Faut-il avoir peur de notre plus fidèle compagnon, « le chien » ?
Fortement relayés par les médias, les drames successifs concernant des personnes, enfants ou adultes, blessées ou malheureusement tuées par des attaques de chiens, créent un sentiment de peur grandissante vis-à-vis de ces compagnons à quatre pattes. Ce n’est pas la S.P.A qui contredira ce fait, assaillie depuis quelques jours par des coups de téléphone de propriétaires de chiens de toutes races souhaitant se dessaisir au plus vite de leur animal de compagnie.
Certes, ces drames successifs doivent être déplorés. Nous ne pouvons qu’être attristés au regard de ces enfants proprement impuissants face aux attaques de molosses, rendus quasiment incontrôlables lorsque leur instinct primitif prend le dessus. Malgré tout, il ne faudrait pas en arriver à un sentiment de psychose.
Tout d’abord, des accidents tels que ceux-ci, dans un si court laps de temps, sont propices à l’emballement de la machine médiatique. Ce processus, souvent alarmiste, tend à créer un climat de gravité, voire de peur pour la population. Afin de relatiliviser les choses, sans occulter la cruauté de ces drames, il faut rapporter la quantité d’agressions au nombre total de chiens vivant sur le territoire. En réalité, le chiffre est très faible. Certains types d’accidents, comme par exemple ceux concernant les avions, engendrent le même processus. Ainsi deux crashs successifs laissent à penser qu’il existe un grand danger à emprunter un transport aérien, alors qu’il est reconnu que c’est le mode de transport le plus fiable.
Ensuite, il faut considérer que ces attaques de chiens ont avant tout lieu dans un cadre familial, c’est-à-dire qu’elles se font à l’encontre de personnes ayant l’habitude, ou tout du moins connaissant ces animaux.
Que se passe-t-il alors dans la tête de l’animal ? Difficile de le savoir. N’oublions jamais qu’un chien reste un animal doté d’un instinct sauvage et dont on ne peut pas prévoir systématiquement les réactions. C’est là que rentrent en scène l’importance de l’éducation et la nécessité du rôle de dominant pour le maître dès le plus jeune âge de l’animal ; le chien doit obéir en toutes circonstances. Certaines scènes présentées dans des émissions de télévision mettant en avant des chiens "rois" à la maison ou traînant littéralement leur maître dans la rue peuvent prêter à sourire dans le comique de situation ; mais en réalité elles sont anormales.
Ainsi avant d’éduquer le chien, il faut parfois faire l’éducation du maître. A cet effet, la mise en place d’une formation théorique et pratique de ce dernier, à l’instar de ce qui est entrepris dans d’autres pays comme par exemple la Suisse, devrait être une bonne chose. De même, un strict contrôle des races et des ventes entre particuliers est primordial pour limiter les risques.
Un des moyens d’apaiser le stress pour les promeneurs serait peut-être d’établir des règles plus strictes quant à la déambulation des chiens dans les lieux publics, et notamment des rues des centres-villes. Bien entendu, il faut éviter le tout répressif, mais qui ne s’est jamais étonné ou n’a pas pris peur en croisant un chien vagabondant sans laisse dans la rue ; il n’est d’ailleurs pas rare que certains passants s’obligent à changer de trottoir...
30 réactions à cet article
-
Bon article sur le sujet , il faut avant tout responsabiliser les maitres et en éduquer certains ;chacun doit être à sa place et le chien a besoin de savoir qui est le maitre , sinon il perd ses repères et se comporte en chef de meute . Il ne faut en aucun cas laisser des enfants seuls avec des chiens ( à part les modèles de poche ).Il est inadmissible que ne soient pas sanctionnés plus durement les propriétaires laissant vagabonder leurs animaux , au mépris de la loi, quelles que soient les races.Les chiens doivent être accompagnés des maitres , avec la laisse en ville , et pour les specimens dangeureux laisse+muselière partout .
-
L’auteur « ces drames successifs doivent être déplorés. Nous ne pouvons qu’être attristés »
Dites-moi que je rêve ! L’auteur est « triste » de voir un enfant dévoré par un chien ! J’allucine !
L’auteur. Vous êtes un immonde personnage. Votre mépris des autres est proprement invraisemblable. Je ne vous dirais pas ce que je vous souhaite.
