Peut-on dire n’importe quoi sur les retraites à la radio ?
La future réforme des régimes spéciaux de retraite commence à échauffer les esprits. En écoutant quelques émissions radiophoniques, l’inquiétude est croissante sur la pertinence des informations qui y sont véhiculées.
Les émissions radiophoniques qui donnent la parole aux auditeurs sont bien sympathiques car elles permettent de faire exprimer de façon développée la vox populi. Mais encore faut-il que le journaliste qui "modère" ce type de discussion ne laisse pas passer quelques incongruités.
Ce lundi midi (10 septembre 2007), j’écoutais donc une émission de ce type à mon autoradio.
Le sujet était la réforme des régimes spéciaux des retraites. Le président Nicolas Sarkozy devrait donner son carnet de route le 18 septembre prochain mais dès maintenant, les syndicats s’inquiètent ("il va y avoir du sport", ou encore "risque de confit majeur").
Sur le fond, comme sans doute de nombreux autres citoyens, je suis pour une remise à égalité (qui est une valeur constitutionnelle, argument évoqué pour refuser les allégement fiscaux de ceux qui ont déjà emprunté pour leur résidence principale) de tous les régimes de retraite (en tout cas si celui-ci est déficitaire) même si cela ne peut pas être la clé pour résoudre les importants déficits qui vont survenir dans les vingt prochaines années.
Un auditeur prenait donc la parole et évoqua son mécontentement sur ce qu’en disaient les médias, rappelant que lorsqu’on abordait ce sujet, on ne parlait que des employés de la RATP, SNCF, EDF et GDF.
Ce qui est un peu vrai.
Mais voilà qu’il commença à dire qu’il y avait bien d’autres régimes spéciaux et il cita par exemple les enseignants. Malgré quelques étonnements du journaliste, l’auditeur laissa en plan cette catégorie en disant quand même que les instituteurs (au moins) prenaient leur retraite à 55 ans, déjà qu’ils ne faisaient pas beaucoup d’heures dans l’année (et pan pour les profs !).
Le journaliste n’a pas su répliquer alors que l’auditeur poursuivait.
Sur le régime de retraite des députés et des militaires.
Sur les députés, il n’insista cependant pas et le journaliste tenta de rappeler que les députés cotisaient quand même une double part. L’auditeur sauta de sujet en affirmant péremptoirement que les députés avaient droit à une retraite dès la fin de leur mandat.
Mais la cible privilégiée de cet auditeur visiblement mal informé (et pas aidé par le journaliste, je le répète !), c’étaient les militaires. Dès leur 25e année de service, ils avaient droit à leur retraite. Et tout de suite, pas à 60 ans. Et pire encore, s’ils se promenaient en Afrique ou ailleurs, ce serait beaucoup plus.
Heureusement, le journaliste, temporisateur, a estimé que les missions à l’étranger (notamment en Afghanistan) étaient loin d’être des promenades de santé et que leur vie était souvent en danger...
Et que dans les entreprises publiques, le nombre d’employés était nettement plus important que pour d’autres régimes spécifiques (touchant un million et demi de personnes selon lui).
Qu’importait les inexactitudes répétées de l’auditeur, on passait à l’auditeur suivant.
Pourtant, il aurait fallu lui rappeler, à cet auditeur démagogique, un certain nombre de choses comme, par exemple :
1. les professeurs des écoles (et pas instituteurs) ont le même type de retraite que les autres fonctionnaires et que les mères ont la possibilité de prendre leur retraite plus tôt (en fonction du nombre d’enfants) ;
2. les enseignants travaillent évidemment beaucoup plus longtemps que pendant les seules heures de "confrontation pédagogique", puisqu’il faut qu’ils préparent leurs cours (sans cesse renouvelés), corrigent les copies de leurs élèves, se forment, aillent aux diverses réunions de parents d’élèves et conseils de classe, etc. ;
3. un député ne peut commencer à prendre de retraite qu’après au moins deux mandats, et comme il cotise doublement, cela correspond à 20 ans d’indemnité (mais ce n’est pas un traitement à taux plein). À ma connaissance (comme pour le système d’indemnité chômage des députés), ce système n’est pas déficitaire et n’est donc renfloué par aucune cotisation de salariés ;
4. les militaires engagés sont payés très peu par rapport à un emploi équivalent dans le secteur privé et leur vie est souvent mise en danger. Leur retraite n’est pas non plus très élevée et souvent, à 45-50 ans, les militaires à la retraite doivent s’insérer dans le marché de l’emploi pour gagner des revenus complémentaires.
Bref, dans cette brève discussion radiophonique, j’ai constaté donc que :
1. le rôle du journaliste est essentiel dans la pertinence des informations (factuelles) évoquées et qu’il est souvent déficient (nous l’avons vu aussi lors des interviews avec les candidats à l’élection présidentielle ce printemps) ;
2. le débat sur les régimes sociaux risque d’aboutir à entendre quelques envolées populistes (anti-profs, anti-parlementaires, anti-fonctionnaires, etc.) et plus généralement, à mettre au pilori un certain nombre de catégories de citoyens ;
3. un journaliste pouvait être très facilement impressionné par un auditeur qui parlait bien (ce qui était le cas), mais qui sortait d’on ne sait où des informations inexactes.
Quel est le principal responsable de ces inexactitudes ?
Ma tentative de réponse serait la suivante, sans vouloir être provocateur : la mauvaise foi des syndicats qui, loin de défendre l’ensemble des salariés, ne semblent être que des syndics des droits acquis sans prendre en compte ceux qui en sont exclus.
Car si les syndicats acceptaient le principe même de la réforme de ces régimes spéciaux (pourquoi les lois Fillon ne les ont-elles pas touchés d’ailleurs ?), il y aurait sûrement une meilleure réflexion, une meilleure concertation et finalement, un meilleur résultat pour savoir comment les supprimer.
Sans s’en prendre à ceux qui en avaient bénéficié jusque-là.
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106 réactions à cet article
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Je ne reviendrais pas sur la réflexion sur les profs qui sont obligé de bosser quelques heures, en plus de la contrainte d’être présent en classe 18 heures par semaine.
Mais sur nos amis militaires, ce n’est pas une remarque que sur les militaires, on peut facilement transporter les arguments de l’auteur et les miens à la SNCF/RATP/EDF ...
Donc on nous parle toujours, du cas extrême quand on veut défendre démagogiquement les régimes spéciaux, dans ce cas là on nous parle du bidasse qui est en Afrique, ceux qui poursuit les barbus en Afghanistan, etc. ... Mais ce que l’on ne dit pas, c’est que ces braves trouppions ne représente que moins de 5% des soldats français, et que lorsqu’on parle de pouvoir toucher sa retraite au bout de 25 ans, cela concerne aussi le gratte papier, qui n’a jamais du voir une arme de tous son service, et qui fait ses 8 heures par jour, 5 jours par semaine.
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C’est pas beau de fusiller les militaires. Arrétez de regarder toujours vers le bas, relevez le menton et vous verrez que c’est en haut de la pyramide que les avantages et les régimes spéciaux sont les plus écoeurants.
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Et voilà un bel article pour s’entretuer en chantant !
Pendant que la base s’entretue sur des bouts de gras, là-haut, on fait bien en sorte de conserver ses avantages.
Le député cotise double... parce qu’il le peut et parce qu’il a tout à y gagner ! Un député bénéficie souvent d’une retraite « pro ». Pour bénéficier d’une deuxième retraite « député », il lui faut au moins 2 mandats... soit cotiser (à régime avantageux) 2 fois plus lors d’un mandat. Et hop, avantage dans la poche... surtout qu’il est indemnisé à taux plein pendant 5 ans ... sans avoir à chercher d’emploi ou à se rendre à l’ANPE...
Prenons le cas des fonctionnaires publics : Ils cotisent sur leur régime indiciaire mais que sur 20% de leur traitement indemnitaire qui constitue pour beaucoup 30% de leur rémunération. Donc une cotisation sur 80% de l’assiette, donc une plus faible retraite...
Que dire aussi des artistes, des sportifs, des militaires, etc...
On applique le principe d’égalité quand on y pense, par contre pour aligner les avantages d’une caste de privilégiés sur le reste, personne n’en parle.
Oui il faut une réforme, mais cela n’engage pas de monter les gens les uns contre les autres en encore plus de tirer tout le monde vers le bas sans contre-parties... comme la qualité au travail...
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Mon pauvre auteur, vous ne semblez pas comprendre que c’est impossible de réformer avec l’accord des syndicats surtout quand cela concerne la majorité de leur contingent, et oui regardez bien qui sont les plus syniqués et pourquoi !
ensuite je ne suis pas d’accord, pourquoi ce serait mettre au pilori des fonctionnaires que de dire qu’ils ont des avantages d’un autre temps, et oui nous voulons l’équité de traîtement, il est anormal que la retraite d’un fonctionnaire soit calculée sur les 6 derniers mois et pas sur les 25 meilleures années, croyez vous qu’un fonctionnaire des impôts soit plus mal loti qu’un balayeur de nos rues pour avoir de telles différences ? pourquoi un jardinier du privé n’a pas droit à la même retraite qu’un jardinier du public (surtout que le fonctionnaire est mieux payé pour les plus basses qualifications que leur équivalent dans le privé)
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Mon bon Léon comme d’habitude vous ne dites pas toute la vérité : que faites vous du régime spécifique additionnel, vous savez celui qui justement permet de prendre en compte les autres traitements comme les primes, les heures sup etc... qui est obligatoire et abondé pour moitiée par l’état et qui est versé mensuellement dès 60 ans !
pour vous faire plaisir voici le lien avant de crier à la désinformation : http://www.fonction-publique.retraites.gouv.fr/data/Public/calculer_ma_retraite/les_primes /10726990509118.html
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Et bien non mon cher leon, si les syndicats étaient plus représentatifs, ils se batteraient pour le bien commun et pas par corporatisme ou pour conserver des modes de financement opaques. Le rôle du syndicat n’est pas de prendre en otage une majorité de gens par une minorité pour en tirer des avantages, c’est dumoins pas comme ça que ça se passe ailleurs dans le monde. Vous voyez ce qui me gène c’est que c’est l’état qui décide de la représentativité d’un syndicat ( et selon des critères obsolètes comme le comportement pendant la guerre !) et donc forcément ceux-ci perdent toute crédibilité, comment expliquez vous que nous retrouvons l’immense majorité des syndiqués dans les professions protégées (fonctionnaire ou entreprises publiques) et pas ailleurs, là où ils pourraient avoir éventuellement un rôle réel, ne me dites pas que c’est discriminant d’être syndiqué, bien au contraire ils sont protégés par la loi et certains ne se donnent même plus la peine de venir travailler avec leurs collègues (en représentation, en délégation, au parti pour prendre les consignes, en formation pour rapporter de la tune de l’entreprise au parti...)
