dirigeants sont en général tous issus du même milieu et ont tendance à favoriser leurs pairs.
Ils ont un autre point faible, c’est la corruptibilité. Il est plus facile de graisser la patte à une personne bien placée que de convaincre une population entière.
Cela dit, je ne vois pas par quoi remplacer le système ?
Slts, Xavier
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@ Xapon : Voir mon commentaire plus haut et le lien qui conduit à une vingtaine d’articles (courts !) sur une nouvelle démocratie. http://nouvellesociete.org/6.html
Pierre JC Allard
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Article intéressant, qui souligne entre autres un vrai danger potentiel :
« Désormais la situation est créée pour permettre qu’un jour les actionnaires des ces entreprises, qui interviennent dans les domaines stratégiques, se révèlent être des représentants des pays situés sur d’autres continents, opposés aux intérêts des citoyens européens. »
Pour ce qui concerne le lobbying permanent des grands groupes multinationaux près des instances bruxelloises, il faut lire l’étude de Jennar, expert européen : « Europe, la trahison des élites »(Fayard)
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A noter toutefois que la pratique du lobbying au parlement européen est nettement plus encadrée que celle sur le parlement français. Au parlement européen il n’y a pas trop intérêt à ce qu’un politique se fasse prendre en délit de discussion avec un membre d’un lobby dans le café du coin. Autant dire que l’exemple de l’invitation à un match de foot de coup du monde est innimaginable à Bruxelles.
Je pense qu’il ne faut pas stigmatiser le lobbying, il est en quelque sorte necessaire et inéluctable en revanche il faut mettre en face un contre-poid. Le véritable problème est qu’il est donné aux politiques un unique point de vue pour leur permettre de prendre des décisions. Sur tout les sujets, des autorités indépendantes de la société civile se doivent d’avoir la même force de parole que les industriels. Dans les deux cas c’est du lobbying. Lobbying civil contre lobbying industriel. Un point de vue qui défendrait avant tout des intérêts économiques contre un qui défendrait la société civil. De plus il est évident qu’il faut être intraitable en cas de collusion avérée.
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@ Justin
Si vous lisez Jennar, vous verrez que cela ne se passe pas dans les cafés , autour d’une Stella Artois...
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Le parlement européen est plus corrompu que le parlement français. Il n’interdit pas aux députés de traiter de leurs propres intérêts. Voir par exemple Janelly Fourtou et EUCD. Le lobbying y est peut-être « encadré » mais d’une efficacité redoutable.
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Je reconnais ne pas savoir exactement ce qu’il en est des faits au parlement européen mais qu’importe. Le lobbying existe et existera toujours sous une forme ou sous une autre. Mon commentaire visait juste la stigmatisation du terme. La vraie question à se poser est : de quel lobbying voulons-nous ?
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Bonjour,
Très bon article, suivi de mêmes commentaires... Stradiuvarius, exellent de Forest end ! tous en plus ! évidemment.
Le gouvernement belge perd son droit de véto face à la nouvelle fusion Suez- Gaz de France. Cet exemple n’est qu’un élément dans une mouvance générale.
Quels sont les moyens de contrer les corollaires augmentations de tarifs si même les gouvernements sont incapables de résister ? Serait-ce l’annonce d’une vision apocalyptique de l’économie homophage ?
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Moi j’adore le lobying ! J’ai pas trouvé mieux pour avoir un ordinateur ultra performant à bas coût, les logiciels qui vont avec et internet illimité à 30€/par mois et j’emmerde les gauchistes et autres altermachin qui me font la leçon sur internet avec un PC qui si ça se trouve est encore plus gros que le miens !
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tu me fais pitié......
pauvre de toi !
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S7si vous voulez faire adopter vos idée en faveur de la démocratie la meilleurs maniere serait de constituer un groupe de pression
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S7si vous voulez faire adopter vos idée en faveur de la démocratie la meilleurs maniere serait de constituer un groupe de pression
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M’enfin voyons, ils n’ont pas d’idées en faveur de la démocratie mais en faveur de la gauche, c’est différent. Je suis surpris que vous moebius soyez tombé dans le panneau.
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@ Moebius
Bonjour, très bonne iddée de constituer un groupe de pression... mais c’est déjà le rôle du gouvernement non ?
Bien à vous.
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écoute petit écervelé,la gauche et la droite on s’en bat les couilles,tu veux vivre dans un monde à la Brazil.Bladerunner,1984 de Georges Orwell.tu es mazo ou quoi ?tu ne vois rien venir ?on ne joue pas à colin-maillard, ouvre les yeux en grand,et tu verras ta révolte monter,mais est-tu vraiment encore capable de le faire ?
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@Barbathoustra
Mais laissez donc Barbathoustra, il est content il a eu un O-R-D-I-N-A-T-E-U-R !! Waouououw !! Le lobbying, c’est gé-niaaaal !! Allez Steevie, achètes un jeu et ne viens plus nous emmerder sur Avox stp.
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Allez,chiche,un référendum pour renvoyer ce personnage au service psychiatrique et aux médecins à qui il a du faussé compagnie lors d’un aprés-midi arts plastiques/peinture en plein air...
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Quand on parle du lobby, ont aperçoit toujours le bout de son nez !
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Je crois que le lobbies est dépassé depuis longtemps nous sommes entrée dans une nouvelle ère voulu d’ailleurs par la majorité des français. Alors l’on peut les suspecter d’être de grand ignorant de la complexité du ou des pouvoirs socio politico économique et ainsi de n’avoir pas su décrypter cet avènement que tu rapportes.
C’est ainsi que le CNPF (acronyme) est devenu MEDEF. Le Conseil du Patronat français, terminologie dans laquelle s’affirme le poids de l’autorité de celui qui commande dans son seul intérêt (image péjorative du profit), a opté pour une image plus fluide et moderne : Le Mouvement des Entreprises de France.
A la suite de ce changement j’avais écrit en 1999 :« cette idée de mouvement signifie : nous sommes agissants, nous faisons vivre les entreprises qui vous emploient (sous-entendu ses dirigeants), les entreprises agissent (sous-entendu la structure collective), mais elle signifie également beaucoup plus que cela.
En effet, la captation par l’entreprise du mot mouvement a une connotation sociologiquement importante, celle d’entreprise collective visant à établir un nouvel ordre de vie ou y résister pour maintenir un ordre de vie existant, Cette vision de l’entreprise beaucoup plus dynamique dilue, dans l’intérêt collectif de l’entreprise qu’affirment les caractéristiques de la Société Anonyme, la notion de profit personnel.
Ainsi, à partir du sigle CNPF, qui est le reflet d’une organisation corporatiste, défendant ses intérêts particuliers, nous passons au sigle MEDEF qui affiche une volonté de développer son ordre de vie. Dans cette logique des candidats du MEDEF se présenteront un jour au suffrage universel.
A mon sens l’intervention du président aux journées du MEDEF vient corroborer l’analyse que j’avais faite ne sont temps. Il va se faire le mettre du jeu de rôle du MEDEF.
Nous connaissons tous le sens des mots social et économie, je les mets dans cet ordre, parce que je considère que c’est l’ordre naturel du développement de notre espèce, de l’organique vers le mécanique, et c’est notre comportement social qui a permis le développement économique, et non l’inverse.
Sauf que l’instauration de règles économiques (telle le plan comptable, la comptabilité nationale etc.) conditionne en retour le social. Nous sommes donc en passe de dire que dorénavant les règles conduisant à la compétitivité des entreprises seront le nouvel ordre social du pays. Il faut donc s’attendre au pire, si nous pensons que construire une Europe compétitive sur le même terrain économique avec les mêmes approches libérales que celles développées par l’économie américaine est le meilleur moyen de voir l’avenir, je souhaite bien du plaisir aux futures générations. Cela, parce que pour surpasser l’économie américaine dans ses rapports conquérants, il nous faudra être meilleur qu’elle, et vu les effets déviants que nous pouvons constater par son approche libérale, il faut nous attendre au pire de nous même.
Pour rester dans la caricature, même si l’on s’abrite derrière l’outil et la structure, la décision de sa mise en œuvre reste humaine. Aussi, quand certains hommes nous expliquent qu’une fois aux commandes d’une organisation productrice, cette humanité doit s’effacer devant les exigences productivistes, nous avons conçu une espèce « d’avorton androïde cérébral » qui décline toutes ses limites d’acteur social. Alors, quand certains avancent l’idée de gérer l’État comme une entreprise, l’idée est effrayante.
En clair, un système issu de l’homme sera toujours insuffisant pour lui donner toute sa dimension si nous y restons soumis. Et ce n’est pas parce que nous remplacerons notre gestion sociale humaine imparfaite par une gestion comptable « pseudo scientiste », pourvoyeuse de prétextes égoïstes sélectifs, qu’il en ira mieux.
Notre intelligence en concevant « l’entreprise », a conçu un merveilleux outil qui est un outil créateur de biens et de services à notre usage, et où notre intelligence devrait y trouver sa fonction d’utilité essentielle produire pour satisfaire nos besoins, mais nous continuons à reléguer cette fonction au rôle de subsidiarité de recherche de la richesse. C’est pourquoi, si nous devons y travailler dans des structures plus ou moins élaborées, il ne faut pas perdre de vue que l’intérêt auquel cet outil contribue aujourd’hui, animé par ceux qui le dirigent, est à finalité lucrative.
Pourtant, ce n’est pas l’outil qui dirige l’entreprise, mais bien les hommes. Les hommes avec leurs difficiles relations envers leur « Pouvoir », un pouvoir qu’ils éduquent d’esprit de domination des uns envers les autres, cela même au travers de tous les instruments de leurs créations, instruments qu’ils figent pour les servir, lorsqu’ils en retirent une toute-puissance.