-
Tenez l’auteur,
rien que pour vous. Encore une histoire qui va vous rendre un peu chagrin
-
Il y a quand même bien un problème du comportement du maître et d’éducation de l’animal dans la mesure où je n’ai jamais entendu dire (en qualité d’ancien Sapeur Pompier) que les chiens employés dans le sauvetage lors de catastrophes (en général, de gros gabarit) n’aient jamais agressé ou mordu qui que ce soit...
J’ai appris l’obéïssance à mon Berger Allemand (8 ans maintenant) uniquement par le jeu et la récompense. Les deux seules fois où il a été amené à mordre, pour se défendre, sont issues de l’attaque de deux chiens errants qui l’ont agressé dans la rue...
Je crois fermement que les futurs propriétaires de chiens, et même les plus petits, devraient acquérir les bases du comportementialisme canin avant de faire n’importe quoi avec un animal qui peut à tout moment prendre l’ascendant sur ses maîtres et créer les pires catastrophes.
Amicalement
-
Ce qui pose clairement la question du droit de posseder certains chiens sans qualifications.
Il y a des permis de conduire, des permis de port d’arme, le permi de chien devrait suivre, c’est logique.
Cela éviterait aux micro-caid des cités de se la péter en exhibant leurs rockweilers.
-
Absolument d’accord, NON666
-
-
Peut-on dire qu’un chien qui attaque un enfant est un lâche ? Je ne crois pas insulter la race canine en disant que oui, un chien qui attaque un enfant est un lâche.
On dit aussi : « tel chien, tel maître ». A bon entendeur ...
-
Ca, c’est ce que l’on nomme de l’anthropomorphisme
-
Il existe un système relativement simple : celui du certificat de capacité instauré par l’arrêté Ministériel du 21 novembre 1997. C’est un permis qui existe déjà notemment pour pouvoir détenir des espèces animales considérées comme « dangereuses » (cf félins, singes, animaux venimeux, autruches etc... )
il suffit de rajouter sur la liste les « canidés de plus de 15kg à l’âge adulte »
Pour le poid je ne suis pas un expert en chien mais c’est le paramètre qui me semble le plus pertinent, en tout les cas certainement plus que celui de la race.
Il faut s’y connaitre pour distinguer toutes les races et encore plus identifier les croisement, c’est donc inaplicable pour une majorité de flics... que peser un chien reste à la porté de tous.
Enfin, le dressage étant déterminant dans la dangerosité d’un chien, il est évident qu’un petit pékinois de 500g mal dressé restera toujours moins dangereux qu’un malinois de 70 kg qui pose affectueusement ses papattes sur les épaules d’une mamie de 80 ans...
-
bravo pour l’article !
beaucoup de gens prennent un chien ou un chat, en oubliant que ce ne sont pas des peluches, mais des êtres vivants, ayant inscrit dans leurs gènes, des comportements qui leur ont permit de survivre pendant des centaines de milliers d’années.
la domestication n’est que récente, et n’a pas gommé le souvenir de cette vie sauvage antérieure.
en tant que maîtres, nous occupons la place de mâle ou de femelle alpha, et lorsque ce position dominante n’est pas vérouillée, les membres de la meute tentent leur chance pour prendre la place du dominant.
s’attaquer à un enfant, surtout celui de la famille,n’est pas lâche, c’est détruire la descendance du mâle alpha défié. (cf les clans de lions)
il faut arrêter de projeter sur nos animaux de compagnie, des sentiments qu’il ne peuvent éprouver et un raisonnement qu’ils ne peuvent suivre. malgré toute l’affection que l’on peut avoir pour eux, ils ne sont qu’au dernier rang de la meute familiale.
-
Battement d’elle 28 septembre 2007 16:43@ claude
« il faut arrêter de projeter sur nos animaux de compagnie, des sentiments qu’il ne peuvent éprouver et un raisonnement qu’ils ne peuvent suivre. malgré toute l’affection que l’on peut avoir pour eux, ils ne sont qu’au dernier rang de la meute familiale. »
Voici l’exemple typique du bipède à qui il ne faut surtout pas confier un animal !
L’animal est un être pensant avec des sentiments au même titre que l’humain (à part vous et quelques autres). Un animal ne devient pas cruel par hasard... c’est toujours le résultat d’une éducation violente, d’un confinement dans un espace réduit, de l’absence d’amour de la part de son ’’maître’’ !
