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Commentaire de AMI

sur Faut-il avoir peur de notre plus fidèle compagnon, « le chien » ?


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AMI 28 septembre 2007 15:20

Citation : « Que se passe-t-il alors dans la tête de l’animal ? Difficile de le savoir. N’oublions jamais qu’un chien reste un animal doté d’un instinct sauvage et dont on ne peut pas prévoir systématiquement les réactions. C’est là que rentrent en scène l’importance de l’éducation et la nécessité du rôle de dominant pour le maître dès le plus jeune âge de l’animal ; le chien doit obéir en toutes circonstances. »

Commentaire : Peut-être serait-il intéressant de préciser ces éléments contradictoires... Un comportement instinctif est irrépressible, donc l’éducation (le dressage en fait) ne peut faire disparaître cette coordination héréditaire entre un organisme et son environnement. Voici aussi comment la belle fable du « dominant » continue d’être distillée à tout va dès que l’on évoque le chien dans sa relation avec l’Homme. Et si l’on considérait tout simplement deux espèces qui, à l’invitation de l’homme, esssayent de cohabiter ? Les liens de sécurisation et d’attachement sont primordiaux pour entrevoir un apaisement mutuel, et cela ne convoque en rien à exercer une prétendue et improbable dominance sur l’animal. Au contraire, ce pourrait être le meilleur moyen d’hypothéquer toute chance à vivre en bonne intelligence avec son toutou. L’éducation est réduite (mais oui !) à exercer un contrôle sur les déplacements du chien, et elle est importante dans la facilité et le confort à le faire par les propriétaires. Elle n’est en rien un élément réprésentatif et inhibant dans une situation de conduite agressive. ET enfin obéir ... les capacitiés cognitives d’un chien rendent impossible son « obéissance ». Tout au plus il est capable de reconnaître un signal et répéter une réponse à ce signal par apprentissage, si tant est que le contexte est identique et sans éléments nouveaux. Je vous en prie cessez de croire à ces idées reçues et à les répandre, peut-être pourra-t-on enfin éveiller son regard vers le chien pour qui il est et non pas pour qui on le prend. Certes, des chiens, si tous les critères approfondis d’analyse sont réunis pour l’affirmer, peuvent posséder un potentiel de dangerosité, mais on est bien loin encore de la dangerosité liée à la délinquance routière.


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