Cela conduit les hommes à prendre, à la fois le risque du suicide égoïste à titre individuel ou y conduire une société quand le fait devient majoritaire, et de se maintenir par l’organisation industrielle dans un suicide altruiste (être accro du travail, ou y sacrifier sa vie, recherche permanente de la croissance).
Il en est ainsi de l’organisation de l’entreprise qui s’est personnifiée effaçant de ce fait l’individuation (individualisme socialisant, ne pas confondre avec le socialisme politique) de la plus part de ses membres, pour n’en retenir que ceux qui pratiquent l’individualisme excessif (ne vivent que pour l’entreprise, l’esprit d’entreprise) conduisant au suicide égoïste ou altruiste, ceci par l’usage des mots et de la dialectique, au service d’un but individualiste, qui les pousse à croire que chacun pourrait exister sans les autres. Ce qu’ils n’en retirent en fait, n’est que le choix d’une mort.
Ainsi, l’organisation économique ne peut qualifier ce que nous sommes, elle n’est qu’un moyen de parvenir à la réalisation, à la production, et à la satisfaction de nos besoins et désirs humains.
Et parmi cela, celui important « du rêve absolu » de chacun. Un rêve pour lequel, quand nous ne prenons pas le temps et les moyens pour le construire, certains d’entre-nous nous vendent à sa place des illusions qui nous empêchent de voir que nos rêves sont accessibles.
Par exemple de voir que l’existence n’est pas être corvéable à merci. Si le MEDEF et si social que cela, alors qu’il rémunère à de justes salaires les salariés des pays ou il produit à des coûts misérable.
Un jour je proposais à une commission sociale que le CNPF d’alors créer un fond de solidarité inter entreprise pour venir en aide à celles qui rencontrent des difficultés conjoncturelles ou structurelles passagères. La réponse fut cinglante, nous, quand nous voyons un conçurent en difficulté nous attendons de le racheter pour un Francs symbolique.
Alors la démocratie c’est bien elle qui a installé les hommes politiques de hier et d’aujourd’hui.
On pourrait dire qu’en démocratie le pouvoir des citoyens c’est de transmettre le pouvoir de décision, par le suffrage, à un certain nombre d’entre eux. Ceux-ci seront de fait investis, revêtus de l’autorité à laquelle devront se soumettre les citoyens eux-mêmes durant une période renouvelable qu’ils se fixent aux travers de règles qu’ils se sont définis (constitution).
Dans son article 2 du titre 1 la constitution est « gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple ». L’exercice du pouvoir individuel de fait s’ordonne au travers de leur participation dans des associations politiques dont le but est de regrouper les points de vue qui s’accordent pour élaborer un projet politique.
L’obtention d’un suffrage majoritaire pour ce projet lui conférera, en tant que moyen, le pouvoir d’accéder à l’autorité et au commandement qui exigeront obéissance. De fait aucun citoyen ne dispose de la réalité de son pouvoir en dehors du moment de l’expression du suffrage.
Cependant il dispose du temps de la législature des gouvernants auxquels il le transmet, les moyen de le redéfinir, le conforter ou le contester au travers « d’organisation associative » que tu nommes groupe de pression et de la liberté de penser et d’écrire qui s’appele propagande ou débat d’idées. Dans ce cadre, l’Entreprise dispose des mêmes moyens avec une inégalité financière de fait par rapport au simple citoyen, et elle dispose aussi du pouvoir d’autorité sur ses propres possessions (la propriété) que lui a reconnu le pouvoir des citoyens au travers des réglementations que ce même pouvoir édicte.
L’autorité de l’entreprise issue du droit à la propriété s’étend aux individus qu’elle emploie, sans que ces derniers ne puissent jamais remettre en cause cette autorité de l’intérieur de l’entreprise. Nous avons donc une organisation démocratique qui déleste le citoyen de son pouvoir direct et une activité économique qui le soumet à son pouvoir absolutiste. Est-ce que le référendum changerait cela. Mais pour quoi pas sous réserve de sévéres restrictions. Tout dernièrement un papy émotionné à juste titre par un fait divers dramatique suggérait d’euthanasier tous les chiens. Imagine que par l’instrumentalisation médiatique la majorité des français soient d’accord, avec un référendum populaire sur le sujet l’on va vers une catastrophe.
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Tu sais que tu parles bien !
Le « nouveau visage » des esclavagistes ?
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Et le CRIF, c’est pas un lobby ?
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il y’a des groupes de pressions pour tout ? caritatives, associatives, commerciaux de droite de gauche et du centre Comment peut on exercer une quelconque influence sans adherer a un groupe qui oeuvre dans un sens ou dans un autre. Je suppose que ces groupe entre en concurrence les uns avec les autres ou au contraire font des alliances ect... tout est ici affaire de rapport de forces, d’influence, de pouvoir et de contre pouvoir. Je ne vois pas en quoi ce jeu pourrait nous exclure de la démocratie. La lutte, les rapport de forces les débat en sont le ferment. La démocratie n’est pas le lait qui doit couler dans la bouche du nourisson. Ce lait qui coule c’est la nostalgie que nous avons de la totalité et de l’Harmonie
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..La preuve il n’y’a qu’écouter sur ce fil ces zones et ces jeux d’influence qui tentent de se constituer et qui entre en conflit les unes avec les autres..Moi pour la gauche plutot
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Très bon article, en particulier la première partie. Excellent commentaire de Forest End.
Je pose une question un peu naïve peut-être : le lobbying ne serait-il pas une forme de « financement des partis politiques » ?
Je m’explique : j’ai mis des guillemets parce que dans l’UE il n’y a pas de partis politiques, ou c’est tout comme. Et c’est là toute l’astuce : le lobbying est un raccourci terriblement efficace en termes d’économie de temps et d’argent. Les puissances financières traitent directement avec ceux qui ont le pouvoir politique, les commissaires, leurs marionnettes comme dit Forest.
Le financement des partis politiques est un délit en France. A fortiori, le lobbying devrait être interdit en UE parce qu’il est encore bien plus que le financement des PP, un déni de démocratie.
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Bon article, bien complété par le commentaire de Forrest Ent.
Toutefois ma question est : Les lobbies ne seraient-ils pas consubtanciels à la démocratie (ainsi qu’à d’autres formes de pouvoir) ? Ils existaient bien à Athènes.
Le détournement du pouvoir au profit des groupes les plus puissants ne date pas d’aujourd’hui et il me semble un peu angélique de vouloir les dénoncer : Comment les empêcher ?
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@ Finael : « »Les lobbies ne seraient-ils pas consubtanciels à la démocratie « »
Pour moi les lobbies sont à la démocratie ce que le vers est au fruit : des parasites.
Le financement des partis politiques est un délit en France puni par la loi. A fortiori, le lobbying devrait être interdit en UE parce qu’il est un déni de démocratie.
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Que faut-il penser des lobbies qui se sont créés par exemple autour du commerce des armes et qui ont obligé l’ONU a accepté des négociations pour l’adoption d’un traité ? =De la campagne pour faire baisser les prix des médicaments essentiels dont MSF a été un instigateur ? Des différents lobbies qui se sont créés autour des G8 pour demander une augmentation de l’aide au développement ? Ce ne sont pas des lobbies qui défendent des intérêts privés. Ils ne sont peut-être pas totalement démocratiques, mais ils sont quand même issus d’un mouvement citoyen. Je reconnais quand même que pour organiser un lobby autour d’une cause juste, il faut de l’argent et des ressources, et qu’il existe un risque de mainmise ou de détournement de la finalité de ces mouvements. Faut-il pour cela les interdire ? Peut-être plus de transparence en la matière permettrait de cerner l’influence des intérêts privés et de les exposer.
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Bonjour,
Il ne s’agit pas d’essayer de contrer les lobbies à la kalachnikov mais plutôt de constater dans le cas présent que le(s) gouvernement(s) est (sont) incapable(s) de protéger ses(leurs) propres citoyens... Il semble que leur(s) pouvoir se soit amoindri au point qu’il(s) ne puisse(nt) lutter d’égal à égal avec ces fameux lobbies ???
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La récente fusion Suez - Gaz de France en est un exemple, dèjà le gouvernement belge y a perdu son droit de veto ! et demain ?
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Oui mais voilà, les français ont élu Sarko est pourtant ils avaient toutes les cartes en mains faire cet état des lieux s’ils l’auraient voulu. Il n’y a pas eu de cachotterie sur les « copains de Sarko ». Seulement la majorité des gens ne votent pas en connaissance de cause du coup le résultat s’en retrouve tronqué car il ne répondra pas ce dont à quoi les gens aspiraient.
Le plus grand danger de la démocratie n’est en réalité rien d’autre que l’ignorance.
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Le commentaire ci-dessus était destiné au post de Forest Ent.
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Réponse pour finael également.
Le point-clé, c’est les médias.
Les choses seraient très différentes sans TF1.
Il se trouve qu’internet permet de se passer de TF1.
Il faut abroger la loi DADVSI !!!
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Il ne fait que confirmer ce que je disais plus haut et qui, comme je m’en doutais, ne m’a valu que des votes négatifs :
« M’enfin voyons, ils n’ont pas d’idées en faveur de la démocratie mais en faveur de la gauche, c’est différent. Je suis surpris que vous moebius soyez tombé dans le panneau. »
Comme quoi, tout n’est que question de vocabulaire sur socialovox. Je le répète, ceux qui pleurent aujourd’hui sur les cendres fumantes de la démocratie, pleurent en réalité l’échec de la gauche et sur la disparition de l’extrême gauche. Ensuite, ont peut regretter que la démocratie se soit mue en un vaste panel de consommateurs mais ça, c’est une autre histoire.