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bonjour Léon ,dans le privé non plus ,les primes n’entrent pas en ligne de compte dans la calcul des retraites ,le montant de l’allocation est basé sur les meilleures années salaire par la CNAV .... il y a ensuite la complémentaire versée tous les trimestres si le salarié a cotisé pour ces caisses complementaires ,suivant sa branche professionnelle ,son statut ( cadre ,agent de maitrise ,employé,ouvrier )..... mais je répète les primes ou autres avantages n’entrent pas en compte dans le calcul des retraites .......
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Bozz, je suis syndiqué. Je suis même élu de mon entreprise, au CE et en délégation du personnel. Je suis cadre. Je suis dans le privé, ma boîte est une « major » US. autant te dire que ma retraite, je ne la verrai sans doutes pas. J’ai 42 ans. Régulièrement je rencontre des cheminots ou des profs (j’en ai épousé une) ou des hospitaliers, des chercheurs, des chimistes, des flics. Dites vous ceci : fort peu des abus qui sont dénoncés par les réformistes de tout poil sont vérifiables. Même des ministres se permettent d’enfler la réalité pour étayer leur propos...
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mon pauvre Leon, j’ai travaillé en usine à la chaine pour financer mes études (ben oui prolo je suis) et je les ai vu les syndicalistes FO CGT ou même CFDT qui venaient une fois par an leur des différentes commissions mais qui n’étaient jamais à leur poste, pour les rencontrer il fallait prendre rendez-vous pour être de sûr de trouver quelqu’un à la permanence.. et oui mon pauvre Léon, les synicalistes ne sont pas discriminé dans les entreprises que j’ai fréquenté à cette époque, certes ils n’avaient pas de progression fulgurante mais pour des gens qui ne bossaient pas, ce n’était pas bien grave !
et vous vous en connaissez des usines ? je suis sûr que vous n’avez jamais travaillé les mains dans le cambouis !
vous me faites bien rire : « Dommage parce que là, cela montre, au minimum, que vous n’avez aucune idée de ce qui se passe réellement dans les entreprises... Euh, sur quelle planète vivez-vous ? »
vous savez l’entreprise n’est pas la mine de Zola, faut arrêter avec les images d’épinal que votre endoctrinement politique vous inculque ! pourquoi les ouvriers sont de moins en moins syndiqués alors que la loi les protègent ? Allez faites un tour en usine !
« Alors qui désinforme qui ? »
vous puisque vous insinuez que les primes dans le privé sont prises en compte !!!!! et oui c’est faux les primes, les éléments de rémunération non salariaux ne sont pas pris en compte dans les retraite du privé (par contre pour le public, nous avons bien vu que ce sysème est obligatoire et abondé par l’état à hauteur de 50%, c’est pas le cas dans le privé !!!)
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@bozz
en effet , les primes ne sont pas comprises dans les calcul et c’est pourquoi dans mon entreprise le syndicat majoritaire fait le forcing pour que le maximum soit fait pour faire disparaitre ces primes et augmenter d’autant le salaire de base !
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mais j’ai raison mon petit Léonid et oui je connais ton parcours ! tu sais ton histoire de petit prof...
alors mon petit leonid stp ne tente pas de parler latin, tu n’y connais pas grand chose, Non omnia possumus omnes.
tu insinues honteusement que les primes du public font partie de la rémunération et bien comme celle du privé mon grand et là encore il y a différence de traitement et bizarrement encore une fois à l’avantage du public, je ne vois pas où sont mes fautes (Ubi solitudinem faciunt, pacem appellant)
Plaudite, cives !
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la representativite des syndicats se mesure lors des differentes elections proffessionnelles et non pas au nombres de leurs adherents.c’est comme si vous pretendiez que « ns » ne tire sa legitimite que des seuls adherents de l’ump.arretez de dire des betises
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—a bozz—la representativite des syndicats se mesure lors des differentes elections proffessionnelles et non pas au nombre d’adherents ;c’est comme si vous pretendiez que « ns » ne tire sa legitimite que des adherents de l’ « ump » ;arretez de dire des betises
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Pardon mon cher Léon, l’adrénaline m’a provoqué un écart de langage inadmissible, mais ne pensez pas que c’était un viol (cf l’idiot de l’autre jour qui comparait les deux). Pourtant non, mon cher Léon je ne vous dois rien, surtout qu’une fois de plus j’ai raison et vous êtes dans le faux, je ne vous apprendrais peut-être pas ce qu’est une usine mais vous semblez n’en connaitre que la littérature misérabiliste. Que me reprochez vous ? 1. de dire que le traitement des retraites est profondément inéquitable selon que l’on soit fonctionnaire ou non 2. que vos histoires de primes non considérées dans le calcul des retraites du public sont aussi vraies pour le privé sauf que le public a encore eu des avantages sur l’abondement obligatoire de l’état à hauteur de 50% 3. d’avoir pointé votre parti pris de prof de lycée sur vos avantages iniques 4. d’être de droite mais ça c’est normal je vous pardonne, il est difficile de changer ses bonnes vieilles habitudes
etc...
Qui habet aures audiendi, audiat
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Canis sine dentibus vehementius latrat
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@ debonsens mais qui en manque cruellement
La représentativité des syndicats est une notion que vous ne semblez pas maîtriser convenablement donc, Cuiusvis hominis est errare, celle ci est encadrée par la loi du 11 Février 1950 et selon ces critères ridicules (c’est mon avis) seulement cinq confédérations syndicales bénéficient d’une présomption irréfragable de représentativité et ce quel que soit leur score aux différentes élections syndicales, et cela a un poids énorme sur les organismes paritaires qui gèrent des sommes très importante sans réel contrôle de la représentation nationale (la seule à être totalement démocratique)
Même les syndicats sont conscients du problème http://www.cfdt.fr/cfdt_action/negociations/articles/negociations_0124.htm
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Etant fonctionnaire, je peux affirmer que les primes font parties de mon salaire car elles en représentent près de 30%. Dans le privé, je ne touchais pas de primes aussi importantes (les seuls primes que j’avais était la prime de fin d’année).
Lorsqu’il faudra calculer ma retraite, alors il faudra commencer par retrancher 30% de mon salaire.
Le public trouve idiot les primes des fonctionnaires (prime de vêtement, prime de pause-pipi, prime par ci et prime par là). Mais il faut savoir que ces primes sont mises en place pour augmenter les revenus des fonctionnaires sans augmenter leurs salaires (le salaire de base est toujours le même). Donc oui, ces primes sont idiotes et devraient être remplacées par une augmentation du salaire de base en relation avec l’inflation.
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"Etant fonctionnaire, je peux affirmer que les primes font parties de mon salaire car elles en représentent près de 30%. Dans le privé, je ne touchais pas de primes aussi importantes (les seuls primes que j’avais était la prime de fin d’année).
Lorsqu’il faudra calculer ma retraite, alors il faudra commencer par retrancher 30% de mon salaire.
Le public trouve idiot les primes des fonctionnaires (prime de vêtement, prime de pause-pipi, prime par ci et prime par là). Mais il faut savoir que ces primes sont mises en place pour augmenter les revenus des fonctionnaires sans augmenter leurs salaires (le salaire de base est toujours le même). Donc oui, ces primes sont idiotes et devraient être remplacées par une augmentation du salaire de base en relation avec l’inflation."
Rappelons quand meme que mis a part pour les cadres le salaire est plus eleve dans le public que dans le prive. Le salaire moyen est d’ailleurs plus eleve de 200€ dans le public.
Cela dit je suis d’accord pour inclure toutes ces primes dans les salaires des fonctionnaires pour qu’ils puissent les compter dans leur retraite. Par contre le calcul doit etre base sur les 25 meilleures annees comme dans le prive.
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Ah bon ? Les primes, exceptionnelles ou de treizième mois ou autre..., sont exonérées de charges sociales ?
Première (bonne ou mauvaise ?) nouvelle...
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heureux de vous avoir fait rire, Léon ! J’ai aussi connu la précarité de la fonction publique : vacataire (les derniers tacherons payé à l’heure de travail effectué sans arrêt maladie ni congés), contractuel ...
ensuite les primes ne représentent pas tant d’argent que ça, tout dépend des catégories, mais il ne faut pas oublier qu’un agent de catégorie inférieure à A gagne plus- sans prime, au tarif indiciaire, qu’un emploi équivalent dans le privé.
celui-là devrait vous plaire mon cher Léon : Quod medicina aliis, aliis est acre venenum
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@ debonsens
Petite correction, si les syndicats obtiennent des voix lors des élections dans les entreprises, c’est qu’il n’est pas possible de voter pour d’éventuel nouveaux syndicats.
Dans plus de 40% des entreprises, il n’y a aucun délégué syndical « élu » dans le CE.
Pourtant, les délégués syndicaux sont (dans les entreprises de plus de 50 salariés) de droits nommé par les syndicats, les salariés n’ont par leur mot à dire. Un syndicat peut n’avoir aucun adhérent dans une entreprise, et désigner néanmoins un salariés qui sera (sans aucune légitimité au sein de cette entreprise) le délégué syndical au sein du comité d’entreprise.
D’autre part, dans le public, les syndicats ont leur mot à dire dans l’avancement des fonctionnaires. Etre syndiqué donne donc un avantage indéniable dans l’administration ou dans les entreprises d’Etat.
Ces deux faits, bien que diamétralement opposées (public/privé), sur-valorisent l’influence syndicale globale.
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Ca suffira, ou il faudra ramper en plus avec un plumeau enfoncé dans le c... ???
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a bozz—le texte que vous citez propose pour la representativite de s’en tenir aux elections des delegues du personnel.renseignez vous et vous verrez que cela ne changerait pas grand chose
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Sans compter que dans certains secteurs du public (au moins les prof de fac et les médecins scolaires) pour ce qui ont commencé à bosser en tant que vacataires, c’est à dire non titularisés, ces années là (parfois plus de 5 ou 10 ans) ne sont pas comptabilisées pour la retraite... et pourtant ils ont travaillés mais en emploi précaire sans statut de fonc.