En d’autres termes lorsque l’on décide d’avoir un compagnon animal, celui-ci doit faire partie intégrante de notre univers familial et ne doit surtout pas en être que le dernier maillon.
Un animal ce n’est ni un jouet...ni un objet décoratif... ni un esclave, pas plus qu’une arme !
-
@ battement d’aile,
instaurer une hiérarchie dans un clan n’équivaut pas obligatoirement à instaurer un climat de violence : on apprend beaucoup plus vite l’obéissance à un animal avec des croquettes en guise de récompense, qu’à coups de bâton !!! il faut définir les limites de ce que l’animal est autorisé à faire : c’est exactement ce qui se passe dans la vie sauvage.
vous connaissez la puissance de pression de la mâchoire d’un fox-terrier ? d’un berger belge ? d’un griffon khortal ? : plusieurs dizaine de kilos par cm²... les chats attaquent en visant d’abord les yeux...
désolée, j’ai préféré apprendre à mes enfants à respecter les animaux et leur intimité, à se faire obéir d’eux avec gentillesse, et aux animaux à se tenir à leur place et respecter les ordres donnés, plutôt que de risquer un drame provoqué par un réflexe ancestral.
« Voici l’exemple typique du bipède à qui il ne faut surtout pas confier un animal ! »
je vis à la campagne, et la famille a accueilli chiens, chats, souris, poissons rouges, oiseaux tombés du nid, escargots, papillons... les grands-parents de ma fille étant agriculteurs, on peut rajouter : vaches, chevaux, moutons, cochons, volailles, lapins ...
et pitié ! ne faites pas d’anthropomorphisme en projetant sur les animaux des sentiments qu’ils n’ont pas ! certes, ils ressentent de l’attachement, de l’affection pour leurs maîtres, mais changez-les de maison, et donnez-leur d’autres maîtres bienveillants et affectueux, ils seront tout aussi bien dans leurs basquettes !!! si l’animal est respecté en tant qu’animal et apprécié comme tel, il sera heureux.
-
Battement d’elle 30 septembre 2007 20:52@ claude
vous accueillez des poissons rouges.... quelle générosité que de leur offrir un petit bocal où ils pourront tourner en rond toute leur vie tout ça pour amuser vos chères têtes blondes
..... des papillons...hum ! quelle est leur place exactement dans votre home : épinglés sur un tableau ?
.... et les escargots, enfermés dans une caisse à jeûner en attendant que l’envie vous prenne de les sortir de leur coquille pour les manger..... ?
’’on peut rajouter : vaches, chevaux, moutons, cochons, volailles, lapins ...’’ (sic) Ce rajout me renseigne complètement sur votre vision du monde animal : il est certain que temps que vous aurez ce regard de ’boucher’ sur nos amis les animaux... vous ne pourrez que faire exprès de croire que tous ces animaux seraient dépourvus d’intelligence et de sentiments semblables à ceux des humains.
d’autre part, ça ne m’étonne pas que les animaux qui vivent sous votre toit n’auraient aucun chagrin à se séparer du ’’MAITRE’’ que vous êtes... c’est même tout le bonheur que je peux leur souhaiter !
Je rêverais d’être votre chat « les chats attaquent en visant d’abord les yeux... » (sic) !!!!!!!!!!!!!!!!!!!
-
@ battement d’aile
nan ! les poissons rouges ont émigré dans une pièce d’eau adjacente de l’étang que nous avons au fond de la propriété.
les papillons, escargots et autres petites bêtes ont été soignées dans des petites boites remplies de coton ou de salades... et relâchées avec beaucoup d’émotion, notamment lorque la fracture de l’oeuil de l’escargot s’est remise sans séquelle...
chez mes beaux-parents, les vaches étaient laitières et le cheval de trait, donc, ils sont morts de leur belle mort....
mais les moutons, cochons, volailles et lapins, ont fini dans la casserole ! miam !
vous avez une vision de l’animal comme on l’a en ville : vous mangez du steak ou du poisson sans vous interroger de leur provenance...
à la campagne, chez les paysans, on sait que si l’on veut manger du poulet, il faut tordre le cou à l’un d’entre eux !
arrêtez d’être mièvre et venez passer quelques jours dans une ferme ou un hara, vous saurez alors ce qu’aimer les animaux veut vraiment dire !