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Ce qui est bien avec Barbathoustra (pauvre Nietzsche ...) c’est le remplacement, dans sa dichotomie intellectuelle, par un grand marché, le libéralisme , en lieu et place de ce qui nous sert de cadre, d’institution, la Démocratie...celle des « cendres fumantes » .
Et l’on assiste (impuissant) à l’irruption, voir l’imposture de l’outil censé créer des richesses, prospérer lorsque cela reste évidemment possible, dans le champ des idées et du conceptuel, sous les hospices du pragmatisme économique ou du réalisme mégalo mondialo Bobo, contre la possibilité qui rend à l’Individu, au citoyen, le choix, donc sa Liberté. Le problème est qu’ils (le marché, les groupes influents, les églises, les Lobbys) n’ont rien à y faire si tant est que s’y décide ou est censé s’y dessiné l’INTERET COMMUN.
Voyez comme l’intention se révèle être in fine dangereuse puisqu’elle substitue un moyen à une fin , la possibilité de consommer ou de s’enrichir, l’irruption du marché comme les Soviets ont jadis fait intervenir le Social dans le déterminisme politique, versus les grands fondements ou les principes organiques qui structurent notre société ou nos institutions . Cela est assez symptomatique du peu de nuance, de la simplification réductrice voir de la bipolarisation conceptuelle érigée en grand principe par le Petit Nicolas depuis l’Elysée : le Bien contre le mal / le marché contre la démocratie /mes amis contre mes ennemis / Bush contre Sadam / la gauche contre la Droite/ l’empire du bien contre le grand Satan/ mon voisin contre moi etc etc...
On apprend donc avec lui, mais sur Agoravox on en apprend tous les jours, que l’homme est finalement réductible à la marchandise qu’il consomme et uniquement cela. Et quand on place son cœur ,ses idées et ses projets à la hauteur du prix de son PC ou du coût d’abonnement de son ADSL, on est évidemment loin de ce qui rend à « l’animal politique » qu’est l’homme consacré sur l’Agora Athénienne il y a 25 siècles son originalité, sa grandeur, sa liberté voir même sa raison d’être ...
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Je viens de proposer un article le 06 /09 sur la dérégulation des tarifs. Celui-ci est très clair sur ce qui attend chacun de nous.
Il faut savoir aussi si vous changez quoi que ce soit à votre contrat initial d ’EDF, si vous avez un compteur de 6 KW et voulez passer à 1O KW cela vous vaudra un nouveau contrat aux tarifs dérégulés.
De même si EDF GDF vous propose un contrat de type concurrentiel, vous faites jouer votre éligibilité, donc, FINI le tarif régulé.
Ne plus rien changer, niet à tous si vous voulez conserver le tarif régulé.
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L’électricité n’est pas assez chère de toute façon. Se prétendre écolo et vouloir le maintien d’une énergie de gaspillage bon marché est une fumisterie sans nom.
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Et j’emmerde ces hypocrites de gauchistes et alters qui ne sont qu’une bande d’hypocrites qui n’ont pas les couilles d’ouvrir la fenetre en grand et d’y balancer leur PC ! Et j’emmerde avec les fachos de bellaciao et cie qui tentent d’annexer agoravox !
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Tu vois des « gauchos » partout, gars !
T’es pas encore sorti des vieux clichés !
Il y a certes des « gauchos » très cons... qui ont rejoint et des plus intelligents !
C’est comme à « l’extrême-droite », il y a des fafs pro-sionistes et islamophobes des caves à vin, comme toi et des plus intelligents comme Soral, Jean-Marie Benoist et Christian Bouchet, nationalistes-révolutionnaires !
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et encore, vous n’avez pas parlé du lobby des ploucs qui fait un malheur sur Agoravox avec son concours de la photo du plus lay !
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En grande partie d’accord sur ta première partie d’article, en particulier sur le lobby de Suez à propos de la fusion Suez-GDF, qui va créer un oligopole privé alors que Bruxelles souhaitait ouvrir la concurrence à cause d’un monopole public. Bref, retour à la case départ, avec une conséquence plus grave pour les citoyens : une augmentation incontrôlée des prix.
En ce qui concerne les biocarburants, notamment l’éthanol, je préciserai que le lobbying qui a poussé le développement de ce carburant « propre » au Brésil a permis à l’industrie agroalimentaire de réduire la production de maïs alimentaire au profit de celui destiné au carburant. Conclusion : le prix du maïs va flamber et les pauvres ne pourront plus s’en offrir pour MANGER. De comment faire passer l’intérêt général de la planète au profit de l’industrie agro-alimentaire.
Là où je suis en désaccord avec toi, c’est à propos de tes solutions : les référendums, s’ils ont quelque chose d’a priori ultra démocratiques, sont liés à un piège terrible, qu’on a pu remarquer autour de celui consacré au référendum européen. En gros, si vous ne votez pas comme on vous le dit (« on » = les éditorialistes, les TV, les hommes politiques), l’apocalypse politique s’abattra sur vous. C’est une autre forme de lobbying qui s’apparente à du chantage. Et si, comme dans le cas cité ci-dessus, les gens votent effectivement contre le projet qu’on nous imposait, et bien ce n’est pas grave : on reviendra à la charge, et cette fois-ci on vous retirera le droit de vous exprimer. Et puis, au mieux (ou au pire, c’est selon) on refaisait un référendum, on recommencera jusqu’à ce que vous craquiez.
Bref, je trouve le référendum assez dangereux. Et je ne suis pas sûr que le référendum d’initiative populaire change la donne. Sans oublier que la plupart du temps, les sujets abordés sont si complexes que les gens n’osent pas s’y intéresser ou ne comprennent pas tout. Normalement, la démocratie implique d’être au courant de ce pour quoi ou pour qui on vote, donc un « bon » démocrate qui n’est pas au courant devrait s’abstenir. Quel paradoxe n’est-ce pas ?
Aux USA, il existe souvent des référendums au niveau des Etats, qui ont lieu souvent au moment d’élections de personnes politiques. En gros, « pour ou contre l’avortement ? »,« pour ou contre l’ouverture d’un centre culturel ? ou »pour ou contre enseigner le créationnisme dans les écoles ?" Où quand parfois, le populisme poussé à l’extrême a ses limites, ses perversions ou ses risques. Si on avait demandé aux gens par référendum le sort de certaines avancées sociales, l’homosexualité serait encore un délit, et la peine de mort serait encore appliquée.
Il faut parfois laisser le courage politique s’appliquer à nos dirigeants. Je sais que ça peut être voeu pieux, mais avec un peu d’abnégation et de volonté, les choses pourraient évoluer !
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la Franceest remarquable, parce qu’elle donne des leçons de démocratie à toute la planète alors qu’elle représente de plus en plus un terreau pour toutes les multinationales dont de nombreuses worldcompagny françaises, Elf, Accord, Areva, Vivendi, et maintenant Suez GDF, j’oubliais GDF, les sociétés liées à l’eau, et bien sur nos grandes surfaces....
nous devons quand meme etre tres interessants malgré tout ce l’on nous dit, sinon nous n’aurions pas une telle concentration de trusts en France. mais si vous écoutez madame Parisot alias madame Demago, il faut encore des allègement pour ces grands groupes, on pense à Total, les assurances et autres qui font des records de bénéfices chaque année !! j’oubliais Arnaud et Pinaut dans le luxe...
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Je me permets de réagir pour apporter quelques précisions suite aux commentaires.
Et je précise que je suis immensément honoré qu’il se trouve des lecteurs qui se donnent la peine de bien vouloir lire les modestes contributions je j’apporte ici pour l’échange démocratique d’opinions. Je me réjouis de tout commentaire qui apporte une contribution constructive à la discussion démocratique et qui nous permet d’avancer vers la vérité, quel que soit le sens de cette contribution : en accord ou en opposition avec mes opinions.
Je partage par exemple l’opinion affichée par certains commentaires : les lobbies ont toujours existé. Même dans l’Athènes antique, même à notre époque à gauche ou à droite, ou à l’extrême gauche ou à l’extrême droite.
À ce propos, mais c’est une digression sans importance pour le sujet de l’article, notons que dans l’Athènes antique, la définition de la démocratie véritable était bien connue mais n’était pas appliquée. La démocratie athénienne était une « démocratie réservée à une élite », on pourrait aujourd’hui dire une « démocratie oligarchique » ou tous simplement une « oligarchie ».
Mais revenons au sujet de l’article et à la constatation déjà faite : les lobbies ont toujours existé. Comment empêcher les agissements par définition antidémocratiques des lobbies ?
Dans l’article je donne quelques idées pour solutionner le problème. La solution serait dans la mise en place du système politique qui respecterait les deux conditions de la démocratie véritable :
- tout citoyen a le droit d’exprimer et de propager des opinions ou des idées quelles qu’elles soient, sans censure, sans interdit ;
- toute décision politique doit être prise conformément avec l’opinion de la majorité des citoyens. Cela signifie que lorsqu’il y a un doute toute décision politique doit pouvoir être soumise à la validation par la majorité des voix des citoyens qui désirent s’exprimer, donc le référendum d’initiative populaire doit être garanti sans restriction.Ces deux conditions sont indissociables.
Concernant la première condition - dans une démocratie véritable il ne doit pas y avoir de limites à la liberté d’opinion donc à la liberté d’expression - l’article « La liberté d’expression est une condition de la démocratie » explique pourquoi il doit en être ainsi :
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=28714
Quant à la deuxième condition, elle signifie que la démocratie véritable inclut la démocratie directe.