Ils peuvent s’ils veulent racheter en plus leurs points de retraite, mais c’est cher et comme personne n’est vraiment sûr de pouvoir en bénéficier vraiment....
Contrairement à ce que croient les bofs de bases anti fonc primaire, il y a dans la fonction publiques beaucoup d’abus contre les employés, qui dans le privés termineraient par une condamnation de l’employeur au prudhomme. L’etat en profite grave
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Sans compter que dans certains secteurs du public (au moins les prof de fac et les médecins scolaires) pour ce qui ont commencé à bosser en tant que vacataires, c’est à dire non titularisés, ces années là (parfois plus de 5 ou 10 ans) ne sont pas comptabilisées pour la retraite... et pourtant ils ont travaillés mais en emploi précaire sans statut de fonc.
Ils peuvent s’ils veulent racheter en plus leurs points de retraite, mais c’est cher et comme personne n’est vraiment sûr de pouvoir en bénéficier vraiment....
Contrairement à ce que croient les bofs de bases anti fonc primaire, il y a dans la fonction publiques beaucoup d’abus contre les employés, qui dans le privés termineraient par une condamnation de l’employeur au prudhomme. L’etat en profite grave
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« les syndicats ont leur mot à dire dans l’avancement des fonctionnaires. Etre syndiqué donne donc un avantage indéniable dans l’administration ou dans les entreprises d’Etat. »
Pas que dans ces entreprises là, mais aussi dans les grands groupes privés.
Il faut remonter dans l’histoire pour comprendre. A une époque où le traitement des salariés était envisagé d’une manière collective, les augmentations majeures étaient collectives et se négociaient avec le syndicat des salariés.
De nos jours on passe de plus en plus à un traitement individuel du salarié, ce qui permet de ne jamais, ou trés peu, augmenter certains d’entre eux s’ils ne savent faire pression. On ne récompense plus les gens sur leurs compétences techniques mais aussi sur le savoir-être (cad bien se comporter aux yeux de la DRH.... comme éviter de se syndiquer par exemple ou ne pas critiquer le management)
Bref la notion de traitement individuel permet de court circuiter les syndicats et de les affaiblir en jouant les augmentations de gré à gré, voir en jouant certains salariés contre les autres. Plus d’augmentations générales, ni d’augmentations à l’ancienneté, tout se négocie en tête à tête lors d’une entretien annuel à huis clôt. Et dans ce cas l’employé est la plupart du temps dans une position de soumission vis à vis de la direction, donc aura plus de mal à gagner ce qu’il aurait eu dans uneentreprise où c’est le syndicat puissant qui négocie.
Les entreprises où existent encore des traitements collectifs ont des salariés (tous et pas seulement les syndiqués)dotés d’une vraie force de négociation collective, et du coup mieux lotis. Ex Airbus, qui commence à se débarrasser de ces employés au profit de sous traitants (comme moi) sans ces droits, ou aux USA General Motors et Ford qui dégraissent de même
Bref, dans 20 ans, Bozz, Bulgroz, maxim seront heureux. Nous serons tous à égalité, mais au bas de l’échelle. Nos grand parents ne comprendrons pas comment nous avons pu dilapider leurs acquis. Enfin, vous peut être, moi mon poste et mes connaissances de système d’entreprise me permettent de négocier plus facilement de l’avancement ou de canger d’entreprise, donc je suis un gagnant de ce système !
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@ Bozz
avec l’accord des syndicats surtout quand cela concerne la majorité de leur contingent, et oui regardez bien qui sont les plus syniqués et pourquoi !
Qui sont les plus mal loti et pourquoi ???
Et demain avec la dérèglementation du travail, ce sera pire.
De l’argent , j’en ai laissé dans des grèves (qui soit dit en passant ne sont pas payé comme l’affirme le président de tous les français)à soutenir le privé . En autre, à propos de leurs retraites. Combien ont réellement bougé dans les grande entreprises privées susceptibles de se mobiliser et d’agir ??
Notre président de tous les français parle d’indigne les régimes spéciaux en visant les nids de résistance.
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Je suis stupéfait de lire en ce qui concerne les clercs de Notaire !
Dites moi : combien payez vous de frais de notaire chaque fois que vous faites faire un acte notarié ?
Et si leur régime est largement excédentaire, pourquoi on ne prélève pas une participation pour les régimes déficitaires ?
Notre système général est un système par répartition, n’est ce pas ? Basé sur la SOLIDARITE !
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Vous avez bien répondu. Ce jeune homme est un petit diplomé qui croit tout connaître.
Pourquoi il y a de moins en moins de personnes syndicalisés en France ? car ils ont peur de perdre leurs travails ou de ne pas monter en poste. TOUT SIMPLEMENT !!!
D’ailleurs c’est mon cas, je ne peux être syndicalisé car sinon je peux oublier ma carrière.
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A moins que je n’aie pas compris, le sujet m’est pas les retraites, de kappa ou de lambda, mais les dangers d’une modération inepte des forums en ligne. Je trouve le sujet intéressant, mais je n’ai pas de solution, Quelqu’un en a une ?
Pierre JC Allard http://nouvellesociete.org
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Après avoir opéré un nivellement par le bas des retraites pour les fonctionnaires (par le bas après avoir baissé ceux du privé) on propose un nivellement par le bas de ceux qui s’en sortent un peu mieux. Si vous voulez mettre tous le monde a égalité faite le par le haut. C’est curieux qu’après une guerre ou le pays était exangue on puisse proposer une sécu et une retraite pour tous et qu’aujourd’hui dans cette société d’abondance on nous rabache qu’il ni a plus de fric ??? Edf vient d’être bradé à des actionnaires, gdf idem, les autoroutes idem...cela rapportait des milliards et pendant que ces milliards vont dans les poches de quelques privilégiés et bien cela ne suffit pas il faut donner encore moins aux personnes qui travaille ou qui ont travaillé toute une vie. Attendez la suite, après les régimes spéciaux, je vous parie qu’on va vous parlez d’allonger le temps de travail pour avoir une retraite...pendant ce temps la ils y en a qui se marrent bien sur leur yacht.... ;) eux c’est sur ils n’ont pas besoin de retraite...au contraire ils récupèrent la votre
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et avec quel argent ? celui qui est en suisse ? laissez moi rigoler...
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Systeme par repartition, tu vis plus longtemps tu dois cotiser plus longtemps, c’est normal.
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@ fdemoc
ben oui c’est prévu. la réforme Fillon tenaient jusqu’en 2008 et il a déjà annoncé que l’année prochaine une nouvelle réforme des retraites sortirait, incluant aussi les ex régimes spéciaux
Parisot a demandé à rallonger l’âge de départ à la retraite, au coté de Sarkozy. Merde, déjà que je devais partir à 70 ans pour la toucher à taux plein, j’espère au moins que ems cotisations de toute uen vie, mon patrimoine, sera transmissible à mes enfants
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D’autres précisions :
- ces régimes spéciaux ne concernent que 5 % des retraités
- le régime des salariés du secteur énergie ( dont font partie EDF et GDF ) est excédentaire et reverse donc une partie de ses excédents à d’autres caisses.
- les caisses les plus déficitaires sont celles des agriculteurs, des commerçants, des artisans et des professions libérales et concernent un retraité sur 5.
- l’âge moyen de départ à la retraite des cheminots est de 55 ans et 3 mois, l’âge moyen pour les salariés du privé est de 57 ans en raison de leur exclusion du marché du travail.-
val qui vous a encore dit que le régime spécifique des retraites de la branche énergie n’était pas dans le rouge ? c’est une bêtise énorme : selon un rapport sénatorial, « Estimés au 1er janvier 2003, les engagements des entreprises de la branche des IEG au titre des retraites atteignent respectivement 60 milliards d’euros pour EDF, 12,5 milliards pour GDF et 4 milliards pour les entreprises non nationalisées, soit un total d’environ 76 milliards d’euros »
alors qui a mis la main à la poche à votre avis pour compéter la soulte ?
(la part des cotisations dans le fincancement à EDF était de 40% seulement !!)
alors qui désinforme ? et pourquoi ?
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Nous sommes dans un régime de retraite par répartition. Le seul moyen d’avoir une meilleure retraite et plus tot c’est de faire plus d’enfants !!!! Je ne joint pas de lien pour la façon de faire, mais vous trouverez facile des sites sur le sujet !!!
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et comme ca on repousse le probleme a plus tard et quand nous serons 150 millions en France et moins de ressources pour tout le monde, on fera quoi, plus d’enfants ?
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Il est tout à fait normal que l’on aligne ces régime spéciaux sur le régime général , vu que c’est l’ensemble des cotisants qui doit mettre la main à la poche pour financer les déficits de ces caisses qui accordent des privilèges à certains ( edf/gdf ; sncf , ratp etc etc ) défendus par des syndicats voulant conserver ces privilèges et se foutant complétement du sort des salariés du privé .
les devises du pays sont « liberté , égalité , fraternité », que ceux qui ont la garantie de l’emploi soient au moins à égalité avec le reste de la population pour les retraites ne serait que justice !
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Je le répète : les caisses dont font partie EDF et GDF sont excédentaires !
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faux et archi faux : les cotisations ne représentent que 40% du coût total ! faut arrêter de dire des conneries Val ou alors citez moi vos sources (les miennes sont parlementaires)
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Ce n’est pas parce que le régime EDF-GDF est excédentaire qu’il ne doit pas être remis à plat comme les autres régimes au nom du principe de solidarité qui fonde la Sécurité sociale. Des questions se posent aussi : L’espérance de vie des actifs de ce régime est de 5 ans plus longue que celle des salariés du régime général. Or, ces derniers doivent cotiser 40 ans (et bientôt plus encore) tandis que 37,5 ans suffisent à l’agent EDF. La base de calcul de la retraite se fonde sur le seul dernier mois pour le retraité EDF, sur les 25 meilleures années pour le salarié du régime général.
Il va falloir faire preuve d’un peu plus de solidarité...
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Effectivement, 40 % seulement proviennent des cotisations, le reste est pris en charge par ces entreprises elles-mêmes. Cele n’enlève rien au fait que cette caisse soit excédentaire. Mes sources proviennent de « sauvegarde retraites ».