-
ps :
mon neveu a 2 chats, mais en fait, c’est nous qui leur appartenons, car ils passent indifféremment la nuit dans les deux maisons, au gré de leur humeur : lovés sur le lit de ma fille ou dans leur panier chez eux !
c’est ça aimer les animaux : les laisser libres de leur choix, à condition qu’ils respectent les règles du clan !
-
Citation : « Que se passe-t-il alors dans la tête de l’animal ? Difficile de le savoir. N’oublions jamais qu’un chien reste un animal doté d’un instinct sauvage et dont on ne peut pas prévoir systématiquement les réactions. C’est là que rentrent en scène l’importance de l’éducation et la nécessité du rôle de dominant pour le maître dès le plus jeune âge de l’animal ; le chien doit obéir en toutes circonstances. »
Commentaire : Peut-être serait-il intéressant de préciser ces éléments contradictoires... Un comportement instinctif est irrépressible, donc l’éducation (le dressage en fait) ne peut faire disparaître cette coordination héréditaire entre un organisme et son environnement. Voici aussi comment la belle fable du « dominant » continue d’être distillée à tout va dès que l’on évoque le chien dans sa relation avec l’Homme. Et si l’on considérait tout simplement deux espèces qui, à l’invitation de l’homme, esssayent de cohabiter ? Les liens de sécurisation et d’attachement sont primordiaux pour entrevoir un apaisement mutuel, et cela ne convoque en rien à exercer une prétendue et improbable dominance sur l’animal. Au contraire, ce pourrait être le meilleur moyen d’hypothéquer toute chance à vivre en bonne intelligence avec son toutou. L’éducation est réduite (mais oui !) à exercer un contrôle sur les déplacements du chien, et elle est importante dans la facilité et le confort à le faire par les propriétaires. Elle n’est en rien un élément réprésentatif et inhibant dans une situation de conduite agressive. ET enfin obéir ... les capacitiés cognitives d’un chien rendent impossible son « obéissance ». Tout au plus il est capable de reconnaître un signal et répéter une réponse à ce signal par apprentissage, si tant est que le contexte est identique et sans éléments nouveaux. Je vous en prie cessez de croire à ces idées reçues et à les répandre, peut-être pourra-t-on enfin éveiller son regard vers le chien pour qui il est et non pas pour qui on le prend. Certes, des chiens, si tous les critères approfondis d’analyse sont réunis pour l’affirmer, peuvent posséder un potentiel de dangerosité, mais on est bien loin encore de la dangerosité liée à la délinquance routière.
-
BON.
Résumons un peu :
A l’origine, les races de chiens -sachant que le chien est domestiqué par l’homme depuis 14 000 ans - ont été selectionnées sur des milliers d’années pour leur utilité, et pour des capacités très spécifiques .
Chiens de travail - Attelage, ex Huskies et Malamouts-, Chiens de berger et de bouvier, Terriers, Chasse , et Mollossoîdes - pour garder les temples et en imposer - type bouledogue - . Certes, c’est un peu caricatural :mais, c’est ça.
Et puis enfin, la perversité humaine passant par là, des chiens de combats,massifs , agressifs, qui ne lachent pas quand ils ont ferré la proie.
La mode de ces dernières années étant plus à ce type de chiens qu’à l’innofensif Westie ou au Colley, ça augmente évdemment les risques potentiels.
Pourquoi préfere-t-on prendre un Pittbull quand on a des enfants, qu’un Teckel ??? Parce que c’est la MODE .
Pour le reste, il existe plus de 300 races de chiens, y’a donc le choix, mais ...reste que laisser un enfant avec un chien n’est jamais sans danger , qu’un enfant est brusque, impulsif et veut jouer façon « grosse peluche » et que le chien prend peur, grogne et mord. Pas tous , certes.
J’ai eu un cocker, un petit chien, équilibré, qui prevenait quand « il voulait pas » et qui avait ses « trip » de fada...il m’a mordu...oui, mais qu’est ce qu’une morsure de cocker en regard d’une morsure de Rottweiler qui fait un « coup de calcaire » ???
Un chien n’est pas une mécanique, chacun a son caractère et peut être imprévisible. Chaque race possède son tempéremment.
Dans les années 70’s , on rapportait des histoires de cockers caractériels . Trop d’élevages, de consanguinité : un chien à la « mode »....
Actuellement, les Pitt, les Rott, et les Labradors , sont victimes du même engouement . Consanguinité ???
Il existe donc des races « potentiellement » , par leur taille,leur corpulence, et leur selection , plus dangereuses que d’autres.
