Bonjour arturh
Rien n’existe en dehors de la définition que nous donnons aux chose, gens n’existe pas plus qu’individu, homme ou femme. Le langage s’accorde de définitions reconnues par les autres pour échanger. Et en l’espèce le peuple n’est qu’un concept au nom duquel des individus parlent et il n’est bien entendu pas le garant de quoi que ce soit comme tu le rapele.
La notion de peuple n’est rapportée que par les écrits que les hommes ont posé.
Selon Wikipédia le terme peuple adopte des sens différents selon le point de vue où l’on se place.
Quand il désigne une population entière, c’est la somme des individus qui forment à un moment donné une communauté historique partageant majoritairement un sentiment d’appartenance durable. Ce sentiment d’appartenance peut venir de l’une au moins de ces caractéristiques : un passé commun (réel ou supposé), un territoire commun, une langue commune, une religion commune.
En français, le terme de peuple peut avoir aussi une connotation sociale : c’est l’ensemble des individus appartenant aux couches inférieures et éventuellement moyennes de la société, par opposition à l’aristocratie.
Le terme a enfin une signification politique : c’est l’ensemble des citoyens dotés des droits politiques. La constitution de la Ve république française indique ainsi que « la république est le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple ».
En français, les noms des peuples s’écrivent toujours avec une majuscule : les Gaulois, les Francs ; mais pas les adjectifs se rapportant à ces noms : le peuple gaulois, les peuplades franques.
Ceci précisé, et vivant dans une société d’essence judéo-chrétienne, même si avec une analyse plus fine en sachant qu’il n’y a pas de génération spontanée, l’on y trouve des traces d’autres cultures, puisque le commerce entre l’Égypte et l’Indus existaient avant que ne s’installent des hommes sur cette voie commerciale.
Donc avec le judaïsme apparaît la notion de peuple de Dieu, celui avec lequel dieu passe une alliance, mais cela peu ne venir que de traductions successives.
Ensuite ce peuple veut un roi comme chez les autres nations mais sous l’égide des garants de l’alliance qu’est la tribu des Lévy. Il faut attendre le christianisme pour qu’elle s’universalise dans un schisme suivit d’autres.
Sinon il faut remonter au V siècle avec les Athéniens pour trouver la notion de peuple dans démokratia « souveraineté du peuple », mais nous savons que cela ne concerné pas la totalité des athéniens, seulement les citoyens. Les métèques et les esclaves n’avaient pas de droit politiques, comme la notion de peuple ne concernait pas tous les français au moment de la révolution, puisque ne votaient que ceux qui pouvaient payer le cens appelé le suffrage censitaire.
Donc la différence se faisait par la richesse et naturellement ils parlaient en leur nom, ce qui a fait qualifie cette révolution de bourgeoise.
Nous savons que pour désigner tous ce qui n’était pas noblesse et clergé on parlait du tiers état et non pas de peuple.
Il faut attendre 1848 pour que tous les citoyens masculins votent et 1944 pour celui des femmes.
Il semblerait qu’apparaît cette notion de peuple à partir du 17 ième siècle, « Le peuple n’a guère d’esprit et les grands n’ont point d’âme »La Bruyère. Si accessoirement un internaute peu apporter une information sur la première utilisation de la notion de peuple en tant que nation entière, merci.
En l’espèce le président veut se faire comprendre de ceux qu’il estime ne pas disposer d’une connaissance suffisante pour saisir le complexe, il utilise le mimétisme pour qu’ils se reconnaissent en lui et pour expliquer cette attitude il faut bien prendre un concept qui englobe tous les individus du social distinct qui était visé.
Cordialement.