Certains confondent quantité avec succès : si les séries US sont vues partout sur la planète, c’est que l’approche est industrielle, genre dix à la douzaine, et que de ce fait les prix sont plus bas et le final est « marchand » c’est à dire consommable, standard comme un mac’do, mangeable mais pas gastronomique !
- De même que ce n’est pas parceque l’on à produit plus de 4L que cela prouve une supériorité à celle d’une FERRARI, parceque moins vendue, justement !!! La quantité ne veut pas dire succès ni qualité...
- De plus, on retrouve toujours dans les séries US un canevas sans réelles surprises (méthode d’écriture industrielle) où le fond est effectivement binaire (flic-voyou, gentil-méchant, fermier-indien...etc). Les dialogues sont souvent prévisibles et l’écriture d’un scénario contient souvent de la violence et du spectaculaire, un peu comme la crème chantilly qui, faute de finesse patissière, masque par son abondance la fadeur des gateaux de là-bas. Les scénarios pauvres en écriture tentent de compenser par les sens. La quantité contre la qualité, la violence (le colt) contre l’altérité, bref, à l’image de la construction virulente de ce pays lequel possède par ailleurs des qualités, mais pas celle à son échelle de la plus grande pensée positive : la philo, à quoi ça sert, c’est pour les pédés, éructent certains mâcheurs de chewingum héros du genre stallone...
- Donc, je préfère, dans son ensemble, la production française, bien que notre Ministre argentière nous invite à cesser de fréquenter les bibliothèques car lire nous fait - selon ses dires - perdre du temps ! Il est vrai que Pagnol, Giono, Mautpassant, Guitry et autres « vieilleries » : il faut épouster tout ça, quoi, sinon y’aura plus de place dans le cerveau pour le coca cola comme disait Lelay, pote de NS !