A-t-on déjà parlé d’un « Milou » ayant défiguré son maître ???
Il existe plein de chiens drôles, tendres, marrants, petits, grands , il y a de quoi rendre tout le monde heureux.
Donc,plûtôt prendre un chien pas trop « courru » , ça limite les risques, et jamais seul avec des « petits » . Et plus l’éduquer dès qu’il est chiot. Un chien apprend très bien sa place dans la hierarchie = Après les humains ... Un enfant doit apprendre à maîtiser son chien, à en être son maître. Et plus le chien est costaud, plus il faut le maîtriser.
-
Je crève de peur.
Est-ce que quelqu’un pourrait m’indiquer une adresse, afin d’acheter une muselière à mon chihuahua ?...
J’ai peur qu’il ne me suce le sang la nuit...ou qu’il ne défigure un berger allemand !...
-
Certes, il y a une psychose collective largement relayée par certains médias concernant les chiens en général et certaines races en particulier. Mais ce n’est pas en préjugeant coupables certains maîtres ou certains chiens que le climat changera, car, des chiens, il y en aura toujours...
Quelques solutions qui rendraient la sécurité publique au niveau des morsures, meilleures. :
- Contrôle de l’élevage 1. Obligation d’annoncer une portée dans les 10 jours suivant la naissance, quelle que soit la race ou le croisement. 2. Suite à l’annonce de la portée, contrôle de cette dernière par l’Office Vétérinaire Cantonal. 3. Sanctions sévères si l’annonce n’est pas faite. 4. Est considéré comme éleveur quiconque possède une chienne ayant mis bas.
- Cours de socialisation 1. Tout nouveau propriétaire de chiot est astreint à suivre des cours de socialisation auprès d’une structure reconnue par les Offices Vétérinaires Cantonaux. 2. Toute personne adoptant un chien auprès d’une Société Protectrice des Animaux doit suivre des cours d’éducation, soit auprès de cette société si elle possède une structure d’éducation, soit auprès d’une structure qu’elle pourra recommander.
- Restrictions liées au propriétaire d’un chien Ne peuvent acquérir un chien : 1. Tout mineur de moins de 18 ans (16 ans avec dérogation). 2. Toute personne dont le casier judiciaire n’est pas vierge de faits de proxénétisme, trafic de drogue, maltraitance ou grande criminalité. 3. Toute personne ne possédant pas la faculté de discernement. 4. Toute personne sous tutelle (sous réserve de l’autorité tutélaire).
- Importation de chiens 1. Toute importation doit se faire après une demande faite auprès de l’Office Vétérinaire Cantonal du lieu d’habitation du futur acquéreur. 2. Le chien devra provenir d’un élevage produisant des chiens inscrits à un Livre des Origines. 3. L’adoption d’un chien à l’étranger ne pourra se faire qu’auprès d’une société de protection des animaux.
Si un contrôle de l’élevage en Suisse est exigé, il est également important de pouvoir contrôler l’importation de chiens vers notre pays.
Il est arbitraire et illusoire de catégoriser les chiens selon leur appartenance raciale pour déterminer leur dangerosité potentielle. En effet, la dangerosité d’un chien ne dépend pas de sa race, mais bien de son environnement social, de son éducation, de sa détention et, bien avant cela, des conditions d’élevage vécues.
Il semble évident que si toute personne ayant une chienne gestante est considérée comme éleveur (avec les contrôles et les obligations que cela comporte) et que si la loi sur la protection des animaux interdisant la maltraitance passive comme active est suivie et appliquée tant au niveau cantonal que fédéral, le nombre d’accidents sera grandement diminué.
En conclusion :
Je rappelle les travaux déjà faits par le Groupe de Travail sur les Chiens Dangereux et le rapport qui en découle : · « Aucune étude scientifique n’a pu mettre en évidence que le potentiel d’agression d’un chien était lié à sa race ». · « Les chiens ne sont pas dangereux parce qu’ils appartiennent à une race, mais plutôt d’une manière individuelle et situationnelle ». · « Une restriction basée sur une liste de races est une mesure non ciblée pour la prévention des accidents par morsure de chien et ne se justifie pas d’une manière scientifique ». · « Le danger représenté par un chien n’est en aucune manière en corrélation objective avec son appartenance raciale ».
