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Commentaire de jerome

sur Du génie français de l'usine à gaz


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jerome 30 septembre 2007 11:28

Article un peu fouillis et pas très rigoureux. Pour information, les pages jaunes de l’annuaire affichent 14 pédiatres dans le département de la Sarthe... Sans commentaires. Revenons au déficit de la sécurité sociale. Une fois de plus le gouvernement choisit d’augmenter les recettes, en prétextant le financement d’un plan Alzheimer, sans s’attaquer aux dépenses de santé. Il est beaucoup plus facile de détourner l’attention pour administrer une potion amère, de montrer de la compassion et de se donner bonne conscience, en menant une politique de santé publique que de réduire les dépenses et de réformer notre système de soins. On peut imputer à l’hôpital autour de 50% des remboursements à la sécurité sociale. L’état « gère » plus de 1000 hôpitaux. On le sait, certains établissements dans des villes de 10 000 habitants (ou moins) n’offrent pas toutes les garanties de sécurité. Des maternités, des blocs opératoires des hôpitaux doivent fermer, faute d’une activité suffisante. Le problème est le manque de courage politique face aux maires, présidents de droit du conseil d’administration de l’hôpital qui est souvent le plus gros employeur de la ville. Nous avons trop de lits dits aigus et pas assez de lits de soins de suite ou de longue durée. Pourquoi ne pas transformer certains hôpitaux en établissement de soins de suite ? Le mandarinat des chefs de service, insupportable aux hauts fonctionnaires du ministère de la santé a été remplacé sournoisement par un mandarinat administratif. Depuis les années 80, le nombre de directeurs de directeurs adjoints et autre personnel administratif n’a cessé d’augmenter, avec un résultat contestable. A l’AP-HP, on dénombre 6 administratifs pour 10 lits ! Alors qu’on manque d’infirmières, d’aides-soignantes, de médecins et d’équipement. Les hôpitaux ne sont plus des établissements de soins mais des administrations de la santé. On peut réduire le nombre d’administratifs de 50% sans aucun dommage pour la gestion hospitalière. Enfin, il serait temps de réduire la prescription médicale. Nous sommes les champions du monde de la consommation d’anxiolytiques, de vasodilatateurs, d’anti-inflammatoires, d’antibiotiques etc. Il est urgent de réduire le nombre d’examens biologiques et radiologiques inutiles et redondants. Dans cette affaire, les patients sont autant responsables que les médecins. Les gens se comportent comme des consommateurs capricieux et exigeants en réclamant médicaments et examens complémentaires. Cinq cents pages ne suffiraient pas à détailler les réformes de notre système de soins (le meilleur du monde !) à mettre en œuvre pour enfin diminuer nos dépenses de santé et équilibrer le budget de la sécurité sociale.


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