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et qui abonde les entreprises elles-même ? avec 20 milliards de fond propre pour EDF pour 60 milliards d’engagement pour les retraites qui va financer ? allez un lien de votre « source » : http://www.sauvegarde-retraites.org/article-retraite.php?n=254
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celui-là aussi reprend exactement ce que je disais tout à l’heure : http://www.sauvegarde-retraites.org/dossiers/retraite-199.html
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@bozz
autre privilège EDF/GDF que nous finançons , un vrai scandale ! http://www.lecri.fr/Comite-d-entreprise-d-EDF.html
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@bozz
super ton lien qui prouve encore une fois que nous les salariés du privé allons financer les privilégiés du système !
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attention mon minou tu vas t’attirer les foudres de Léon ! faut pas se détourner de sa pensée unique !
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@bozz
j’ai pas peur des coups , j’ai neuf vies ! un matou ecoloanarchiste peut bien te faire une passe pour aller placer un essai entre les poteaux de la pensée unique . Et puis léon est un bon bougre, toujours correct , dommage qu’on puisse pas faire la troisième mi temps tous ensemble !
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Nous finançons bien plus encore les retraites des agriculteurs, commerçants, artisans et autres professions libérales. Ce qui, je le précise, ne me dérange aucunement.
Mais, je considère, que si réforme il doit y avoir, la réflexion doit porter sur le système dans son ensemble et qu’il faut arrêter de désigner des boucs-émissaires, fonctionnaires évidemment.
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Trés interressant Boz. Ce lien va dans le sens contraire de vos propos.
En gros le lien dit que les caisses de retraites des entreprises publiques ont été pillé, notamment pour financer les autres déficits de l’Etat (comme ça les déficits records du gvt UMP des dernières années sont plus sexy), et maintenant au lieu de régulariser vu que le montant cumulé volé devient astronomique ont dit, « vous vous êtes fait enfler, maintenant désolé faut abandonner vos droits », sinon on vous jette en pâture à l’opinion qui travaille.
Alors ?
Comment l’Etat se financera s’il ne compte plus dorénavant sur ces cotisations pour se renflouer à court terme ? Il vendra les bijoux de famille (ça a déjà commencé) ?
Qu’en sera t-il des caisses du privé, si elles sont pillées de même comme le mentionne l’article ? Devra t-on nous aussi dans le privé faire face à l’ire de l’opinion lorsqu’on nous dira, désolé mais vos caisses n’ont plus les fond pour vos retraites, va falloir continuer à raquer" ?
On voit bien que ce problème des retraites va carrément au délà des débats superficiels dans les principaux media
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tiens avez vous lu, pour plus de clareté voici un copié collé :
Sauvegarde retraite : des Citoyens qui Prennent leur Retraite en Main
EDF : l’iceberg des retraites (21/06/2004)
Les multiples privilèges dont bénéficient leurs salariés mis à nu, grâce à l’ouverture à la concurrence...
C’est particulièrement vrai en matière de retraites où les inégalités en faveur du domaine public restent criantes. La dérive amorale des syndicats est l’élément clé de ce système d’injustice structurelle : théoriquement porteuses de valeurs égalitaires, les organisations syndicales agissent en réalité pour préserver les avantages acquis du secteur public au détriment de la collectivité.
Le cas de l’EDF est emblématique. Promise à un changement de statut au 1er juillet qui implique une ouverture du capital, l’entreprise-phare de notre appareil public s’interroge sur l’avenir de son système de retraites d’une générosité complètement irrationnelle vu l’état des finances nationales et les prévisions démographiques. L’âge de départ à 55 ans pour les 56 000 actifs, une bonification de deux mois par année de travail, une pension équivalant à 75-80% du dernier salaire : soit pour une population de 110 000 retraités un total de 2,45 milliards d’euros financés à hauteur de 40% seulement par les cotisations. EDF constitue une niche de régimes spéciaux, à l’image du monde de la fonction publique. Mais le marché a une vertu démocratique. En s’entrouvrant aux règles de l’économie marchande, l’EDF est contrainte de clarifier ses comptes. Le débat sur les chiffres est un élément de transparence. Dès lors que l’EDF sort peu à peu du monde fermé, presque illisible de l’organisation publique, l’information retrouve ses droits.
L’usine à privilèges qu’est l’entreprise publique se dévoile. Le régime spécifique des retraites de la branche énergie (industries électriques et gazières) représente la somme astronomique de 70 à 80 (selon les estimations) milliards d’euros de droits acquis. Imaginons qu’EDF veuille provisionner d’un coup son délirant régime de pensions , elle devrait débourser entre 50 et 60 milliards d’euros, alors que l’entreprise dispose moins de 20 milliards de fonds propres ! Cela donne un aperçu du colossal déséquilibre qu’il va bien falloir réduire en facturant, selon la probabilité, le trou financier sur le dos de nous tous, cotisants du régime général.
En effet, il est question d’adosser le système EDF au régime géré par la Caisse Nationale d’Assurance-Vieillesse. En échange, l’entreprise devra verser une soulte d’une dizaine de milliards à la CNAV. Et qui paiera les milliards restants ? Comment s’opérera, année après année, le processus d’adossement sans pénaliser les 15 millions de cotisants du régime général ?Une caisse de pensions des Industries Electriques et Gazières doit être créée. Elle servira d’interface entre cotisants et assurés. Elle sera alimentée d’une part par la CNAV et les caisses complémentaires pour la part des retraites correspondant au régime de base des salariés du privé et, d’autre part, par une taxe nouvelle sur le transport de l’électricité ainsi qu’une contribution des entreprises au titre du régime « chapeau » c’est-à-dire des droits spécifiques. Cette taxe risque fort de se répercuter sur la facture des usagers qui l’acquitteront totalement alors que les salariés d’EDF, exonérés à 90% sur le coût de leur consommation d’électricité, n’en paieront que 10%. La logique en boucle des privilèges publics consolide les privilèges. Autre exemple : au nom de l’égalité, les cotisations de salariés d’EDF ont été augmentées, au printemps 2003. Aussitôt, ce prélèvement fut compensé par une hausse de salaire.
Des élus de la majorité actuelle expliquent clairement que la justice sociale exigerait la mise en place d’un régime de retraites unique entraînant la suppression des régimes spéciaux . Le projet de réforme concernant l’EDF prouve à l’inverse que la pratique du deux poids deux mesures au profit du secteur public, et payée par le privé, reste la norme. Derrière les discours sur l’égalité, les inégalités s’amplifient et se cristallisent. Nicolas Baverez a parlé d’un « choix schizophrène » à la française qui conduit le pays à soumettre le privé aux épreuves de la concurrence tout en plaçant le domaine public à l’abri « d’une bulle protectrice ». En matière de retraites, nous sommes à la pointe de la schizophrénie socio-économique !
je ne vois pas vraiment où l’état a pillé les caisses d’edf ???
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Désolé Bozz, il s’agit en fait d’un autre lien que le vôtre, mais sur le même site
http://www.sauvegarde-retraites.org/article-retraite.php?n=254
extrait à propos des entreprises publiques
« Par nature, une soulte est un versement en capital destiné à financer les retraites futures, grâce à une dépense progressive et aux revenus de ce capital. Logiquement, elle devrait être versée intégralement au FRR (Fonds de réserve des retraites) qui reverserait à la CNAV les sommes nécessaires chaque année. Ce qui n’a jamais été fait. En outre, le gouvernement transforme cette opération de capital en une recette de l’exercice annuel, comptabilisant l’intégralité de la soulte sur une année. »
On trouve un peu tout et n’importe quoi sur Sauvegarde retraite, à tel point que ça en devient illisible. j’ai peut être mal compris, mais il semble que dés le départ leur retraites étaient plombés du aux manigances des gestionnaires... ce qui n’empêche pas qu’il y ait un réel problèmes de financement à venir, mais le relativise
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Encore une fois on met en avant la jalousie, moteur puissant qui vous fera bruler votre maison pourvu que votre voisin aie un dommage supérieur. Vive les aigris, les pro du nivellement par le bas, c’est ce qui fait de nos jours l’essentiel de la population française.
Je l’ai déjà dit aussi dans un post précédent, au sortir de la guerre, il y avait de quoi se payer ce qu’on considère comme un luxe inaccessible maintenant.
Quid de la pénibilité de certains boulots, et qui va vouloir les faire quand ils verront qu’ils n’ont aucune compensation en échange ?
Allez faire le boulot d’un sous-marinier, d’un prof dans une ZEP qui affronte journellement 30 sauvages, d’une hôtesse de l’air qui passe ses nuits en l’air pendant que ses gosses sont en nourrice, après vous parlerez de ce que vous connaissez.
Et j’en oublie sûrement.
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faut arrêter les conneries mon cher caramico, on se foutraient totalement des retraites que touchent certains privilégiés si cela ne se faisait pas au détrimens des autres, de nous, de vous...
elle est belle l’égalité !
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@caramico
l’hotesse de l’air passe certainement plus de temps avec ses enfants que le routier du privé partant pour 2 , 3 semianes ou plus en international pour un salaire de merde !et sans aucun avantage , les conventions collectives du transports sont parmi les plus nulles existantes !
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@dégueuloir
y’a t il des pivilégiés chez les martiens ?
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Bah, le problème n’est pas tant de savoir s’il faut supprimer les régimes spéciaux. Il faut le faire : les nantis doivent passer à la casserole ! D’autant plus que cette histoire de régimes spéciaux n’est que la partie émergée de l’iceberg. Un autre privilège, que tous les contribuables payent et dont seuls les fonctionnaires a statut profitent, est la sacro-sainte garantie de l’emploi. Nous ne sommes plus aux temps des 30 glorieuses : un tel différentiel entre le public et le privé est devenu indécent.
C’est de bonne guerre, les nantis des régimes spéciaux vont essayer de noyer le poisson en arguant le plus sérieusement du monde qu’il y a des situations bien plus scandaleuses ou encore qu’ils sont le dernier rempart face aux vilains capitalistes ou encore qu’il faut défendre le service public ou bien encore qu’il ne faut amener le privé au niveau du public et non pas le contraire.
Non le problème est plutôt de faire passer la pilule : il faudra bien évidemment se préparer en temps qu’usager à des grèves longues et pénibles, par exemple à la sncf. En tant qu’usager je suis près au sacrifice, je prendrai ma voiture et ferai face aux bouchons.
Je pense que si les politiques lisent ces forums il est bon qu’ils sachent qu’ils ont le soutien de bon nombre de leurs administrés. J’espère simplement qu’ils ne se dégonfleront pas comme lors de l’épisode Jupé. La réforme est possible : un pays comme la Suisse a sérieusement réussi a écorner les privilèges des ses fonctionnaires sans provoquer l’apocalypse.