De plus, étant donné l’actuelle et absolue impossibilité de déterminer scientifiquement l’appartenance ou non d’un individu à une race donnée, il s’avère ainsi impossible d’établir de manière incontestable une loi ou un amendement concernant des races précises. Certains pays se sont essayés à lister certaines races de chiens et même d’en interdire. L’effet obtenu a été l’inverse du résultat escompté, c’est-à-dire de réduire l’effectif de certaines races ou d’en voir disparaître d’autres.
En effet, dans la mesure où il est établi qu’un certain nombre de personnes ont porté leur choix sur des chiens « listés » en raison de la dangerosité qui leur est attribuée, il est vraisemblable que ces mêmes personnes s’efforceront de trouver, voire de créer des chiens plus dangereux que la moyenne en remplacement des races supprimées. Ils contribueront ainsi à provoquer des possibilités de morsure supplémentaires. De plus, ces croisements hasardeux augmenteront le potentiel agressif des chiens, contrairement à celui des chiens issus d’élevages reconnus et très sévèrement contrôlés, en Suisse comme dans les pays voisins.
-
Elargissons alors notre angle de vue sur l’orientation prise par ce groupe de travail. Si aucune étude scientifique ne peut avancer de caractères raciaux liés à la dangerosité potentielle du canidé domestique, on peut toutefois avancer qu’une morphologie puissante (concerne de nombreuses races), associée à des circonstances particulières constituent bel et bien un potentiel de dangerosité. Mais ce potentiel ne peut se réduire à ces seuls éléments.
Elargisons le sujet comme je le proposais, et interrogeons-nous sur les études scientifiques qui viendraient étayer le postulat, soutenu actuellement par le gouvernement, que l’éducation canine inhiberait ou réduirait les conduites agressives... malgré la gigantesque variété d’éléments déclencheurs possibles dans le quotidien d’une famille et de leur animal favori.
En toute équité on ne peut pencher vers l’un ou l’autre de ces points de vue, qui pour l’un ne veut pas considérer une race comme potentiellement dangereuse (pourtant les critères morphologiques de puissance ne peuvent être niés)parce qu’aucune étude sérieuse et scientifique n’ait été menée à ce sujet, mais qui pour l’autre se dépareille de tout esprit critique pour considérer l’éducation canine comme le chainon manquant à la bonne cohabitation et pour laquelle pourtant aucune étude scientifique n’atteste mieux ou plus d’une réactivité individuelle moindre en des circonstances propices à la morsure.
Les propostions de loi récentes font entrevoir une situation peut-être encore plus dangereuse que celle qu’il nous est donné de constater aujourd’hui. Mettre à charge des propriétaires une évaluation comportementale, des cours d’éducation canine, la formation et la délivrance d’un certificat capacitant, etc. va inévitablement initier une grande retenue à évoquer les morsures en milieu familial (qui même superficielles sont le résultat d’une situation à ne pas négliger), voire même à l’auto médication puisque le praticien sera tenu de déclarer la morsure... au Maire qui engagera la procédure à assumer financièrement par les personnes qui n’en ont peut-être pas les moyens...
-
Les chiens mon pire cauchemar depuis mes 3 ans ou j’ai failli être dévorée vivante sur une plage... heureusement plus de peur que de mal !
Une société comme la nôtre n’a pas à accepter que des individus souffrant de complexes d’infériorité ou fêlés s’équipent d’animaux dangereux et s’en servent pour affirmer leur virilité mal assumée ! Tout chien ne répondant pas aux critères d’animal de compagnie et pesant plus de 7kg devrait être euthanasié et le propriétaire payer une amende d’au moins 50 000 euros !!.
Les adorateurs de ce type d’animaux n’ont qu’à aller vivre en Afrique, dans la savane avec les fauves !
-
bonsoir idyllique,
je comprends votre angoisse et votre peur.
mais ne soyez pas aussi tranchée : les chiens sont ce que leurs maîtres en font : ils ont besoin d’aducation comme les enfants, et comme les enfants, ils nécéssitent que l’on garde un oeuil sur eux, car ils sont imprévisibles.
de plus, comme ils sentent l’angoisse chez les humains, ils ont tendance à se penser dominants.
chez les chats, c’est différent : ils se frottent à vous pour vous indiquer que ce sont eux les patrons.
je ne sais quoi dire pour vous aider à surmonter votre phobie des chiens, mais sachez que dans 99% des cas, les chines, même les plus gros, sont de braves bêtes pas méchantes du tout...
désolée si vous êtes tombée sur le 1% de mal dressées !!!
courage, un jour, vous rencontrerez une grosse peluche sur pattes qui vous fera oublier vos phobies !