La démocratie directe, avec la généralisation du référendum d’initiative populaire, n’élimine pas les éléments de « démocratie représentative » ni les éléments de « démocratie participative ». La démocratie directe laisse aux uns et aux autres la possibilité de faire des propositions et laisse aux politiques la responsabilité de gérer les affaires de la communauté au quotidien. Mais la démocratie directe, avec la possibilité de déclencher à tout moment un référendum d’initiative populaire, exerce sur les politiques et sur les lobbies le contrôle du respect de la règle démocratique : « pour toutes les questions qui touchent la communauté c’est la volonté de la majorité des citoyens qui décide ».
C’est cette dernière phrase que j’aimerais souligner car elle énonce quel est le médicament qui est de nature démocratique et qui est efficace contre les lobbies, les groupes d’influence ou les groupes de pression de toute sorte.
Affirmant cela je me permets donc de réagir aux commentaires qui mettent en doute le bien fondé de la généralisation des référendums d’initiative populaire.
Si les décisions doivent être réservées à une élite, alors la démocratie n’existe pas. Rappel : en démocratie toutes les décisions doivent être conformes aux désirs de la majorité des citoyens, de tous les citoyens qui souhaitent exprimer leur volonté. Si la règle est que les décisions politiques doivent être seulement conformes aux désirs d’une certaine « élite » alors on ne se situe pas dans un système démocratique.
Je précise tout d’abord que je reconnais à chacun le droit d’opinion. Par conséquent je reconnais que les lecteurs de mon article peuvent exprimer leur opinion contre la démocratie véritable. Chacun est libre d’être pour ou contre la démocratie.
La démocratie n’est pas le seul système politique envisageable. On peut par exemple argumenter en faveur de la dictature éclairée. Mais qui décide que tel dictateur est éclairé et que tel autre mène vers le désastre ? Qui peut de façon certaine prouver à l’avance que tel politique, seul contre la majorité, a raison dans l’absolu, à très long terme, en harmonie avec les finalités de l’univers.
On peut remarquer que dans la démocratie la minorité subit, alors que dans la dictature la majorité subit. Entre faire subir la minorité ou la majorité, quel est le choix le plus humain ?
Les dirigeants politiques de l’Union européenne et des États membres affirment qu’ils sont en faveur de la démocratie.
Si on déclare être pour la démocratie, alors il faut en appliquer ses règles. Il faut notamment respecter ce que veut la majorité des citoyens.
On dit parfois que c’est un mythe démagogique de faire croire que les masses ont une intelligence collective. On appuie cette affirmation en faisant remarquer que ce sont les individus, et pas les foules, qui ont fait des découvertes scientifiques ou ont élaboré des programmes et établi les plans et organisé les communautés à la poursuite d’objectif pour les faire progresser.
À cela il faut répondre clairement que si nous voulons vivre en démocratie, alors même les individus les plus éclairés ne doivent pas imposer leurs opinions contre la volonté de la majorité. Face à plusieurs individus éclairés mais aux idées opposées, chacun convaincu de la justesse de sa conviction, personne ne saurait être l’arbitre qui dira de façon certaine qui a raison dans l’absolu, à très long terme, en harmonie avec les finalités de l’univers. Parce que l’être humain qui serait l’arbitre suprême n’existe pas, la solution démocratique est que la volonté de la majorité doit départager pour choisir quelle direction doit prendre la communauté. Ceux qui dirigent la communauté ne doivent sur aucun point, par aucune loi, être en opposition avec ce que veut la majorité des citoyens.
Le fait d’accepter cette règle de la démocratie évite la guerre civile et les coups d’État.
De façon collective, la masse des citoyens n’est peut-être pas souvent génératrice d’idées constructives. Les grandes idées qui apportent le progrès à la communauté viennent souvent d’individus qui sont capables d’exposer leur vision, de l’argumenter et de convaincre les citoyens. Ces individus font progresser l’humanité parfois en étant au départ contre l’opinion du plus grand nombre. Mais il est important en démocratie que ces individus n’imposent pas leurs idées contre la volonté de la majorité des citoyens : ils doivent convaincre les citoyens et c’est toujours l’opinion du plus grand nombre qui doit décider.
J’insiste sur le fait qu’en démocratie ce qui compte, la règle d’après laquelle devrait être prise chaque décision qui engage la société à tout niveau - municipalité, région, pays, union de pays - c’est l’opinion de la majorité des citoyens.
En démocratie, le devoir des individus qui représentent le pouvoir - politique, éducation publique, médias officiels - est de respecter la liberté d’opinion et d’appliquer systématiquement et scrupuleusement les décisions qui viennent de la volonté de la majorité des citoyens. Aucune décision politique, aucune loi, aucun traité international ne doivent être contraires à ce que veut la majorité des citoyens.
Sur ce thème j’ai d’avantage exposé mes vues dans mon article « Démocratie participative et poids des lobbies » :
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=21702
Ce ne sont que mes modestes opinions. D’autres citoyens ont des opinions semblables ou opposées.
Je souhaite à présent laisser la place aux commentaires d’autres lecteurs, qui je l’espère décideront encore de se manifester, quelles que soient leurs opinions. Globalement j’ai exprimé ce que je voulais dire sur ce sujet, et à présent j’estime qu’il est souhaitable de laisser les autres citoyens apporter leurs contributions au débat. Je les en remercie d’avance.
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Je n’ai pas tout lu de votre commentaire mais quand vous dites :
« lorsqu’il y a un doute toute décision politique doit pouvoir être soumise à la validation par la majorité des voix des citoyens qui désirent s’exprimer, donc le référendum d’initiative populaire doit être garanti sans restriction. »
Je ne peux qu’affirmer que c’est de l’ordre de fantasme. Vous proposez en quelque sorte ici de prendre des décisions uniquement par référundum car le « lorsqu’il y a un doute » s’applique en permanence. Avez-vous exemple d’un sujet sur lequel le doute n’est pas permis ? En politique, il n’y a pas de bonne ou de mauvaise posture à adopter mais juste des choix à faire.
Dès lors qu’il faudrait tout le temps consulter le peuple, vous voyez bien que : 1) C’est impossible de manière pratique. 2) Le peuple ne pourrait pas se renseigner sur tous les sujets et donc ne voterait en connaissance de cause. 3) Le taux d’abstention atteindrait des records.
Ceci dit, je suis d’accord que sur des grandes thématiques qui concernent la totalité des individus (comme les retraites par exemple) il est nécessaire de passer par un référudum en laissant le temps que la pédagogie soit faite (après peut se poser le problème de la confiscation d’opinions par le système médiatique mais c’est un autre problème).
Pour ce qui des questions plus ciblées je pense que la gouvernance la plus démocratique est celle qui va associer pleinement tous les acteurs concernés (issus des milieux industriels et de la société civile ect...), ceux qui connaissent le sujet jusqu’à converger vers un point de consensus. Quant au politique, son rôle serait d’ammener le groupe de réflexion vers ce point.
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Monsieur Justin Themiddle je vous remercie d’avoir lu au moins le début de mon texte. Ceci-dit je suis étonné que l’on puisse réagir aux commentaires sans avoir lu leur texte entier, sans avoir examiné l’ensemble de l’information que contient le commentaire.
Lorsqu’un lecteur cherche à déterminer l’apport que contient un article, arrête-t-il sa lecture dès la première phrase qui lui pose quelques difficultés ?
Si les lecteurs se donnent la peine d’accorder une appréciation, de laisser un commentaire constructif, qu’il me soit permis d’émettre le souhait qu’ils ne fassent ce geste de réagir qu’après avoir lu l’ensemble de mon très modeste exposé.
Et tout cas je vous remercie d’avoir attiré mon attention sur le fait que la phrase à la quelle vous réagissez peut prêter à confusion.
Je n’ai pas écrit : « lorsqu’il y a un doute toute décision politique doit être soumise à la validation »
J’ai écrit : « lorsqu’il y a un doute toute décision politique doit POUVOIR être soumise à la validation »
Cela signifie que toutes les loi, les traité, les orientation du gouvernement ne sont pas systématiquement soumis au référendum.
Cela signifie que si quelqu’un doute sur n’importe quelle loi, sur n’importe quel traité, sur n’importe quelle orientation du gouvernement, ce citoyen quelconque doit avoir la possibilité de déclencher un référendum. À ce moment-la il doit réunir certaines conditions, notamment il doit par exemple recueillir un certain nombre de signatures qui supportent son initiative. S’il parvient à réunir ces conditions alors la question est soumise au référendum.
Le nombre de supporteurs nécessaires pour déclencher un référendum sur l’initiative des citoyens devrait être fixé de manière réaliste : une personne avec la bonne proposition pour le référendum devrait pouvoir convaincre le nombre minimum de supporteurs nécessaires. Au niveau de la France et même au niveau de l’Union européenne, afin de pouvoir être soumise au référendum, l’initiative (proposition pour le référendum) devrait avoir besoin de 10 000 citoyens supporteurs (dix mille) qui déclarent qu’ils soutiennent l’initiative. C’est mon opinion. Si le nombre était plus élevé, seuls les partis politiques pourraient dans la pratique déclencher les référendums - mais le but recherché c’est que justement les citoyens puissent exercer le contrôle au dessus des partis politiques.
De toute façon, lors du vote, les électeurs élimineront les propositions peu convaincantes.
Il ne faut pas que les politiques soient les seuls à pouvoir décider, selon leurs calculs, sur quelles questions particulières les citoyens peuvent exprimer leur volonté par référendum et sur quelles autres questions les citoyens n’ont pas le droit d’imposer leur volonté majoritaire.
Les référendums sont un outil souple, ils peuvent avoir aussi la forme de questionnaires à choix multiples et la majorité des voix exprimées par les citoyens sur chaque question devrait emporter la décision.
Pour certains question décidées actuellement par les politiques seuls les référendums devraient être obligatoires. Il conviendrait donc de disposer de référendums de deux types, d’une part obligatoires (pour les questions fondamentales : constitution, adhésions des États à l’Union européenne, politique d’immigration depuis d’autres continents, etc.) et d’autre part sur l’initiative des citoyens.
Puisque la France fait partie de l’Union européenne, ce système devrait être mis en place au niveau paneuropéen concernant les question de l’Union européenne, ainsi qu’au niveau de chaque État membre de l’Union européenne !
Le référendum d’initiative populaire n’est pas un fantasme, ce n’est pas une utopie, ce serait au contraire le fondement même de la démocratie qui actuellement manque à l’Union européenne et dans tous les États Membres de l’Union européenne.
Comment peut-on se permettre de parler de fantasme ou de l’utopie quand ce système existe dans plusieurs pays ?
Ceci-dit, même si le système politique basé sur la démocratie directe n’existait pas faudrait-il le refuser sous prétexte que ça n’a jamais été vu ? La société peut évoluer en tout point, y compris dans son système politique. Autrement nous en serions restés au stade préhistorique de l’homme des cavernes.
À l’époque préhistorique de l’homme des cavernes l’internet était une utopie ou un fantasme, comme l’étaient tant de rêves qui sont devenus des réalités d’aujourd’hui. Les humains son capables de réaliser les utopies.
Le référendum d’initiative populaire existe par exemple en Suisse, où les citoyens suisses peuvent demander pour toute question et à tout moment, par une procédure qui s’appelle « initiative populaire », qu’on procède à une « votation populaire ».
Selon la portée de la question, les référendums devraient être une procédure normale au niveau de l’Union européenne, de l’État membre, de la région ou au niveau local.
Quant à la participation qui sur certaines questions risque d’être faible : ce n’est pas un argument contre. C’est le propre de la démocratie de permettre toutes les opinions. Si certains citoyens ne sont ni pour ni contre une certaine question, ça doit être leur droit : en démocratie véritable toute décision politique doit être prise à la majorité des voix des citoyens qui désirent s’exprimer.
Et j’insiste encore une fois : ce n’est pas parce qu’en France et dans l’Union européenne nous ne vivons pas dans une démocratie véritable qu’il faut admettre que c’est une situation définitive. Il doit être possible de proposer et d’agir afin d’évoluer vers la démocratie véritable.
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Il faudrait peut-être revenir au stade « une fois fonctionnaire toujours fonctionnaire » La Secsoc ce sont toujours les mêmes qui gèrent et connaissent les dossiers une fois au gouvernement puis à la tête d’une Mutuelle et toujours au pouvoir.
http://www.transparence-france.org/ACTUALITES.htm
en Allemagne cet ONG a l’air plus actif http://www.transparency.de
du bel ouvrage du couple de sociologues Payer de Stuttgart Burokratie versus Korruption http://www.payer.de/kommkulturen/kultur083.htm
in Tuepflis Global Village Library
Freie Information für freie Bürger / Free information for free citizens
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UNE QUESTION
La fusion GDF-Suez semble une mauvaise chose bien que les politiques en aient vanté les mérites relayés par les médias en général.
C’est une mauvaise chose car le risque est une augmentation du prix du gaz, des plans sociaux, et une fragilisation du groupe qui atteint une taille critique (la plupart des fusions de ce genre sont un échec). En conséquence de quoi l’action baisserait.
C’est une bonne chose du point de vue de ceux qui vont se faire de l’argent (les lobbystes francais dont entre autre les pdgs) ainsi que du point de vue de la France qui conserve une vache à lait en nationalisant « indirectement » ce qu’elle aurait du privatiser (j’ai lu cela aussi quelque part). Du moins elle évite un rachat par un groupe italien.
Bref, nous avons des lobbyistes en France et des lobbyistes en Belgique. Nous critiquons les lobbyistes mais ces deux là sont opposés. L’un gagne, l’autre non. Mais alors, qui a raison pour notre intêret individuel, nous petit peuple dont le seul droit est de voter ou de manisfester ? La France ou Bruxelles ? C’est ma question.
MON AVIS SUR L’ARTICLE
Dans l’ensemble je suis d’accord avec l’auteur mais le texte semble orienté avec une impression d’utopie naïve. L’analyse est limitée comme certains commentaires l’ont évoqué :
- nous sommes en démocratie représentative pas en démocratie idéale
- le pouvoir au peuple aboutit nécessairement aux guerres
- d’autant que nous avons vu en mai comment un peuple sait se faire manipuler
- et d’autres points... qui évidemment ne remettent pas en cause la critique du lobbing et de ses dérives
Cet article cite la démocratie à tout va. Une démocratie n’est pas un gage de paix. Selon Tocqueville, une démocratie permet à un peuple d’élire des élus pour satisfaire les besoins du plus grand nombre. Si un peuple souhaite une guerre ou du profit à défaut de qualité de vie et d’écologie, la démocratie lui permettra de l’avoir. C’est que les USA nous font aujourd’hui. Tous ces concepts « démocratie », « égalité », liberté« , ’mal et bien » sont à double tranchant.
A l’inverse, le lobbing c’est du concret, qui reste tout autant à surveiller. Travaillons plutot sur nous mêmes avant de refuser le monde tel que nous l’avons fait. (désolé, je n’ai pas pu m’empêcher cette dernière pichenette moralisatrice !)
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« C’est une bonne chose du point de vue de la France qui conserve une vache à lait en nationalisant »indirectement« ce qu’elle aurait du privatiser. Du moins elle évite un rachat par un groupe italien. »
Hou la. Encore une victime des médias !
Bruxelles n’obligeait pas la France à privatiser GDF, juste à libéraliser le marché. Suez est déjà privatisé, depuis plus de 20 ans. Ce qui devait être acheté par un groupe italien, en l’occurrence ENEL, ce n’est pas GDF, c’est Suez. C’était d’ailleurs à l’instigation de Proglio, patron de Veolia, seul concurrent de Suez dans l’eau potable en France. Veolia, ex-Vivendi, ex-Compagnie Générale des Eaux, est parfois considérée comme une entreprise française. Mais la majorité de son capital appartient à des établissements financiers internationaux. Comme d’ailleurs Suez.
Cette histoire de « garder en France » est une fumisterie. Le contribuable vient de se faire piquer GDF au seul profit d’intérêts très privés c’est tout. Ca n’a rien à voir avec de l’idéologie. Ca n’a rien à voir avec Bruxelles. C’est de la basse cuisine entre copains et coquins, c’est tout.
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Le problème encore une fois est l’énorme différence de pouvoir et de richesse qu’il y a entre quelques uns et les autres.
Tout vient de là.
Les pays avec des revenus homogènes, peu différentes entre riches et pauvres sont ceux où l’on vit le mieux (Finlande par exemple).
Il nous faut d’abord travailler à changer les esprits pour qu’ils s’apperçoivent de ce mensonge qui pollue notre culture : la richesse de quelques uns aménerait la prospérité et le bonheur (par procuration ?) pour tous. Notre société produit et distribue plus de richesses que jamais dans l’histoire. Mais la violence et le sentiment de malheur d’agression par la vie que nous menont augmente. Pire. certains on de plus en plus de pouvoir sur les autres. Dans une société de service, il y aura de plus en plus de serviteurs. L’esclavage déguisé repointe le bout de son nez. Les entreprises remplacent les états, pour notre malheur.
Il faut remettre en question les trop fortes concentrations de richesse et de pouvoir. Elles sont dangereuses pas elles même.
La question n’est pas de savoir si un super riche a mérité l’argent qu’il a, s’il l’à vraiment gagné. La question est de savoir si cette concentration de richesse est bonne pour l’humanité. Je pense que non.
De même l’existence de conglomérat d’entreprises, de cercles de pouvoir économique et industriels incontrolables par les citoyens parceque plus puissants que les états doit être évitée, supprimée au besoin.
Il faut d’abord reprendre et diffuser cette idée.
Il faut de vraies loi anti-trust et les appliquer. Il faut diviser les méga entreprises, les world company en unités plus petites, si possible sous formes de coopératives.
Il faut redécouvrir 2 vertus de l’impot, de la fiscalité :
1° la solidarité, la mise en commun de moyens par les citoyens, controlés par leurs représentants élus, et le plus possible par les citoyens eux même (transparence des comptes publics).
2° La redistribution des richesses. Chaque fois que la collectivité achète des biens, construit des équipemenents, paye des fonctionnaires, elle fait vivre le pays et redistribue les richesses.
Les enseignants, infirmières et médecins des hopitaux, policiers, gendarmes, agents de la répréssion des fraudes, postiers, etc sont productifs. Leur travail aussi fait vire le pays et participe à la production de richesses. Ils constituent un des piliers d’une classe moyenne et par leurs dépensent quotidiennent, leur solvabilité, contribuent à la vie de nombreux artisants, commerçants, etc..
L’argent des impots qui sert à les payer n’est pas perdu pour le pays.
L’idée de référendums d’initiative populaire est excelente.
Elle est dans la constitution de la confédération Helvétique. Cette constitution serait excellente pour l’Europe. Meilleure en tout cas que la constitution-traité en catimini de N. Sarkozy.
Pour mettre tout cela en place, bien sûr il faudra éviter que celui-ci soit réellu, ainsi que ses copains prétendument de gauche comme DSK. Tout ces gens travaillent pour accentuer la différence entre riches et pauvres. Ils souhaitent réserver les ressources de la planète à une élite restreinte et condamner le reste à la misère.
Pour cela ils combatent la liberté par une société sous surveillance.