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Pourquoi toujours traiter les problèmes par les feuilles plutot que de s’attaquer directement aux racines ??? Le soucis des retraites, que ce soit pour le privé ou le public est un problème réccurent. On en parle aujourd’hui à l’heure du papy boom mais c’était prévisible. On ne s’en ai jamais soucié (enfin on en a jamais parlé ça allait bien ! nos dirigeants ont toujours repoussé jusqu’a l’échéance mais là elle approche...) zut comment allons nous faire ??? Aujourd’hui on nous parle des régimes spéciaux de retraites (enfin on attire notre attentiondessus) demain ce sera quoi ? Ce que je trouve inadmissible c’est que le public cotise moins que le privé Pourqui ? Pourquoi ? Il va falloir faire des efforts le public !!! (je sais cela va faire mal aux yeux au début peut être moins de vacances, peut être qu’il y aura une carrence sur votre salaire en cas d’arret de maladie , peu être un peu plus de travail et j’en passe ou lala...) je pense qu’il y a beaucoup de choses à revoir et à commencer par le nombre de fonctionnaires. Il ne faut pas oublier que les ministères suivent le progrès technologique et sont tous équipés d’ordinateurs et d’internet alors pourquoi ne pas utiliser internet cela nous évitera de longues files d’attente pour des démarches administratives par exemple ... Mais bon regardons aussi les hauts fonctionnaires, mais là je n’en parle leurs avantages et leus régimes sont vraiment trop spéciaux !!!
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Une question simple : Il n’y en au aucun d’entre vous qui a pensé à se battre pour avoir plus ou mieux ? Plutot que de tirer sur les autres ? Vous êtes un groupe de quatre copains : 3 moches + un beau et muclé, vous le deffigurez parce qu’il a plus de succes que vous avec les filles. Tous cela au nom de l’égalité ? ou-bien vous prenez un abonnement dans une salle de sport.
Je vous laisse méditer. ( pareil avec 4 filles)
Au lieu de jalouser quelques priviligiés qui n’ont en fait que des cacahuettes en plus. Il vous faudrait peut être vous tourner vers ceux qui ne branle rien et vive sur votre dos dans des yatchs du fait de la position de force qu’ils ont acquises.
On se croirait au moyen-age où le fermier trouvais trop cher le prix du menier mais normal la taxe du seigneur et la dime.
pfff affligeant tout cela
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a samy31500—bravo pour votre bon sens.pendant que les proletaires se crepent le chignon les vrais nantis rigolent
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Si les gens jalousent c’est aussi parce qu’ils paient pour les avantages des autres. Et si les retraites des regimes speciaux veulent cotiser plus pour avoir ces avantages pas de probleme ; n’inversons pas les problemes ils ont ces avantages parce que tout le monde paie.
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D’accords alors pourquoi tu te bas pas pour avoir toi aussi les mêmes droits ?? Tu crois qu’on leur a donné ces droits comme cela ?? C’est très difficile de porté un jugement. Un exemple ils ont été payés moins cher que dans le privé donc tu payes ton billet de train moins cher aussi !! Et puis rien n’empêche n’importe qui de poser un candidature, au départ tu etais à égalité donc. Tous le monde pouvais avoir le choix.
Mais ne me comprend pas mal ce qui m’enerve c’est la chasse au sorcière qui est mise en place alors qu’elles ne sont pas là. Ce n’est qu’un épouvantail parce que la suite cela sera la retraite par capitalisation.
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Je voudrais juste relever un petit truc qu’on oublie souvent. Les fonctionnaires qui seront concernés par la réforme de leur retraite sont entrés dans la fonction publique dans les années 70, à une époque où il était nettement plus favorable, pécunièrement parlant, de bosser dans le privé. Et le faible taux de chômage permettait de s’assoir sur la « sécurité de l’emploi ». Le privé évitait aussi la « montée à Paris ». Seulement il y a changement de donne aujourd’hui, n’est-ce pas une forme de rupture de contrat ?
Il faut dire que s’il y a un employeur qui s’assoit sur le code du travail, c’est bien l’Etat (ainsi que les entreprises publiques).
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"D’accords alors pourquoi tu te bas pas pour avoir toi aussi les mêmes droits ? ? Tu crois qu’on leur a donné ces droits comme cela ? ? C’est très difficile de porté un jugement. Un exemple ils ont été payés moins cher que dans le privé donc tu payes ton billet de train moins cher aussi !! Et puis rien n’empêche n’importe qui de poser un candidature, au départ tu etais à égalité donc. Tous le monde pouvais avoir le choix.
Mais ne me comprend pas mal ce qui m’enerve c’est la chasse au sorcière qui est mise en place alors qu’elles ne sont pas là. Ce n’est qu’un épouvantail parce que la suite cela sera la retraite par capitalisation."
vous voulez dire que je dois me battre pour que d’autres francais paient pour moi ? super comme attitude.
la capitalisation serait en fait mieux pour moi donc ca me derangerait pas.
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Pour illustrer le captage des richesses
"entre 1998 et 2005, les 0.01% des foyers les plus riches ont vu leur revenu reel croître de 42.6 % sur la periode, contre 4.6 % pour les 90% des foyers les moins riches
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Voir à ce sujet
http://www.jean-jaures.org/NL/276/hautsrevenuslandais.pdf
de la Paris School of Economics (et c’est pas des gauchos. le site jean jaures la publie mais les auteurs sont économistes dans cette école))
Il devient donc urgent de rogner sur les revenus des retraites de ceux dont les revenus baissent ou stagnent. Car, et c’est évident, si la richesse ce concentre dans quelques mains, forcément le gros des cotisants en a moins et donc recevra encore moins... c’est un cercle vicieux.
D’autre part les retraites se cotisent sur les revenus du salaire. Hors, depuis quelque décennies la part des salaires dans la richesse produite diminue contre les revenus tirés du capital (et donc aussi de la spéculation financière) qui eux augmentent et en sont pas soumis à ces cotisations (ou trés peu).
Travailler rapporte de moins en moins qu’accumuler des richesses et donc il faudrait calculer les cotisations sur le capital et pas uniquement sur les revenus, sinon on ne peut enrayer la baisse des cotisations, c’est mathématique. Mais ce n’est pas trés porteur politiquement, surtout quand ces meilleurs amis font parti de ceux qui accumule à eux seuls une bonne partie des richesses nationales
Bref, c’est l’ensemble du systéme économique qui est à réformer. En ne se focalisant que sur des problèmes isolés, au cas pas car, sans envisager les vraies réformes de fond, et bien à chaque fois le gros de la population se fera enflé (lus d’impôts, moins de retombées)
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Pour voir l’avenir, voici un pays que notre président admire
« Les revenus médians sont stagnants, alors que les revenus des 0,1% les plus riches de la population augmentent en flèche, au point d’être passés de 2% à 7% des revenus totaux en moins de vingt ans aux Etats-Unis, selon les chiffres de l’étude de Piketty et Saez. »
L’accroissement des inégalités se constate également à l’autre bout de l’échelle des revenus, où on note un taux de pauvreté infantile de 7% en France, de 16% au Royaume-Uni (le double de celui en 1979) et de 20% aux Etats-Unis (sans oublier les 15% d’Américains qui n’ont aucune couverture maladie).
La suite sur :
http://www.betapolitique.fr/La-France-n-est-pas-en-declin-et-n-00856.html
et dans le Monde de mardi
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« D’autre part les retraites se cotisent sur les revenus du salaire. Hors, depuis quelque décennies la part des salaires dans la richesse produite diminue contre les revenus tirés du capital (et donc aussi de la spéculation financière) qui eux augmentent et en sont pas soumis à ces cotisations (ou trés peu). »
+1 L’intervention la plus intelligente de tout ce foutu sujet ! Heureusement qu’il reste quelques personnes pour réfléchir...
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Pour abonder dans le sens de samy et d’autres :
On peut financer des retraites, et même de meilleurs retraites. Il s’agit juste de savoir comment on partage le gateau... non pas entre salariés, mais entre les salaires et les profits (souvent financiers, pas les profits du malheureux artisant ou du patron de PME).
Il mérite quand même d’être rappeler que la part des salaires (fonction publique comprise naturellement) dans le PNB à baisser de 10% depuis les années 80. Les actionnaires exigent des profits à 15% dans une économie qui croit à 2, 3%. Il faut bien demander au croquant de se serrer la ceinture, normal.
La retraite est un salaire, un salaire différé. Cette « réforme » des retraites va encore dimminuer cette part du gateau redistribuée aux salariés. Ces 10% cumulés depuis plus de 30 ans nous permettraient largement de payer nos retraites et autres déficits...
Le MEDEF balance les employés à 55 ans et vient ensuite pleurer que les caisses de retraites sont vides !
La pression sur les salariés est permanente et vient de plusieurs côtés à la fois : chomage, salaires, augmentation incroyable des loyers et du prix de l’immobilier (qui rémunère la spéculation), des prix tout court (tout ces objets maintenant fabriqués en Chine nous sont ils vendus moins cher ?), limitation de l’accès au soins, à l’éducation de ces enfants (supression de la carte scolaire, qui sans fonctionner parfaitement, avait quand même certaines vertues ! On va maintenant constater les effets bénéfiques de la concurrence libre et non faussée entre établissements scolaires... les établissements gagnants sont déjà connus.).
Au lieu de se demander comment on a pu en arriver là, nombreux sont ceux qui préfère regarder dans la (mègre) gamelle du voisin voir s’il n’y aurait pas un radis de plus... Ils doivent effectivement bien rigoler sur leur yacht ! Ils doivent vraiment nous mépriser, rien ne les empêche de réclamer encore plus.
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dudule,
Je suis d’accord avec toi !! Mais ils n’ont plus besoin de demander ils ont mit en place l’entonoir qui va directement dans leur poche.
L’energie dans le privé. Le transport public dans le privé L’eau dans le privé. Les medias dans le privé La culture dans le privé Du fait des réductions de poste beaucoup d’activité d’état vont passé à la soustraitance pour les petits copains. Manquait l’immobilier avec ces putein de droit de succéssion qui permettait de donné un peu d’air mais le verou à sauté :) Les retraites ont pris le chemin du privé. Je développe : Dans 5 ans je vous parie qu’on va entendre que la réforme n’est pas suffisante et qu’il faut faire des retraites par capitalisation. !! La sécu cela a déjà commencé aussi. A j’oublie l’education !!! lol
En gros ce qui sont déjà en position de force mettent un systeme ou tout est imbirqué et passe par leur poche à un moment donné ou à un autre.