-
@ claude ! Je persiste et signe, les gens qui ne peuvent pas vivre sans chien de moins de 7kg n’ont pas leur place en France ! Les chiens sont des animaux et comme tels ont un comportement agressif/défensif inné qu’il faut mater en permanence pour qu’ils comprennent chaque jour qui est le maître !Le monde est vaste qu’ils partent vivre dans la jungle avec d’autres animaux... là-bas ils seront heureux puisqu’ils aiment les zanimos et nous, nous retrouveront la paix et des trottoirs nickel, et une feuille d’impôts locaux allégés aussi !!
-
claude, autant je peux comprendre votre discrimination et phobie canine, mais elle est et sera, toujours inadéquate avec une société humaine qui vie depuis des millénaires avec des chiens. comme vous le savez surement, plus de 80% de la gente canine dépasse allègrement les 7kg...est-ce pour autant que l’on va exterminer plus de 80% d’êtres vivant pour une ou quelques personnes inadaptés à leur environement social ?
non, il est bien que le meilleur ami de l’homme reste à ses côtés et certains qui en ont peur, apprennent à les côtoyer et si ce n’est les apprécier, au moins les respecter...
cordialement
-
voici encore, une vidéo dévoilant ou l’on en est avec les chiens
-
Hoho, la censure, quelqu’un peut il expliquer au moins le pourquoi des commentaires qui disparaissent ?
-
Ces réactions incontrôlées sont peut être liées au nouveaux modes de « production » des chiens.
L’animal n’aura pas le même comportement s’il a été soigné et élevé en contact avec des humains, ou produit dans une usine à chiens (voir ce site http://protectionanimale.com/usines.htm)
Ce serait intéressant d’avoir des statistiques pour voir s’il y a un lien entre les chiens agressifs et leur provenance (élevage de qualité ou animalerie/usine/cave du cousin du voisin)
-
Sur les usines à chiens :
-
Pour reprendre certains commentaires : les chiens ne sont que ce que leur maitres en font !!! et c’est tout.
J’ai eu deux chiens, qui n’ont jamais mordu personne, je les ai laissé avec des « inconnus » ou des enfants, sans avoir à déplorer le moindre incident. tout dépend de l’éducation qu’on leur donne. Parmi ces deux chien, il y avait un molosse (american staffordshire terrier ou « pit bull » sans le pédigrée) et c’était un chien très doux, malgrè sa puissance...
Apprendre à un chien à ne pas mordre est fondamental et très simple, mes chiens ont toujours cherché refuge dans mes jambes lorsqu’ils étaient confronté à des situations stressantes, et c’est tant mieux, vu que c’est ce que je voulais...
La loi actuelle est stupide, elle ne résoud aucun problèmes, car les chiens mordeurs n’appartiennent pas à une ou plusieurs races précises, tout chien est capable de mordre... Je me souviens encore du « fait divers » lorsqu’une dame agée s’est faite tuée par plusieurs molosses, tous les médias en ont parlé, 15 jours après, un bébé a été tué par deux teckels, aucuns média ou presque n’en a parlé ... Pourquoi ? parce que l’image d’un molosse énervé est beaucoup plus « sensationnelle » que l’image d’un teckel de moins de 10 kg... Cette loi sur les chiens « dangereux » est lamentable, tous les propriétaires de molosses vous le diront, ce sont des chiens très équilibrés (parmi les plus équilibrés des chiens), la seule différence étant dans la capacité de puissance de ces races (une morsure d’amstaff fait beaucoup plus de dégats qu’une morsure de chihuahua). Pourtant, statistiquement, ces chiens mordent moins que certains individus d’autre races plus « correctes » (bergers allemands, labradors, caniches...)
Et pour ceux qui ne comprennent pas la nécessité d’instaurer une hiérarchie, sachez que les chiens vivent en meutes, et ont donc un male dominant et une femelle dominante... lorsqu’un chien rejoint une famille, il est important de lui fixer des règles, et de remplacer le « dominant », meme si c’est un chien dominant... tous les dresseurs le diront, la hiérarchie est fondamentale pour obtenir un chien équilibré, c’est lorsque sa place n’est pas bien définie par ses maitres que le chien pourra poser des problèmes...
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON