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Commentaire de ddacoudre

sur L'indépendance et la représentativité syndicales demandent bien plus que la fin d'une caisse noire


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ddacoudre ddacoudre 20 octobre 2007 23:45

Bonjour Frédéric.

Bon article mais idéaliste, ce qui n’est pas un reproche car je le suis assez souvent car chacun à bien besoin de croire pour avancer.

Je ne vais pas faire un retour sur l’historicité du syndicalisme, mais seulement rappeler une inégalité sans laquelle les jugements que l’on peut avoir deviennent indécents. Cette inégalité est celle des possédants institués par la révolution bourgeoise française, seul ceux qui disposaient d’une richesse on pu acquérir les biens distribués par la république, et protégé par elle au nom de la propriété privé.

Cette inégalité c’est poursuivit sans que jamais un gouvernant, un patronat ni mette fin. Ceux qui ne possédaient pas on du louer leur force de travail au plus bas prix avant de s’organiser à partir de la social utopie dont sont sortis les syndicats et les paris socialistes.

Alors la question est que toute organisation d’une structure qui se pérennise et se complexifie, demande des ressources financières.

Or ce ne sont pas les salariés qui détiennent la propriété économique et donc les finances qu’il en découle.

Or notre droit et liberté d’adhésion réduit de fait les engagements des personnes concernés par cette inégalité économique au travers du comportement égoïste très humain, pourquoi aller payer pour avoir des avantages dont je bénéficierai incidemment

Hormis les périodes fastes de 36 et d’après guerre les adhésions dans les syndicats et partis politiques sont minimes. C’est-à-dire les lieux où l’on participe aux affaires du pays sans disposer de mandats électifs.

Tout les responsables et tous les acteurs monde socio économiques les patrons, les syndicats, les partis et les gouvernants successifs savent donc que les adhésions sont insuffisantes pour financer l’activité des acteurs sociaux du pays.

Corrélativement nous sommes passé d’une activité artisanale à une activité professionnelle demandant beaucoup plus de personnel pour assurer toutes les représentations exigées par les politiques contractuelles. Les gouvernants ont fait face en mettant en place des délégations d’emploi, et s’il était nécessaire des emplois dits fictif, le patronat a suivit dans une moindre mesure plus particulièrement dans les grandes entreprises.

Egalement la demande des salariés en information en aide croissaient dans le même temps que leur adhésions stagnait, voire diminuait avec seulement quelques soubresauts durant les années 80 et un éparpillement à la suite du phénomène des coordinations.

Ainsi ce que ne voulaient pas consentir la population soit par l’impôt ou l’adhésion cela se fait indirectement, on the grounds, par l’état et le patronat ou par l’intermédiaire d’institution comme la sécu qui rappelons le n’appartient pas à l’état mais aux employeurs et salariés (L’État exerce un droit de regard sur la gestion des organismes nationaux (gestion qui ne dépend pas de son budget). On parle alors de Tutelle de l’État à l’égard des organismes de sécurité sociale).

Je ne sais comment le qualifier, l’ignorance, égoïsme, l’inconséquence, une volonté de ne pas vouloir savoir, le « jemenfoutisme », une immaturité citoyenne ou politique d’une grande partie de la population qui ne peut pas ne pas savoir que chacun des emplois et couvert par un droit du travail et des accords de branches (convention collective) et d’entreprises qui sont le produit soit de conflits, mais aussi d’une quantité incroyable d’heures d’activités de millions de réunions et autres justifiants un personnel permanent rémunéré en plus du gigantesque bénévolat d’une minorité des adhérents peu nombreux, et cela est aussi exact dans une moindre mesure pour les partis politiques.

Le dilemme était donc ou trouver les financements qui croissaient du fait de la demande alors que les ressources directes (adhésions se réduisaient).

Nous connaissons l’utilisation d’une partie des ressources du 0,2% des frais de fonctionnement des Comité d’entreprises et plus, mais d’autres acteurs avaient aussi intérêt a ce que les acteurs sociaux garants de la démocratie et de la stabilité conventionnelle ne périssent pas sous l’effet de l’immaturité citoyenne.