Notre avenir c’est : Locataire à vie, qui paye sa nourriture préparé cher, à pied ou en bus, abonné avec des contrats à la con sur 24 mois un peu partout, qui travaille tjrs plus, qui au moindre ennuie de santé ce retrouvera avec une armé d’avocat sur le dos pour montrer que c’est sa faute donc qu’il ne faut pas remboursser ces indemnités !, et qui boirra de l’eau du robinet chère alors qu’elle est pompé à 1km de chez lui pour rien du tout.
Les bergers et les moutons tondus quoi
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Les retraites, soit on les capitalise et chacun se demmerde et peut partir a l’age qu’il veut soit c’est la meme chose pour tout le monde. Je ne comprendrais jamais ces systemes a deux vitesses qui creent des tensions.
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Salut, Je vois que le sujet fait couler beaucoup de salive ; depuis quelques temps le mot réforme est le mot à la mode. Soit ; réformons, mais pourquoi toujours faire du nivèlement par le bas ? On me parle de quelques troufions qui peuvent prendre leur retraite après vingt cinq ans de service, mais on ignore que le plus souvent qu’ils sont obligés de travailler pour joindre les deux bouts !! Quoi, vous pensiez qu’ils avaient des retraites dorées ? Ben voyons... Les retraites dorées il faut les chercher ailleurs ; comme l’a dit un participant à ce forum, levez la tête ! Oui, ce n’est pas au bas de l’échelle que vous trouverez ceux qui en bénéficient ; mais les vrais profiteurs du système, on n’en parle jamais.
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Deux remarques très courtes :
1. Les fameux régimes spéciaux ne concernent que 4% des salariés français. N’est-ce pas beaucoup de bruit pour pas grand chose ?
2. Quand on parle des régimes spéciaux on entend toujours par là les salariés d’EDF et de la SNCF, mais il y en a bien d’autres. N’est-ce pas beaucoup de bruit pour justement ne pas parler de ces autres ?
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comme il est facile de taper sur les « privilégiés » fonctionnaires bobos comme diraient nos amis lerma & co. c’est tellement plus simple que de se demander pourquoi autant de cadeaux sont faits aux gens qui en ont le moins besoins : rentiers, actionnaires etc... il paraît évident que, l’espérance de vie augmentant, il nous faudra travailler plus longtemps mais il faudrait tout de même se poser une petite question : comment pouvons-nous supporter de laisser autant de monde dans la misère alors que notre planète permettrait largement à chacun de vivre correctement si les plus aisés étaient moins gourmands. malheureusement, l’égoïsme de l’être humain n’a d’égal sa cruauté... j’ai légèrement dévier mais cela me semble nécessaire
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petit oubli que je répare aussitôt : sans les syndicats, nous travaillerions encore 60h par semaine avec juste le dimanche de repos (pour une fois qu’on peut dire merci à l’église...) et ceci pour une bouchée de pain et un peu d’eau même pas fraîche. les syndicalistes ne sont pas tous des privilégiés et beaucoup ont réellement des convictions plutôt qu’ils ne cherchent à se protéger eux mêmes...
de plus, il est facile de faire des raccourcis et de dire que tout le monde devrait cotiser le même nombre d’annuité mais comparer un ouvrier du bâtiment qui mourra à 65ans et un cadre supérieur qui aura de forte chance de dépasser les 100ans est complètement absurde (ceci n’est qu’un exemple parmi d’autres)
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Pour répondre à Fred.
La retraite par capitalisation et par répartition c’est pas la même chose. Le monde il est pas tout beau il est pas tout gentil.
- Par répartition c’est ceux qui bossent qui te payent ta retraite directement et tu es quasi sur de l’avoir si il n’y a pas de réforme qui vient te l’enlever Mais tu peux toujours flingués les politiques (Comprendre faire tomber le gouvernement)
- Par capitalisation tu verses l’argent à un organisme privé qui te dit « Monsieur on va bien s’occuper de vos sous sous et on va se payer avec bien sur, et promis promis dans 45 ans on vous les rend » lol Quand la compagnie met la clef sous la porte tu n’as plus rien. Et il ne faut pas penser que c’est rare. Regarde sur les cinquantes dernières années ce qui c’est passé. et les cinquantes encore d’avant c’est pas mieux !! Cf : Enron
- Ne parlons pas de la transition c’est la que les capitaliste s’en mette plein le fouille notamment les banque et les fonds de pensions. A ce moment la une génération doit cotisé pour les deux !! ta retraite + celles de tes parents !!
Faut arrêté avec les fausses idées. Quand quelque chose change il faut ce demander à qui cela profite le plus. Dans le cas de la capitalisation ce sera pas à nous.
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c’est pour ca qu’il ne faut investir tous dans les memes actions : 1/3 action, 1/3 bonds et 1/3 liquide c’est la regle.
la capitalisation serait avantageuse pour moi, simplement parce que j’ai travaille 5 ans a l’etranger donc travailler 42 ans ca me pousse jusqu’a 70 ans. Si je capitalise je pourrais partir plus tot.
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Heu sur France Culture on a entendu que ce ne sont pas que ces fainéants de branleurs de cheminots et d’électriciens qui profitent indument de ces avantages en roulant sur l’or, mais aussi d’autres professions dont on parle peu....
Les députés par exemple, qui ont un régime spécial qui coute trés cher, d’autant plus que eux leur salaire est carrément plus élevé. Bizarre non, on ne les montre pas du doigt et pourtant leur pénibilité est faible, d’autant plus qu’ils ne sont même pas obligés de travailler (et effectivement 80% ne branlent RIEN, ne font même pas acte de présence). Quelques catégories de hauts fonctionnaires sont aussi dans le collimateurs, mais là aussi...silence.
N’oublions pas aussi que certains régimes spéciaux cotisent plus pour la retraite et que pour certains employés cet avantage compensait des désavantages lors de leur embauche.
Hier j’ai entendu sur France 2 dans un débat sur les retraites Laurent Wauquier parler à tout bout de champ « d’équité » pour les retraites, mais pas un mot sur tous ces gens. (d’ailleurs ce gars semblait carrément méprisé par tous les autres invités, y compris ceux qui a priori soutiennent une réforme radicale, tellement sa langue de bois puait la bêtise)
Bref, encore un débat pollué par la connerie ambiante.
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Pour chaque député non réélu, les Français devront payer *417 120 euros* = 60 mois x 6952 euros. C’est la nouvelle indemnité chômage des députés ! Repris ce matin sur RMC par JJ BOURDIN qui souligneque les élus de la gauche à la droite sont tous d’accord !La plupart des médias n’en parlent pas ! A l’issue des 5 ans d’indemnités, les députés non rééluspercevront à vie* 20 % de ce traitement :soit 1390 euros par mois. Alors, faîtes des efforts, travaillez pour payer des impôtsqui serviront à payer les « golden parachutes »de nos députés.Mais pourquoi 5 ans ?C’est précisément le temps d’une alternance législative.Ce vote intervient au moment où les candidats nous parlentdes efforts que devront consentir les Français pour réduire la dette et dénoncent le train de vie dispendieux de l’Etat !L’information sur la nouvelle indemnité « chômage » des députés a été révélée par « Le Canard Enchaîné » le 7 février 2007.Puis reprise et précisée par le Midi Libre, en Mars 2007.Curieusement, ce sont les seuls médias à en avoir parlé.Silence total du côté des télés, radios ou des autres journaux,habituellement pressés de dénoncer les parachutes en or decertains grands patrons (certes avec raison...).Pourquoi se taisent-ils sur cette affaire ?Sans doute parce que cette loia été votée en douce, par tous les groupes politiques,UMP, PS, UDF et PCF, qui savent parfaitement s’entendrelorsqu’il s’agit de s’octroyer des avantagessur le dos des Français.Avant de quitter son perchoir, Jean-Louis Debré a fait voterà l’unanimité et dans le silence complet,une loi pour que désormais,un député non réélu touchependant 60 mois au lieu de 6 moisson indemnité mensuelle nette qui est à ce jour -selon infosur site Assemblée nationale - de 5178 euros, soit 6 952 eurosbrut. Chaque député non réélu coûte donc aux Français417 180 euros sur 5 ans ! Sans parler ce ce qu’il leurcoûtera « à vie » ! Ces indemnités ont été attribuéesaux députés et définies par l’ordonnancen° 58-1210 du 13 décembre 1958. L’indemnité de base est calculéepar référence au traitement des fonctionnaires occupantdes emplois de l’État classés dans la catégorie présentementdite hors échelle. Elle est égale à la moyenne du traitementle plus bas et du traitement le plus élevé de cette catégoriece qui correspond au traitement d’un conseiller d’Étatayant moins d’une année d’ancienneté dans son grade.S’y ajoute l’indemnité de résidence,comme pour les fonctionnaires, au taux de 3 %. Selon l’article 2de l’ordonnance précitée :« L’indemnité parlementaire estcomplétée par une indemnité dite de fonction ». Le montant de cetteindemnité est égal au quart du montant de l’indemnité parlementaire (indemnité parlementaire proprement dite majorée de l’indemnitéde résidence) Depuis le 1er février 2007, les indemnités mensuellesbrutes sont les suivantes : > - Indemnité de base : 5 400, 32 euros > - Indemnité de résidence (3 %) : 162, 01 euros > - Indemnité de fonction (25 % du total) : 1 390, 58 euros > Soit brut mensuel 6952, 91 euros .> Retenues obligatoires devant être déduites du brut mensueldiverses retenues : - Cotisation à la caisse des pensions pendant les 15 premières années de mandat : 1 153, 08 euros - Contribution exceptionnelle de solidarité : 55, 62 Euros - Contribution sociale généralisée et contribution au remboursement de la dette sociale : 539,55 euros - Cotisation au fonds de garantie de ressources : 27,00 euros Soit net mensuel 5 177, 66 euros.Avant de quitter la présidence de l’Assemblée Nationale, Jean Louis Debré, nouveau président duconseil constitutionnel, a fait un joli cadeau à ses amis députés de tous les partis !Bien entendu cette généreuse « indemnité chômage » esttotalement inconditionnelle, et l’heureux bénéficiairede cette jolie rémunération de 5 ans, n’est tenu à aucun engagement quelconque, comme par exemplejustifier de la recherche d’un nouvel emploi, d’une visite mensuelleauprès d’un conseiller ANPE, ou d’une activité justifiant cette « aide sociale »...Bref, tout ce qui est demandé à des chômeurs ordinaires.*Si vous êtes scandalisé et refusez d’être pris pour un con, diffusez au moins ce message !* Sinon contentez-vous de payer !Vive la République bananière !
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Notre Léon... de Cavaillon !!
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Bonsoir,
L’égalité des trimestres cotisés peut aussi se manifester dans l’autre sens cad aligner les + nombreux sur les régimes spéciaux. On met tout le monde à 38 années cotisées.
Le débat porterait alors sur (l’art et) la manière de financer tout ça. Comme pistes, la TVA, la CSG, les 35H, le bouclier fiscal etc...
J’ai beaucoup d’estime pour les gens qui veulent défendre leurs acquis et sont prêts à tout bloquer pour le faire. Ce n’est pas beau de regarder dans l’assiette du voisin et si on veut l’égalité, on a qu’a diminuer ou supprimer les stocks options et autres parachutes pour commencer.
Ceux qui veulent travailler + longtemps sont libres de le faire mais il ne faut pas oublier que c’est plus facile de diriger les autres le cul dans un fauteuil ministériel ou du Médef que de travailler à la chaine. En effet, depuis son fauteuil, on peut facilement attendre un àge avancé pour céder sa place.
Avant, en prenant sa retraite à 60ans, on avait une espérance de vie de 70 ans.
Maintenant, en prenant notre retraite à 70 ans comme le souhaite l’UMP, on a une espérance de vie de 80 ans. Dans les 2 cas, il ne reste que 10 ans à buller. Il ne faut pas oublier qu’après la retraite, il y a la mort.
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Mais bien sur, avec un rapport actif/retraite qui diminue, comment comptez vous financer votre loi. Tous les pays qui ont un systeme par repartition repousse l’age de la retraite. Ce systeme a ete cree dans une periode faste avec un chomage faible, il etait evident (apparemment pas pour tout le monde) qu’il n’irait qu’en s’empirant.
Ensuite je vous rappelle que vous pouvez aussi acheter des actions, rien ne vous en empeche si vous etes si jaloux que ca.
Si on parle de faire ce que l’on veut alors il faut capitaliser, chacun ferait vraiment ce qu’il veut.
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Pour les retraites, on pourrait faire simple. Tout le monde cotise de la meme facon et le calcul se fait sur le meme nombre d’annee, seule change la duree de cotisation qui dependrait uniquement de l’esperance de vie dans la categorie professionnelle consideree (par exemple 3 ans pour 1 an de retraite). L’avantage est que le nombre d’annees evolue avec l’esperance de vie automatiquement donc pas besoin tous les 20 ans d’avoir un debat sur oui ou non repousser l’age limite.
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Fred
« vous pouvez aussi acheter des actions, rien ne vous en empeche si vous etes si jaloux que ca. »
Encore faut-il avoir l’argent pour investir ! Ce en sont pas 10 actions de la BNP, Bouygues, Carrefour ni de Total qui rapporteront, mais des milliers. Et encore il faut se voiler la face et ne pas s’offusquer des politiques anti-sociales et criminelles de certains groupes qui rapportent (Total et Bouygues par ex grands soutient et corrupteurs de dictatures iniques comme en Afrique, la Birmanie et le Turkménistan).
L’argent appelle l’argent et on ne prête qu’aux riches, c’est bien connus. Avec 2000 euros par mois je paie mes traites et mes factures, avec 15 000 je peux en plus investir et en plus ça me rapportera beaucoup.
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"Fred
« vous pouvez aussi acheter des actions, rien ne vous en empeche si vous etes si jaloux que ca. »
Encore faut-il avoir l’argent pour investir ! Ce en sont pas 10 actions de la BNP, Bouygues, Carrefour ni de Total qui rapporteront, mais des milliers. Et encore il faut se voiler la face et ne pas s’offusquer des politiques anti-sociales et criminelles de certains groupes qui rapportent (Total et Bouygues par ex grands soutient et corrupteurs de dictatures iniques comme en Afrique, la Birmanie et le Turkménistan).
L’argent appelle l’argent et on ne prête qu’aux riches, c’est bien connus. Avec 2000 euros par mois je paie mes traites et mes factures, avec 15 000 je peux en plus investir et en plus ça me rapportera beaucoup."
Il est evident qu’avec une somme plus faible investie au depart vous n’aurez pas beaucoup a l’arrivee. Mais si les gens pensent que se faire du pognon en bourse est si simple que ca, ils n’ont qu’a essayer ; moi je n’ai jamais eu le cran mais je vais peut etre me tater cette annee (je vais commencer avec 100€/mois et on verra).
Entierement d’accord sur le manque d’ethique de certains groupes mais vous avez le pouvoir de ne pas acheter les produits ou services vendus par ces entreprises. Les gens sont tres rapides pour critiquer le capitalisme, les grands groupes mais en meme temps ils veulent des pris bas donc achetent dans ces memes grands groupes ; les gens critiquent les US pour leur action en Iraq (et ils ont raison de critiquer) mais ils ne se demandent jamais si l’essence qu’ils mettent dans leur voiture ne provient pas d’un pays ou les gens souffrent. C’est facile de critiquer sans arret les autres sans jamais regarder dans le miroir.
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Bonjour sylvain.
Le gouvernement et le président ainsi que la droite seraient-ils devenus des gauchisants communisants à vouloir mettre en place un régime de retraite unique.
Dans ce cas allons y pour des grilles de salaires uniques pourquoi vouloir marquer les différences un échelon universel ferait l’affaire. Comment se fait-il que l’égalité des salaires hommes femmes ne soit toujours pas une réalité. Pourquoi ne pas installer une fourchette universelle de 1à 10 pour les revenus et salaires des employeurs. Il ne manque pas de sujets dans notre société qui pourrai faire l’objet de régime unique, les compagnies d’assurances par exemple.
Alors voilà l’action en parjure engagé, en parjure parce que ce gouvernement suivant les sujets débattus prône la différenciation, la valeur de l’offre et de la demande.
C’est cette valeur qui a prévalu dans l’instauration de ces systèmes spéciaux, faits pour inciter des salariés ou des personnels à accepter des emplois à risques.
Ceci s’est réalisé avec le poids du rapport de force qui existait avec la puissance du parti communiste et dont la transcription se faisait dans les négociations avec les partenaires sociaux.
Ce n’est qu’un secret de polichinelle de savoir que par peur de voir se renforcer le PCF inféodé à Moscou ou le voir arriver au pouvoir (se rappeler le programme commun de la gauche) les gouvernants et le patronat cédaient sur les revendication sociales (Renault en était la vitrine).
Pour un observateur de la vie socio économique et politique c’est une évidence élémentaire de reconnaitre qu’avec la chute du mur de Berlin et l’écroulement du totalitarisme soviétique et de ses satellites, les peurs du patronat français et autres ainsi que les gouvernements se sont senti rassurée. De plus le passage des opposants socialistes à la social démocratie, à fait un enterrement de première classe à la notion de classe renvoyant le terme ouvrier au passé du front populaire.
Dans ces conditions le capitalisme s’est senti des ailes de la liberté.
Je ne pleure pas sur cet état des choses, je déplore seulement que certain gouvernant croient être des chefs de guerre en s’en prenant à des acquis sociaux maintenant qu’il n’y a plus d’adversaire à la hauteur.
Ce que je déplore aussi c’est également que les mesures de solidarité et d’entre aide, y compris la lutte de classe et syndicale, offrant assurance et sécurisation, apparaissent comme des privilèges, comme des freins au développement d’une concurrence ultra libérale.
D’une certaine manière un état d’esprit s’est retourné. Il fut un temps ou les salariés recherchaient les avantages et la sécurisation qu’offraient les grands groupes ou institutions.
Maintenant ces derniers sont montrés du doigt comme sièges de privilégiés qui ne se sont pas soumis à la rigueur, aux mesures drastiques qu’exige le marché, qu’exige les comptes, et ceux qui n’en bénéficient pas, les autres salariés espèrent leur remise en cause parce qu’on les « bassines » à longueur de média du déficits, de l’équilibre des comptes, de l’injustice d’avoir eu à une époque assez de « couilles » pour améliorer son sort.
Si bien que ceux mêmes qui contestent ces « privilèges » espèrent individuellement de meilleures situations, et faute d’oser s’associer à un « groupe ou une famille d’intérêt corporatiste » s’en remettent à l’action de l’État qui lui-même préconise des mesures de rigueur drastiques comme le lui commende le marché.
Ainsi chacun comme les moutons de Panurge s’engouffre dans le sillon médiatique tracé dans les têtes, si bien qu’être lâche, pleutre et servile ne fait plus honte, c’est même devenue une valeur progressiste comme se plaindre. Dans le monde salarial on est progressiste lorsque l’on accepte d’être moins rémunéré, lorsque l’on veut travailler plus, lorsque l’on renonce à ses acquis, autant réclamer les conditions d’emploi et de rémunération du XIX siècle au moins cela sera clair.
La transition est d’ordre psychologique et simple : « j’envie à espérer mieux et si je ne peux l’obtenir, alors je souhaite intérieurement que les autres partagent ma frustration ».
Car les hommes qui sont « lâche », faute d’avoir la clairvoyance de le percevoir et se l’avouer ne trouveront jamais le courage de lutter contre les servitudes tyranniques qui les accablent. Pire ils chercheront en quoi ils peuvent se justifier d’en être solidaire.
C’est tous ceux qui se solidarisent de la remise en cause des avantages sociaux depuis 1989 alors que le « post ou le nouveau capitalisme » n’a jamais de son histoire amassé autant de richesse.
D’autant plus que les États européens ont décidé de renoncer à leur pouvoir d’émettre de la monnaie pour faire face aux défis sociaux économiques, ne comptant que sur la régulation du marché, ce qui conduit inévitablement à remettre en cause des systèmes comme celui de la santé ou des retraites qui ne s’appuient que sur les seuls salaires qui ne cessent de se réduire alors que les besoins augmentent.
Il serait grand temps que les citoyens français et européen comprennent que sans endettement il n’y a pas de création de richesse. La monnaie ce n’est pas comme un minerai on l’extrait de notre esprit, de la confiance que l’on s’accorde dans nos relations socio économiques.
