Bonjour sylvain.
Le gouvernement et le président ainsi que la droite seraient-ils devenus des gauchisants communisants à vouloir mettre en place un régime de retraite unique.
Dans ce cas allons y pour des grilles de salaires uniques pourquoi vouloir marquer les différences un échelon universel ferait l’affaire.
Comment se fait-il que l’égalité des salaires hommes femmes ne soit toujours pas une réalité.
Pourquoi ne pas installer une fourchette universelle de 1à 10 pour les revenus et salaires des employeurs.
Il ne manque pas de sujets dans notre société qui pourrai faire l’objet de régime unique, les compagnies d’assurances par exemple.
Alors voilà l’action en parjure engagé, en parjure parce que ce gouvernement suivant les sujets débattus prône la différenciation, la valeur de l’offre et de la demande.
C’est cette valeur qui a prévalu dans l’instauration de ces systèmes spéciaux, faits pour inciter des salariés ou des personnels à accepter des emplois à risques.
Ceci s’est réalisé avec le poids du rapport de force qui existait avec la puissance du parti communiste et dont la transcription se faisait dans les négociations avec les partenaires sociaux.
Ce n’est qu’un secret de polichinelle de savoir que par peur de voir se renforcer le PCF inféodé à Moscou ou le voir arriver au pouvoir (se rappeler le programme commun de la gauche) les gouvernants et le patronat cédaient sur les revendication sociales (Renault en était la vitrine).
Pour un observateur de la vie socio économique et politique c’est une évidence élémentaire de reconnaitre qu’avec la chute du mur de Berlin et l’écroulement du totalitarisme soviétique et de ses satellites, les peurs du patronat français et autres ainsi que les gouvernements se sont senti rassurée. De plus le passage des opposants socialistes à la social démocratie, à fait un enterrement de première classe à la notion de classe renvoyant le terme ouvrier au passé du front populaire.
Dans ces conditions le capitalisme s’est senti des ailes de la liberté.
Je ne pleure pas sur cet état des choses, je déplore seulement que certain gouvernant croient être des chefs de guerre en s’en prenant à des acquis sociaux maintenant qu’il n’y a plus d’adversaire à la hauteur.
Ce que je déplore aussi c’est également que les mesures de solidarité et d’entre aide, y compris la lutte de classe et syndicale, offrant assurance et sécurisation, apparaissent comme des privilèges, comme des freins au développement d’une concurrence ultra libérale.
D’une certaine manière un état d’esprit s’est retourné. Il fut un temps ou les salariés recherchaient les avantages et la sécurisation qu’offraient les grands groupes ou institutions.
Maintenant ces derniers sont montrés du doigt comme sièges de privilégiés qui ne se sont pas soumis à la rigueur, aux mesures drastiques qu’exige le marché, qu’exige les comptes, et ceux qui n’en bénéficient pas, les autres salariés espèrent leur remise en cause parce qu’on les « bassines » à longueur de média du déficits, de l’équilibre des comptes, de l’injustice d’avoir eu à une époque assez de « couilles » pour améliorer son sort.
Si bien que ceux mêmes qui contestent ces « privilèges » espèrent individuellement de meilleures situations, et faute d’oser s’associer à un « groupe ou une famille d’intérêt corporatiste » s’en remettent à l’action de l’État qui lui-même préconise des mesures de rigueur drastiques comme le lui commende le marché.
Ainsi chacun comme les moutons de Panurge s’engouffre dans le sillon médiatique tracé dans les têtes, si bien qu’être lâche, pleutre et servile ne fait plus honte, c’est même devenue une valeur progressiste comme se plaindre.
Dans le monde salarial on est progressiste lorsque l’on accepte d’être moins rémunéré, lorsque l’on veut travailler plus, lorsque l’on renonce à ses acquis, autant réclamer les conditions d’emploi et de rémunération du XIX siècle au moins cela sera clair.
La transition est d’ordre psychologique et simple : « j’envie à espérer mieux et si je ne peux l’obtenir, alors je souhaite intérieurement que les autres partagent ma frustration ».
Car les hommes qui sont « lâche », faute d’avoir la clairvoyance de le percevoir et se l’avouer ne trouveront jamais le courage de lutter contre les servitudes tyranniques qui les accablent. Pire ils chercheront en quoi ils peuvent se justifier d’en être solidaire.
C’est tous ceux qui se solidarisent de la remise en cause des avantages sociaux depuis 1989 alors que le « post ou le nouveau capitalisme » n’a jamais de son histoire amassé autant de richesse.
D’autant plus que les États européens ont décidé de renoncer à leur pouvoir d’émettre de la monnaie pour faire face aux défis sociaux économiques, ne comptant que sur la régulation du marché, ce qui conduit inévitablement à remettre en cause des systèmes comme celui de la santé ou des retraites qui ne s’appuient que sur les seuls salaires qui ne cessent de se réduire alors que les besoins augmentent.
Il serait grand temps que les citoyens français et européen comprennent que sans endettement il n’y a pas de création de richesse.
La monnaie ce n’est pas comme un minerai on l’extrait de notre esprit, de la confiance que l’on s’accorde dans nos relations socio économiques.
Lire "L’escroquerie monétaire mondiale
par Eberhard Hamer, professeur à l’institut des classes moyennes de Hanovre"
Dans les année 90, je crois en 1995 au sommet de Davos Bill Gates s’était fait remarqué par une intervention regrettant l’emballement du capitalisme débridé qui était selon lui par ses excès de nature à faire resurgir de nouvelles oppositions communisantes et de lancer un appel à plus de social.
Je ne crois pas qu’il est été entendu.
Alors quand un journaliste interroge Mr tout le monde, je peux comprendre les convictions de ce monsieur et accepter qu’il ait son avis sur le sujet, mais le problème n’est il pas moins que le journaliste ou ce monsieur aient une connaissance insuffisante ou erroné du sujet que le fait que les opposants ne puissent pas avoir accès à la diffusion médiatique nationale, et cela vaut pour beaucoup d’évènement et nuit à la clarté de l’information et du débat.
A moins qu’il ne s’agisse pour ce journaliste de démontrer que la majorité des français sont pour cette réforme des régimes spéciaux
Cordialement.