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et que font ces grosses boites....
En cas de pluies et d’orages, toutes les stations d’épuration du monde relarguent leurs boues liquides. Que font Les cargots-poubelles sur la mer ? Des trains marchandises déchets circulent toutes les nuits vers des décharges... Dès qu’une décharge est encore « sauvage » faites-y un tour pour relever les immatriculations des camions. Ah !il n y a pas que du gravat sous les rails du Tgv Est. Dès qu on ouvre les entrailles de la Terre la Merde afflue de partout. Ces Internationales de l’eau et de la poubelle se font payer grassement plus c’est illégal plus ça rapporte. Il va s’en dire rien n’est noté c’est le flou absolu. Alors qu’on nous les gonfle avec la traçabilité.
Le tri écologique de nos déchets vaste fumisterie. On ne sait quoi faire ni récupér. Mais les collectivités locales augmentent les taxes et ces hyènes proposent de nouveaux services plus chers.
Les collectivités locales achètent les repas des cantines scolaires et publiques à un euro et les revendent 3 à 5 fois plus chers. Normal qu’il y a mal-bouffe et entretien de la merde.
Dans les hôpitaux en fin d’année c’est à dire actuellement il faut voir comment que c’est géré !
Ces réunions des établissements des collectivités publiques sont publiques même celles des sociétés mixtes et les sociétés sportives et les associations !!
Renseignez-vous ! Il y a quoi faire et qui sait vous serez invités pour la troisième mi-temps... si vous avez été sages
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l’article s’intitule « Comment contrer les lobbies de toute sorte et comment aller vers la démocratie », c’est une question me semble-t-il. Je ne pense pas que la solution soit une loi, ou une règle électorale.
Je pense que les citoyens doivent créer leurs propres lobbies, indépendamment des partis et des syndicats. L’idée est de forcer les élus en pesant par un vote massif et dirigé du genre : monsieur le député si cette loi passe, notre lobbie citoyen fera un vote contre vous aux prochaines élections...
Le problème de la démocratie est que les citoyens ne sont pas unis pour défendre leurs intérêts.
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@ l’auteur.
Sous couverts de bon sens, cet article, qui au demeurant pose une bonne question (le poids de lobbies), dérive plusieurs fois, notamment à propos « des citoyens tranquilles », mais surtout sur « démocratie = volonté majoritaire ». La démocratie n’est sûrement pas le pouvoir du plus grand nombre !
Un très bon exemple, et symbolique, est la peine de mort. C’est l’archétype de la loi qui serait voté par le plus grand nombre, à l’encontre des principes fondamentaux des droits de l’homme.
De même, je pense pas qu’on puisse comparer lobbys et « activiste remuants ». Ce qui est dérangeant dans le premier cas c’est qu’il s’agit de détourner le bien public vers intérêts privés. Dans le second cas, il s’agit simplement d’idées, qui peuvent certainement ne pas vous plaire, mais qui sont pour autant respectables.
Enfin, n’oublions pas que comme Condorcet l’a montré, il n’est pas possible de dessiner un « intérêt général » à partir d’expressions particulières : tout est nécessairement affaire de compromis !
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Il me semble qu’à ce stade, on peut comparer la présentation du lobbying faite par l’article avec les informations qui ressortent des commentaires. Par exemple, sur trois points déjà évoqués :
1. L’article souligne que « 50 organismes disposent d’un badge d’accès à l’Assemblée parlementaire française. Parmi eux : Air France, EDF, GDF, TotalFinaElf, le Medef, la FNSEA... »
COMMENTAIRE : Oui, mais ce qui compte vraiment, c’est que leurs PDGs rencontrent ailleurs les principaux dirigeants politiques, et c’est là que les choses se passent en réalité. Surtout en présence des grands cercles d’influence qui permettent à l’ensemble des coupoles du pouvoir dans tous les domaines de négocier collectivement une « politique unique » globale que, tout compte fait, les financiers imposent. Autrement dit : ce qui se passe dans la pratique arriverait de toute façon, avec ou sens les badges d’accès au site de l’Assemblée Nationale. Ce constat ne signifie pas que la pratique des badges accordés à des entités privées ne soit pas à bannir résolument. Mais seule, une telle mesure ne résoudrait aucun problème.
2. L’article souligne que « 128 groupes d’études siègent à l’Assemblée parlementaire française : sur les biocarburants, l’industrie aéronautique, la presse, l’armement... »
COMMENTAIRE : Même que pour le point précédent. Si les rapporteurs parlementaires fréquentent eux-mêmes les réseaux, ils peuvent se passer des groupes d’études car, de toute façon, ils seront « éclairés » ailleurs.
3. L’article souligne que : « une centaine d’assistants parlementaires travaillent également pour des cabinets de conseil. »
COMMENTAIRE : Là, on a affaire à un maillon encore plus bas de la chaîne du pouvoir. L’assistant parlementaire applique une ligne générale définie par l’état-major du parti de son parlementaire. Le mélange de fonctions est à bannir, certes, mais ce n’est pas grand-chose à côté de ce dont on aurait vraiment besoin.
EN CLAIR, SUR LES TROIS POINTS : c’est plus haut dans le pouvoir qu’il faut rechercher le véritable lobbying, dont les faits invoqués par l’article ne sont que des reflets subalternes. Le lobbying obéit, à la fin des courses, aux consignes de la coupole des milieux financiers.
Les réseaux des coupoles suffissent largement à la grande finance pour faire passer sa politique. Méfions-nous, donc, des parlementaires qui se bornent à se plaindre des pratiques « voyantes » évoquées par l’article mais font partie, eux-mêmes ou leurs copains, de réseaux plus puissants et discrets.
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Le véritable lobbying semble passer également par Agoravox, dont les « modérateurs » viennent d’ « arrâcher », dans le premier fil de discussion de cet article, un certain nombre de commentaires qui parlaient, notamment, du Siècle et de la Commission Trilatérale. Ce qu’Agoravox laisse dénoncer, c’est en réalité le « lobbying des petits et moyens ». A savoir, rien de vraiment essentiel.
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Les commentaires supprimés plus haut dénonçaient également un terrible exemple de lobbying idéologique (intéressé !) permettant de faire dire n’importe quoi à des « sciences » qui se veulent « sérieuses ». C’est ce que fut la propagande du franc-maçon Jules Ferry et de ses amis du « centre-gauche » sur les prétendues « races supérieures », afin de justifier l’expansion militaire coloniale.
Ferry ne semble pas croire lui-même à ses salades, car son véritable « argument » est :
« Si l’honorable M. Maigne a raison, si la déclaration des droits de l’homme a été écrite pour les noirs de l’Afrique équatoriale, alors de quel droit allez-vous leur imposer les échanges, les trafics ? »
Il y a cet article :
http://blog.360.yahoo.com/quicalt?p=119
Nicolas Sarkozy, l’Etat et l’identité nationale (2)
(...)
A ce stade, la décence commande de rappeler la manière dont les populations de vastes zones de la planète, notamment en Afrique, ont été asservies par la force brute des canonnières au cours de la « grande expansion coloniale », dans des conditions incroyablement humiliantes et par des pratiques d’une violence et d’un racisme extrêmes. En témoigne le discours de Jules Ferry du 28 juillet 1885 devant la Chambre des Députés, dont voici un extrait tiré du site de l’Assemblée Nationale qui évoque un « grand moment d’éloquence parlementaire » :
[début de l’extrait du discours de Jules Ferry]
« (Jules Ferry) Messieurs, il y a un second point, un second ordre d’idées que je dois également aborder, le plus rapidement possible, croyez-le bien : c’est le côté humanitaire et civilisateur de la question.
Sur ce point, l’honorable M. Camille Pelletan raille beaucoup, avec l’esprit et la finesse qui lui sont propres ; il raille, il condamne, et il dit : Qu’est ce que c’est que cette civilisation qu’on impose à coups de canon ? Qu’est-ce sinon une autre forme de la barbarie ? Est-ce que ces populations de race inférieure n’ont pas autant de droits que vous ? Est-ce qu’elles ne sont pas maîtresses chez elles ? Est-ce qu’elles vous appellent ? Vous allez chez elles contre leur gré ; vous les violentez, mais vous ne les civilisez pas.
Voilà, messieurs, la thèse ; je n’hésite pas à dire que ce n’est pas de la politique, cela, ni de l’histoire : c’est de la métaphysique politique...(Ah ! ah ! à l’extrême gauche.)
Voix à gauche. Parfaitement !
M. Jules Ferry.... et je vous défie - permettez-moi de vous porter ce défi, mon honorable collègue, monsieur Pelletan -, de soutenir jusqu’au bout votre thèse, qui repose sur l’égalité, la liberté, l’indépendance des races inférieures. Vous ne la soutiendrez pas jusqu’au bout, car vous êtes, comme votre honorable collègue et ami M. Georges Perin, le partisan de l’expansion coloniale qui se fait par voie de trafic et de commerce.
[...]
Messieurs, il faut parler plus haut et plus vrai ! il faut dire ouvertement qu’en effet les races supérieures ont un droit vis-à-vis des races inférieures... (Rumeurs sur plusieurs bancs à l’extrême gauche.)
M. Jules Maigne. Oh ! vous osez dire cela dans le pays où ont été proclamés les droits de l’homme !
M. de Guilloutet. C’est la justification de l’esclavage et de la traite des nègres !
M. Jules Ferry. Si l’honorable M. Maigne a raison, si la déclaration des droits de l’homme a été écrite pour les noirs de l’Afrique équatoriale, alors de quel droit allez-vous leur imposer les échanges, les trafics ? Ils ne vous appellent pas ! (Interruptions à l’extrême gauche et à droite. - Très bien ! très bien ! sur divers bancs à gauche.)
M. Raoul Durai. Nous ne voulons pas les leur imposer ! C’est vous qui les leur imposez !
M. Jules Maigne. Proposer et imposer sont choses fort différentes !
M. Georges Perin. Vous ne pouvez pas cependant faire des échanges forcés !
M. Jules Ferry. Je répète qu’il y a pour les races supérieures un droit, parce qu’il y a un devoir pour elles. Elles ont le devoir de civiliser les races inférieures... (Marques d’approbation sur les mêmes bancs à gauche - Nouvelles interruptions à l’extrême gauche et à droite.)
M. Joseph Fabre. C’est excessif ! Vous aboutissez ainsi à l’abdication des principes de 1789 et de 1848... (Bruit), à la consécration de la loi de grâce remplaçant la loi de justice.
M. Vernhes. Alors les missionnaires ont aussi leur droit ! Ne leur reprochez donc pas d’en user ! (Bruit.)
M. le président. N’interrompez pas, monsieur Vernhes !
M. Jules Ferry. Je dis que les races supérieures...
M. Vernhes. Protégez les missionnaires, alors ! (Très bien ! à droite.)
Voix à gauche. N’interrompez donc pas !
M. Jules Ferry. Je dis que les races supérieures ont des devoirs...
M. Vernhes. Allons donc !
M. Jules Ferry. Ces devoirs, messieurs, ont été souvent méconnus dans l’histoire des siècles précédents, et certainement, quand les soldats et les explorateurs espagnols introduisaient l’esclavage dans l’Amérique centrale, ils n’accomplissaient pas leur devoir d’hommes de race supérieure. (Très bien ! très bien !) Mais, de nos jours, je soutiens que les nations européennes s’acquittent avec largeur, avec grandeur et honnêteté, de ce devoir supérieur de civilisation.
M. Paul Bert. La France l’a toujours fait !
M. Jules Ferry. Est-ce que vous pouvez nier, est-ce que quelqu’un peut nier qu’il y a plus de justice, plus d’ordre matériel et moral, plus d’équité, plus de vertus sociales dans l’Afrique du Nord depuis que la France a fait sa conquête ? Quand nous sommes allés à Alger pour détruire la piraterie, et assurer la liberté du commerce dans la Méditerranée, est-ce que nous faisions œuvre de forbans, de conquérants, de dévastateurs ? Est-il possible de nier que, dans l’Inde, et malgré les épisodes douloureux qui se rencontrent dans l’histoire de cette conquête, il y a aujourd’hui infiniment plus de justice, plus de lumière, d’ordre, de vertus publiques et privées depuis la conquête anglaise qu’auparavant ?
M. Clemenceau. C’est très douteux ! »
[fin de l’extrait du « grand moment d’éloquence parlementaire »]
La première constatation qui s’impose, à la lecture de ce débat hallucinant, est que les « théoriciens » de l’impérialisme protectionniste comme Jules Ferry ne brandissaient pas la théorie des « races supérieures » sur la base d’une quelconque conviction. Ils le faisaient sans trop d’égards et de la manière la plus cynique, parce qu’elle convenait aux intérêts des groupes financiers et des grands spéculateurs. Ferry avoue ouvertement que la raison d’être de son discours est, entre autres, de pouvoir « imposer les échanges, les trafics » aux « noirs de l’Afrique équatoriale ». Le reste relève de la pure mise en scène. L’ancien président du Conseil était sans doute bien conscient du caractère parfaitement antiscientifique de sa « théorie », mais il s’en fichait éperdument. C’est cela, la politique politicienne.
La deuxième évidence est celle de la capacité du « centre » pour faire passer les pires politiques, combines et manipulations au nom de la « raison », du « consensus », de la « bonne gestion », de l’ « entente nationale »... L’oligarchie financière de la fin du XIX siècle a confié la mise en œuvre de l’impérialisme protectionniste au « centre gauche » plutôt qu’aux libéraux, dont les réticences envers cette politique étaient bien connues, ou aux conservateurs, parmi lesquels militaient des propriétaires agricoles hostiles à toute politique de confrontation avec le client riche qu’était l’Allemagne. On ne peut pas sérieusement douter du bien-fondé de ce choix des milieux d’affaires, car personne d’autre n’aurait pu « placer » un discours comme celui de Jules Ferry du 28 juillet 1885.
Au point que, de nos jours, Jules Ferry passe pour un grand réformateur et on peut même lire son nom sur des banderoles syndicales. Mais ses réformes n’étaient-elles pas intéressées et conformes à la stratégie de l’oligarchie ? D’une part, pour garantir l’efficacité d’un appareil militaire et colonial qui ne pouvait pas fonctionner avec des illettrés. De l’autre, pour répandre un sentiment nationaliste propice à l’entreprise coloniale dans un premier temps et, à terme si nécessaire, à une nouvelle guerre avec l’Allemagne. Une guerre qui a bien fini par éclater en 1914.
Enfin, que signifient les références à la « nation » dans un système social dominé par la grande finance et les multinationales ? La première guerre mondiale a été partout présentée aux populations comme une « défense de la patrie (ou d’un allié) contre l’envahisseur », alors qu’il s’agissait en réalité d’un conflit entre grands capitalistes pour le contrôle des colonies et l’hégémonie mondiale. Aujourd’hui, c’est l’euronationalisme qui convient aux intérêts des milieux financiers. Le reste relève de la pure gesticulation, pour montrer que l’ « Europe politique » n’est pas incompatible avec le bon vieux nationalisme du lobby colonial « français ». C’est vrai que la première prendra la relève du dernier dans le redéploiement des moyens de domination de l’impérialisme à l’échelle mondiale. Voir, à ce sujet, mon article du 25 mars intitulé « Après les présidentielles françaises, mine de rien, l’ « Europe militaire » (1) ». L’échec des interventions des Etats-Unis en Afghanistan et en Irak joue en faveur de la stratégie préconisée par la Commission Trilatérale tendant à la mise en place d’une triple gendarmerie mondiale : Amérique du Nord, Europe et « Asie », cette dernière composante étant la plus difficile à définir. Il est devenu très urgent, pour la grande finance mondiale, de créer un Etat européen et d’en faire une superpuissance militaire capable d’aider efficacement la superpuissance américaine. L’idéologie et la propagande nationalistes doivent donc, dans la période actuelle, être orientées en direction de la « grande Europe ».
(...)
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plus de 90 commentaires de qualité . ! ! .félicitations Martin d’avoir lancé un tel sujet ..felicitations Debase pour votre courage , ce que vous dites est vrai et ce lobby est actuellement le plus influent du monde il gouverne les usa et , de ce fait , influence la politique et l’économie du monde entier....désolé par la remarque étroite de renève qui ne le grandit pas...
ForestEnt comme d’habitude vous etes formidable....
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Ce qui est bien avec Barbathoustra (pauvre Nietzsche ...) c’est le remplacement, dans sa dichotomie intellectuelle, par un grand marché, le libéralisme , en lieu et place de ce qui nous sert de cadre, d’institution, la Démocratie...celle des « cendres fumantes » .
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Si mon pseudo est effectivement un clin d’oeil à Zarathoustra, je ne suis pas Nietzschéen ; pas à l’exes du moins. D’ailleurs je ne savais pas Nietzsche de gauche. D’autant que Nietzsche était contre la démocratie si je me souviens bien. Et je ne suis pas de droite non plus. Bref, ta gerbe dialectique à vocation humiliante, si tu pouvais te la garder pour tes discours à la tribune de la fête de l’huma, ça serais gentil.
D’ailleurs, c’est curieux, quand j’écris des commentaires qui pourraient passer pour être de gauche ; alors là je redeviens respectable, je redeviens, intelligent, je redeviens clairvoyant, je redeviens positif. Oui, pour ceux qui en doutaient encore on est bien sur socialovox !
Non ce que je dénonçais ici, c’est ce que je trouve être le matérialisme sordide de la gauche et rien d’autre. Oui, il me semble que vous dénoncez un peu ce dont vous êtes quelque part un peu responsables en tant que consommateurs et dont la déliquessance de la démocratie autant que des lobbying ne sont finalement que les prolongments. M’a-t’on compris ?
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Qu’aurait d’ailleurs pensé Nietzsche de ce qu’on appelle aujourd’hui Lobbies :
" Les institutions libérales cessent d’être libérales aussitôt qu’elles sont acquises : il n’y a, dans la suite, rien de plus foncièrement nuisible à la liberté que les institutions libérales. On sait bien à quoi elles aboutissent : elles minent sourdement la volonté de puissance, elles sont le nivellement de la montagne et de la vallée érigé en morale, elles rendent petit, lâche et avide de plaisirs, - le triomphe des bêtes de troupeau les accompagne chaque fois. Libéralisme : autrement dit abêtissement par troupeaux. Les mêmes institutions, tant qu’il faut combattre pour elles, ont de tout autres conséquences ; elles favorisent alors, d’une façon puissante, le développement de la liberté. En y regardant de plus près on voit que c’est la guerre qui produit ces effets, la guerre pour les instincts libéraux, qui, en tant que guerre, laisse subsister les instincts antilibéraux. Et la guerre élève à la liberté. Car, qu’est-ce que la liberté ? C’est avoir la volonté de répondre de soi. C’est maintenir les distances qui nous séparent. C’est être indifférent aux chagrins, aux duretés, aux privations, à la vie même. C’est être prêt à sacrifier les hommes à sa cause, sans faire exception de soi-même. Liberté signifie que les instincts virils, les instincts joyeux de guerre et de victoire, prédominent sur tous les autres instincts, par exemple sur ceux du « bonheur ». L ’homme devenu libre, combien plus encore l’esprit devenu libre, foule aux pieds cette sorte de bien-être méprisable dont rêvent les épiciers, les chrétiens, les vaches, les femmes, les Anglais ét d’autres démocrates. L’homme libre est guerrier. " - Le Crépuscule des idoles -
Dans le genre esprit bipolaire on peut difficilement faire mieux. La réalité c’est que ce philosophe était une bille en économie.
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« il faudrait que les citoyens disposent du droit de convoquer les référendums sur l’initiative de la population. »
Comment éviter que ce ne soit justement les lobbies, ou les politiques liés à ces lobbies qui influencent le vote de la population ? Car si en plus le réferendum devient systématique, ces lobbies dépenseront des milliards pour influencer directement l’opinion, aidé en grande partie par les medias dont le capital est détenu en grande partie par les composants de ces mêmes lobbies
Il suffirait de campagnes dans les medias bien orchestrées pour manipuler le vote de millions de gens.
Ex, pour le référendum de 2005, les partisans du OUI était omniprésent et bien peu représentaient le non. Le gouvernement a même fait distribuer des brochures présentant les avantages du oui, mais pas ceux du non (pour manque de place parait-il).... heureusement la victoire du non, donne espoir, mais au prix d’une mobilisation inédite et surement éphémère totalement imprévue avec en plus l’utilisation de méthodes aussi douteuses que leurs adversaires (reprises d’arguments louches, superficiels voir mensongers pour toucher le non-informé de base)
Cependant, vous parlez de la Turquie. N’a t-on pas déjà une campagne anti-Turque ? Que cela serait-il lors d’un réferendum. Certains mettraient en avant la peur de l’islamiste, du musulman, du plus pauvre... et je suis sûr que le débat de fond serait occulté et relégué dans les publications lues confidentiellement par quelques intellos. Pas sûr que la démocratie y gagne, pas sûr que la démagogie la plus crasse ne progresse pas, vraiment.
En gros, plutôt que de s’en remettre au réferendum, pensez plutôt à comment éviter la propagation de la démagogie et de la dépendance du politique vis à vis des puissances capitalistes.
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@ Gilles, bien d’accord sur nombre de vos propos. Bien vu de citer Chomsky.
La Turquie !? Je vous rétorquerai que c’est plutôt l’inverse qui serait vrai : selon moi le lobbying se ferait plutôt en faveur de l’adhésion de la Turquie. Mais ceci n’est pas la question. La question posée par cette remarque est intéressante : on assisterait peut-être à des combats d’idées médiatiquement pré formatées.
En fait ceci m’amène à dire que le lobbying n’est ni plus ni moins qu’une ploutocratie, médiacratie, secret-tocratie en train de se mettre en place.
Ce qui ici trouvent des arguments pour justifier le lobbying sont peut-être des lobbyistes ?
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A méditer :
« l’opinion est ignorante de sa propre opinion »
C’est un américain qui, je crois, à fait cette constatation. La manipulation d’une opinion est la plus aboutit lorsque justement les citoyens ne savent pas que leurs idées sont largement partagées par d’autres qui eux même l’ignorent.
Comment en est-on arrivé là ? Il faut juste éviter de parler dans les médias en profondeur des sujets qui fâchent(parceque tout passe par les média dans une société telle que la notre), en stigmatiser d’entrée certaines , répéter en boucle qu’il n’y a pas d’autres système valable que l’actuel, ... par exemple TF1 y arrive trés bien et la moitié des gens la regarde.
Donc des référendums à tire larigot, OK, mais comment diffuser honnêtement toute les diversités d’opinions de façon à ce que chacun ait toute les clés en main pour décider ?
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A ce propos lire,
« La Fabrication du Consentement » de Noam Chomsky, ou comment faire croire que chacun est doté de sa propre liberté de pensée... tout en lui disant quoi penser.
http://www.k-films.fr/distribution/films/chomsky/chomsky.html
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Lucrezia 10 septembre 2007 11:50Justement, les lobbies ne sont-ils pas le gage d’une démocratie ou des courants économiques, sociaux ou politiques influencent les décisions d’une assemblée ?
Un pays totalitariste est pourtant bien un pays ou aucun courant ne peut s’exprimer hormis celui de l’organe étatique...Quant à l’intérêt « Public », encore faut-il qu’il existe et donc qu’il s’organise et structure sinon comment voulez-vous qu’il soit pris en compte !?
Arrêtez donc de faire de la démagogie ... !
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Lucrezia, voyons, vous le faites exprès !
le problème n’est pas que les lobby s’expriment mais de la relation de pouvoir et de connivences qui s’installe entre lobbyistes et gouvernants. Un lobby n’est pas là pour causer mais pour faire pression.
D’ailleurs en bon français lobby est traduit par « groupe de pression »
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On parle des lobbies sans citer le plus efficace, le lobby juif. Il est le plus efficace car il a une politique à long terme contrairement au lobby SUEZ-GDF qui n’existait pas il y a 10 ans et qui aura disparu dans 10 ans. Selon certains commentaires le lobby juif n’existerait pas. En parler serait une attitude anti-sémite remontant au heures noires du 19°siècle. Pourtant il a pignon sur rue et ne renie pas ses objectifs. Nier son existence est tout simplement vouloir ne pas accepter la vérité en face.
Un lobby, au sens auquel je l’entend, est un petit groupe d’activistes chargé d’influencer les décisions politiques dans le sens qui convient au groupe plus large de personnes dont il défend les intérêts. Il n’y a rien de péjoratif là-dedans.
Voici quelques références tout à fait officielles :
Le Jinsa - Jewish Institue for National Security Affairs http://www.jinsa.org/about/agenda/agenda.html
Cette page est le résumé des objectifs du JINSA (Mission Statement). Son premier objectif est d’éduquer les décideurs politiques [aux USA], donc c’est bien un lobby. « JINSA works to educate its 20,000 members, leading policy makers and the public at large about key policy initiatives and requirements. »
Il ne s’arrête pas aux USA mais fait des choix qui nous concernent aussi. Par exemple, le soutien de la Turquie et donc son entrée en Europe est une priorité du lobby juif américain. « JINSA plays a leading role in fostering expanding relations between the United States and Israel with Turkey, India, Taiwan and others including the central and eastern European states of the “New Europe” ».
On peut aussi faire un tour sur le site du Congrés Juif Mondial. http://www.worldjewishcongress.org/
On y apprend des choses amusantes comme la mise en vente sur eBay de 2 places de choix à la synagogue de Miami pour voir le rabbin de prés.... mise à prix 1,8 millions de dollars.
On y apprend des choses plus sérieuses. Le paragraphe « Swiss party’s expulsion campaign likened to Nazi practices » montre bien la position immigrationiste du lobby juif. Tout parti politique qui essaye de lutter contre l’immigration est immédiatement montré du doigt et dénoncé comme nazi par le Congrés Juif Mondial. Ici il s’agit de l’UDC, l’équivalent suisse de notre UMP, en taille et en poids politique.
Sous la rubrique « European Jewish leaders travel to Israel for high level talks » on apprend que le CRIF, soit-disant une petite organisation franco-française sans aucun liens avec d’autres organisations juives à l’étranger, est allé en Israël pour discuter de la manière de coordonner les efforts de l’Europe afin de contraindre l’Iran. Le CRIF est donc bien un lobby qui agit pour influencer la politique française dans un sens qui n’est pas strictement lié aux intérêts des juifs de France puisque ceux-ci ne sont pas concernés par l’Iran.
Trés curieusement Sarkozy est allé dans leur sens pour ce qui est de la Turquie et de l’Iran. Est-ce aussi le sens des intérêts du peuple français non-juif ? Ont-ils seulement pesé dans la balance ?
On pourrait en écrire des pages, parler de l’AIPAC, de l’AZM fondée par Henri Kissinger, du BnaïBrith Canada etc, j’espère que la démo est suffisante.
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Merci Internaute, mais hélas, « il n’y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir » !
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L’internaute
Il ne faut pas comprendre un « lobby composé de juifs » à un soit disant « lobby juif », car dans la tête du benêt ce fameux lobby juif représenterait tous les juifs, d’abord parce qu’ils sont juifs et en occultant leur personnalité et choix politiques. Le lobby de juifs dont vous parlez poursuit des buts non partagés par nombre, si ce n’est la grande majorité, des juifs des USA ou du monde entier. la plupart ignore même son existence.
LePen utilise le lobby juif, soit disant défendant des intérêts contraires à ceux des gentils, pour justifier son anit-sémitisme ; c’est ça qui est condamnable. C’est cette manière de présenter ces « lobbies composés de juifs » comme « Le Lobby Juif » en réduisant les êtres humains à leur seule judaïté qui a des relents d’antisémitisme.
D’autre part pas mal de ces lobbyes juifs US sont en fait des lobbies pro-israèliens et sont aussi composés de non juifs. Israël ne représente pas tous les juifs, juste une minorité, et même parmi les juifs israéliens, beaucoup ne soutiennent pas la politique de leur pays.
Assimiler israël à la judaïté (comme Lepen l’a fait) et inclure tous les juifs dans ces lobbies est indubitablement du racisme
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Je suis assez d’accord avec votre analyse qui pose des limites à un sujet aussi délicat pour certaines personnes. Quand on dit que les allemands ont envahi la France en 1940, personne ne vient discuter de la généralisation abusive du « les allemands » alors que la grande majorité était restée en Allemagne. Dans toutes les communautés, la base paye pour les erreurs de l’élite agissante. C’est fort injuste mais c’est comme cela et personne n’y échappe. L’important est justement de dénoncer à temps les abus afin d’éviter les dérapages futurs.
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