Lire "L’escroquerie monétaire mondiale par Eberhard Hamer, professeur à l’institut des classes moyennes de Hanovre" Dans les année 90, je crois en 1995 au sommet de Davos Bill Gates s’était fait remarqué par une intervention regrettant l’emballement du capitalisme débridé qui était selon lui par ses excès de nature à faire resurgir de nouvelles oppositions communisantes et de lancer un appel à plus de social. Je ne crois pas qu’il est été entendu. Alors quand un journaliste interroge Mr tout le monde, je peux comprendre les convictions de ce monsieur et accepter qu’il ait son avis sur le sujet, mais le problème n’est il pas moins que le journaliste ou ce monsieur aient une connaissance insuffisante ou erroné du sujet que le fait que les opposants ne puissent pas avoir accès à la diffusion médiatique nationale, et cela vaut pour beaucoup d’évènement et nuit à la clarté de l’information et du débat. A moins qu’il ne s’agisse pour ce journaliste de démontrer que la majorité des français sont pour cette réforme des régimes spéciaux
Cordialement.
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Article confus. C’est quoi le sujet ? Les médias ? Les retraites ? Je ne vois pas.
De toutes façons, le mot « fonctionnaire » stérilise à l’avance tout débat sur AV. Il y a pas mal de poujadistes sur AV et en France pour qui, par définition, le fonctionnaire, c’est le mal. Salauds de planqués, va ...
Et une fois qu’on a dit ça, on fait quoi ?
Une société sans fonctionnaires n’existe pas. Il n’y en a jamais eu. Il y avait déjà des fonctionnaires chez les chinois à l’époque de Confucius et chez les Egyptiens à l’époque de Ramses.
Il peut être utile de débattre calmement de statuts, pénibilités et revenus, mais ça n’arrivera jamais ici.
D’un autre côté, on n’a peut-être pas été aidés par la campagne UMP qui a clairement fait le choix d’opposer entre elles diverses catégories de français, qui devraient avoir quand même des intérêts communs. Qui sème le vent récolte la tempête.
Le président de la république est avant tout le chef de l’exécutif, c’est à dire le chef des fonctionnaires. Expliquer à ses troupes avant de commencer qu’elles sont nulles, feignantes et détestées de leurs clients, c’est une forme originale de management ...
Bon, si on parlait du régime spécial des agriculteurs ?
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Que savez vous du régime spécial des agriculteurs ? Dites le nous ?
Allez faire un tour dans la campagne et regardez comment vivent la majorité des retraités agriculteurs.
S.V.P, ne parlez pas des riches propriétaires terriens des grosses exploitations agricoles de la Beauce...
On parle bien des agriculteurs !
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Oui, je pourrais. Mais non, aucune envie de discuter sérieusement. Dans les circonstances, c’est plus défoulant de faire du poujadisme à l’endroit ou à l’envers. C’était juste pour montrer les débilités auxquelles on peut arriver en découpant la population active en petits morceaux.
Par exemple, le régime des cheminots est évidemment déficitaire puisque la population active a été divisée par 4 en 50 ans, ce qui n’est pas trop publié : c’est le secteur qui a connu la plus forte augmentation de productivité en France depuis 50 ans.
Un régime « agriculteurs » aurait bien sûr le même problème puisque le secteur a vu une diminution vertigineuse des effectifs, et ce n’est pas fini ...
L’UMP a tapé sur les fonctionnaires, puisqu’ils ne votent en majorité pas pour elle. Elle a fait par contre des tas de promesses aux agriculteurs, que bien sûr elle ne tiendra pas.
Bon, immergeons-nous dans l’ambiance UMP.
Il y en a marre de ces salauds de feignants d’agriculteurs surreprésentés à l’Assemblée, qui ne vivent que de subventions, polluent la nature, dont les syndicats archaiques et violents comme la FNSEA sont une honte pour nos institutions et un obstacle au progrès et à la modernité. Vivement que Sarkozy leur coupe les subventions et que pour leurs retraites ils mangent leurs nitrates.
Voila, il faut savoir élever le débat.
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Le poujadisme est mort ! Vive le poujadisme !
Et si on enterrait une fois pour toute tous ces courants de pensée dépassés et se tourner vers l’avenir ?
Pas expressément pour nous, mais pour nos enfants, les votres, les miens, pour qu’ils gardent l’espoir d’avoir un futur serein ?
Ne me dites pas que vous n’avez pas d’enfant et que vous n’avez pas envie d’y penser !
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Vu comme cela Forest, l’opinion devrait lyncher ces profiteurs d’agriculteurs. Vivre de subventions, non mais, quel assistanat misérable ! Et ça coûte bien plus cher que le rmi.
D’autant plus certains de ces assistés, ceux qui touchent le plus de subventions, vivent dans un hôtel particulier à Paris, payé sur les subventions, et font travailler des salariés sur leurs terres et se sont taillés une retraite eux même en investissant la Bourse. Ah, du coup, ce ne sont pas des bouseux mais des capitalistes à la bouche ornée d’un havane ; on va donc être plus compréhensif !
Oui mais aussi, la PAC se finance au niveau européen et la France est le pays, sinon l’un des pays, qui capte le plus de subventions. Du coup on pompe l’argent des autres pour nos agriculteurs.... finalement ce sont de bons assistés rapportant plus que ce qu’ils coûtent.(les anglais sont furax, mais qu’importe....)
Par contre l’éleveur ou agriculteur de proximité avec sa petite surface, trop petite pour capter des subventions, celui qui fait du vrai bio, lui sa valeur ajouté est faible, il n’est qu’un inutile qui serait plus utile dans une usine, tout juste bon à vendre des produits du terroir sur les marchés pour les vilains bobos 68 tard dans l’âme passéistes. Mauvais agriculteur qui devra financer lui même sa retraite, non mais !
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« Et si on enterrait une fois pour toute tous ces courants de pensée dépassés et se tourner vers l’avenir ? Pas expressément pour nous, mais pour nos enfants, les votres, les miens, pour qu’ils gardent l’espoir d’avoir un futur serein ? Ne me dites pas que vous n’avez pas d’enfant et que vous n’avez pas envie d’y penser ! »
Si, si, j’ai bon espoir pour 2012. Mais si c’est pour 2017, je suis moins convaincu d’être là pour le voir.
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moi je serais pour un évidence mathématique : la génération « n » doit cotiser pour elle même sinon on court à la catastrophe. Donc retraite par capitalisation ou investissement. Il n’est pas nécessaire que l’argent alimente une entreprise privée : on peut très bien imaginer des investissements du type « autoroutes, barrages, ponts, stations de ski, centrale d’énergie ». En bref tout ce qui va servir pour les générations futures qui en retireront un bénéfice.
Merci à l’auteur qui a écrit un article « zen » sur ce sujet chaud ; en effet il est regrettable que les journalistes ne gardent de leur métier que le côté « animateur » mais là c’est assez général je trouve :)
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La solution elle est là, sous nos yeux, dans vos réponses. Appliquons à tous le régime des députés : cotisation double, rémunération en rapport, et le tour est joué. C’est plus un régime spécial, puisque appliquer à tout le monde, c’est justifié, par le doublement de la cotiz !!!!!!!
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Bonjour à vous,
Cela fait des années qu’on parle des régimes spéciaux de retraite, et rien n’a été fait. Chaque tentative de remettre à plat butait sur le pouvoir de la rue appuyé par les syndicats majoritaires à la SNCF, EDF... Je ne cite pas de nom. Et on continue de pratiquer la politique de l’autruche et crier au feu avec les déficits des régimes de retraites.
Sur ces déficits, comment peut on financer les retraites SNCF, EDF et autres si le nombre de retraités de ces corporations est supérieur au nombre d’actifs, tenant compte en plus des conditions avantageuses du calcul de la pension,etc... En tapant sur le régime général, n’est ce pas ? qui lui même est déficitaire à cause du chômage chronique de notre pays...
Les systèmes de retraite de notre pays, général et spéciaux, sont basés sur la répartition, c’est à dire sur la solidarité générale, donc sur le principe de l’équité ! Ce qui est totalement différent du système participatif basé sur le financement individuel.
Tout le monde est d’accord sur ce principe ? Alors qu’est ce qu’on attend pour mettre à plat les régimes spéciaux ?
Les syndicats vont faire descendre dans la rue les salariés concernés ? Ont ils le courage de communiquer de façon transparente les éléments de chaque système de retraite pour que le public puisse se rendre compte !
Et si enfin, on descendait dans la rue pour leur dire d’arrêter de raconter n’importe quoi et de se mettre au travail pour régler une fois pour toute ce problème des régimes de retraite, puisque pour une fois, il y a une volonté politique réelle de le faire !
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Ne serait-ce pas l’occasion de se poser la question du sens de l’activité humaine ? La vision consommatrice et chiffrée (ah la fameuse espérance de vie !) fait passer à côté de l’essentiel.
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Et le salaire d’une personne dans le privée est le même que celui d’une personne dans le public ?? Monsieur je sais tout,mais ne connait rien du tout. J’attend ta super réponse
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JE PRECISE AUX FRANCAIS, LES CHEMINOTS ONT LEURS PROPRE CAISSE DE RETRAITE, DE MALADIE. ILS NE COTISENT PAS POUR LES GENS DU PRIVEE.
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On croit rever : les fonctionnaires se posent vraiment en victimes. Ouiain ! On veut m’enlever mes maigres privilèges alors que le vilain Bill Gates gagne tellement plus que moi.
Indécent, rien que pour ca, j’espere que le pouvoir actuel ira beaucoup plus loin dans la reforme que les simples regimes speciaux.
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..oui on peut en dire n’importe quoi..
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Orwell avait tout dit dans 1984 d’une certaine manière !
Ces droitiers qui parlent sans cesse de solidarité, d’équité et d’égalité (des mots qu’ils ne vomissent habituellement) alors qu’il s’agit juste d’animer la plus crasseuse « revanche sociale » !
Continuons à nous jalouser les miettes. les riches doivent bien se moquer de nous !
Chômeurs = parasites et feignasses et assistés ! Cheminots = affreux privilégiés... "indignes qu’ils sont ! Etc, etc, Etc
La novlangue de 1984 a de beaux jours devant elle.
« Le nivellement par le bas c’est la justice »
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Je demontre que je suis le detenteur d une cle quantique
A CE JOUR PERSONNE NE VIENS EN DEBAT,car tous simplement ce que je dis je le prouve.Les maisons d editions et autres medias ne sont verouilles.Ce site est un temoignage,je ne cherche pas de prix goncourt.( soyez indulgent pour les fautes d orthographes) je cherche un editeur
Faites tourner sur agora vox.
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