L’état qui fournit du personnel plus des fond par la formation, et le patronat qui, pour d’une part dans un premier temps lutter contre le communisme, tout en conservant des interlocuteurs crédibles pour maintenir la politique conventionnelle base d’un encadrement des conflits et ensuite contenir le dépérissement de cette même politique faire à mesure que la dégradation de l’emploi et la disparition du communisme lui donnait des assurances quand à la docilité des salariés.

En ce sens la condamnation d’acteurs comme Jupé ou Emmanuelli est une véritable honte de l’immaturité et de la stupidité d‘une rancoeur mal placé. Bien au contraire ils auraient du être remercié pour service rendu à la nation, puisque les citoyens ne sont pas assez matures pour y concourir eux-mêmes.

Vont-il une fois de plus se laisser embarquer par les faiseurs d’opinion qui depuis des années condamnent par le dénigrement tout ce qui garantie la démocratie laïque ; l’administration, (les fonctionnaires comme ils disent), les partis qui regroupent l’expression des sensibilités, les institutions d’entraide et de solidarité (sécu, anpe, assedic etc.), tout ce qui maintient la cohésion citoyenne dans la démocratie laïque avec les organisations syndicales.

Le droit de dire tout ce que l’on veut est permis mais devant la complexité de nos sociétés qui les rend fragiles il est quasiment interdit d’être populiste à ceux qui ont l’intelligence de leurs compétences acquises dans de grandes écoles et qui ne sont pas ignorant de ses conséquences.

Dans cette hystérie du négativisme ambiant sur tout ce qui est « institutionnel » pour solutionner les dessous supposés illégaux (le droit de chacun de financer qui il veut avec ses fonds) pour ne cacher que les insuffisances de notre aptitude d’être des citoyens responsables capable d’assumer le coût de notre vie sociale en toute clarté en demandant à tous les acteurs d’y participer.

Nous faisons exactement le contraire nous sommes toujours entrain de nous plaindre du coût de notre activité sociale en demandant la réduction des impôts la réduction des charges, mais quel est ce monde d’irresponsable que nous fabriquons prêt à envoyer en prisons ceux qui ont suffisamment de lucidité pour organiser même parfois en marge de la légalité le financement et le fonctionnement humain d’institution indispensable au pays car il n’y a aucun parallèle à faire avec un enrichissement personnel, si ce n’est la déconvenue de quelques employeurs qui réglaient par le biais d’une cotisation ce qu’ils refusaient par les charges directes dans leurs entreprises, et les salariés par l’impôt ce qu’ils refusaient par l’adhésion.

Alors quand l’on est faiseur d’opinion il y a un certains nombres de fondamentaux à connaître pour ne pas claironner l‘hallali et entraîner les plus ignorants à la curée.

Ce dernier commentaire ne concerne pas ton article mais tous ceux qui vont s’engouffrer en inquisiteur dans ce secret de polichinelle. Mais indépendamment d’une clarification qui va entraîner un financement que paieront de toutes les manières les salariés directement ou non, qui y a intérêt ?

Quand l’on fait le tour de nos propos il y a de quoi s’interroger, les patrons des voyous, les partis des pourris, les fonctionnaires des glandeurs, les salariés des fainéants, les syndicats des profiteurs, les citoyens des criminels en instance de fait divers et dans ton article tu parles de confiance, bien sur la vie en société repose dessus celles de ses acteurs, et chaque citoyen en est un en particulier.

alors il faut faire attention quand l’on parle de corruption, et ne pas confondre les éventuelles dépendances ou retours d’ascenseur ou les connivences de financement d’une structure avec la corruption d’un ou plusieurs individus qui en bénéficient à titre personnels.

quand à la représentativité celles des administrateurs des organismes de sécurité sociale regroupe tous les salariés.

De plus je t’avoue que l’autonomie de la société face à l’état m’a laissé pantois. Dans mon éducation il y a quelque chose que j’ai du mal comprendre quand l’on m’a expliqué que l’État était la représentation de la souveraineté du peuple, et en cela je ne vois pas comment la société se rendrait autonome d’elle-même.

Sauf au travers du libéralisme qui est que les possédants ne veulent pas que le peuple par l’intermédiaire de l’État légifèrent dans leurs affaires économiques. Mais dans ce cas cela signifie que ce sont les possédants qui se considèrent comme représentant la société.

Merci pour ton article.

Cordialement.


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