Bonjour imarek
Merci pour ton commentaire.
Heureusement tous les citoyens ne font pas ce genre de commentaires, content que tu en fasses parti avec beaucoup d’autres, mais pas assez nombreux pour que ce ne soit pas ceux du café du commerce qui soient évoqués et retenus. Soit rassuré que je ne les ai pas inventés, je ne joue jamais à ce jeu de discrédit.
Le tourover auquel tu fais allusion, constitue un transfert d’emploi, nous ne consommons plus de soie et de fait ceux qui travaillaient oeuvrent ailleurs, tout comme ceux qui partent à la retraite sont remplacés.
A titre indicatif les stat ci-dessous sont claires.
En effet, en France de 1886 à 1999 les salariés du secteur agricole sont passés de 47% de la population active à 4,2%. Dans l’industrie c’est la productivité qui s’est accrue, les salariés sont restés stables passant de 25,7% à 24,9% des actifs, avec une crête à 35,9% en 1980. Quant aux services ils ont progressé de 27,3% à 70,9 % des actifs.
Un tel indicateur signale la forte productivité et l’investissement technologique (machines) ils sont bien surs à mettre en parallèle avec l’évolution des populations et des actifs.
Les UNEDIC furent créé sur l’insistance d’André Bergeron auprès de Mr Georges Pompidou alors président du pays. Ce dernier lui confiait que les sommes dégagés pour ce service ne seraient jamais totalement utilisés, il y avait alors moins de trois cent milles chômeurs, dont la plupart ne se faisaient pas indemnisé car ils trouvaient du travail rapidement. Tu la compris nous étions durant les trente glorieuses. Si tu n’en as jamais entendu parler c’est que tu as la chance d’être jeune.
Tu sembles ignorer les incidences déstructurantes d’une situation d’infériorité, celle de chômeurs en est une, pour ceux qui n’exploitent pas le système de garantie, les plus nombreux.
Tu as pu lire que le travail productif ne concerne en 1999 que 29% des actif, je n’ai pas les chiffres de 2006 mais cela n’a pas du grandement évoluer. Il a bien surgit des emplois improductif pour les autres.
Alors qui nous empêche de faire ce qui est le propre des hommes politiques, prendre une décision politique pour en créer. Notre intelligence sert aussi à cela, pas qu’a suivre comme des bœufs la loi du marché (sous entendu capitaliste) car la décision politique appartient également à la loi du marché, (relation d’échange de biens et services).
Toute fois ta vision du chômage est un moindre mal et se soutient, puisque cela a existé, sauf que le chômage actuel est structurel, il est lié à la circulation de monnaie qui répartie la rareté.
Mais cette forme n’est qu’un aspect de ce que peut revêtir comme forme l’attente d’un emploi.
Cela signifierait-il que l’actuelle organisation économique est immuable, et que nous aurions trouvé la pierre philosophale dans ce domaine ? (Alors que nous avons encore 800 000 ans estimés avant notre prochaine évolution).
Aussi, je comprendrais mal que l’on vienne dire au nom de l’entreprise capitaliste, que les hommes n’ont pas le droit de développer une autre source de richesse en dehors d’elle.
Néanmoins, je comprends que les détenteurs du pouvoir économique disent qu’ils n’entendent pas le partager, car « l’entreprise » est aussi une arme, une arme de conquêtes. Si bien que, c’est une décision politique qui doit toujours intervenir.
L’entreprise n’emploiera du personnel que si elle y trouve un intérêt, et c’est bien qu’elle fonctionne ainsi ; l’entreprise n’a pas pour finalité de donner du travail, mais de produire des biens et des services.
C’est aux hommes à se trouver une autre source de revenu ou modifier le système monétaire. C’est à eux de s’interroger sur leur devenir, pas à l’entreprise. Encore faudrait-il que dans leurs majorité ils connaissent les mécanismes de l’économie qu’ils génèrent consciemment ou de fait, et ne pas prendre des relatives pour des valeurs absolues ou réelles.
Cordialement.