Bonjour breakbeat.
Merci pour ton commentaire à pallas.
Notre existence biologique et l’organisation sociétale culturelle reposent sur des structures normatives. Ces structures normatives, par un long processus d’élaboration, donneront dans le monde « occidental » le droit qui occupe une place de premier plan comme régulateur de la vie sociale de l’homme et du citoyen afin d’assurer la « coexistence des libertés de chacun ». Pourtant ce droit doit composer avec le droit coutumier qui résulte de règles de conduites suivies par un groupe social, d’un usage plus ou moins prolongé et constant dans le temps, et avec le « droit naturel » qui n’est pas celui de la Nature mais ce que nous pouvons dire sur elle. « Droit naturel » de tradition aristotélico thomiste, dont J. Leclerc écrit dans sa « Leçon de droit naturel » : que le droit naturel consiste en « un ensemble de principe régissant les conditions de toute société parce que correspondant à la nature identique en tout homme ». « A partir du XVII ième siècle Descartes et Grotius, définiront la « loi naturelle » comme une création arbitraire de Dieu, conduisant au constat que la loi dérivant des hommes ne peut donc être définitivement posée, alors que « le droit naturel » est un code écrit applicable à tous les hommes Sorte d’une manière universelle et identique, non pas un principe de raisons susceptible d’applications variables ».
Si donc le droit tient une place de premier plan il devra composer avec les différentes pensées théosophiques et à l’historicité d’usages. « C’est la loi faite par les hommes comme expression du droit qui sera le produit d’une situation historique donné. Mais elle est également aussi le moyen d’un projet, d’une action qui peut anticiper le futur, le prendre pour règle pour changer la société, non seulement dans un projet idéologique, mais comme moyen « d’organicité », de ce à quoi l’on veut s’arracher pour devenir autre chose ».
Mais la loi est suffisamment d’un usage polyvalent et ambigu pour que l’on y requière sans cesse pour tous les litiges, si bien que de nos jours aucune loi ne semble plus taillée à la mesure des problèmes qu’elle veut résoudre, elle n’en garde pas moins le caractère impératif de règle d’ordre public qui confère le pouvoir de domination.
Si pour Tocqueville l’idéal égalitaire est considéré comme la marque de la démocratie et de la modernité, pour Hayek il s’agit au contraire d’une illusion dangereuse si elle devient aveuglante. Pour Hayek tous les individus n’ont pas un droit formel à recevoir la même part des fruits de la croissance puisqu’ils n’ont pas tous, contribué à l’égalité. En suite il affirme que c’est la croissance qui permet de satisfaire les besoins de tous, y compris ceux dont les revenus sont insuffisants. Cela justifie pour Hayek, l’inégalité du partage car c’est elle qui motive les efforts différenciés des agents économiques dans le cadre du marché, lesquels ont généré la croissance. Pour lui la réduction des inégalités est à la fois un leurre, car elle est inatteignable, et une erreur, car elle décourage les plus entreprenants et donc freine la croissance. Il considère donc que la politique économique et sociale doit tendre à ce que les mécanismes du marché (donc libre concurrence) fonctionnent le mieux possible afin de générer le plus de croissance possible. Même inégalitaire, la répartition des fruits de la croissance profitera à tous.
Cordialement. L’on comprend donc facilement le commentaire de Pallas qui colle au matraquage ambiant, bien que ne soyons pas entièrement sous les principes de Hayek puisque l’Etat intervient, mais c’est vers cette voie que nous nous dirigeons. Le président a du le lire ou plutôt ses conseillés.
Bonjour breakbeat.
Merci pour ton commentaire à pallas.
Notre existence biologique et l’organisation sociétale culturelle reposent sur des structures normatives. Ces structures normatives, par un long processus d’élaboration, donneront dans le monde « occidental » le droit qui occupe une place de premier plan comme régulateur de la vie sociale de l’homme et du citoyen afin d’assurer la « coexistence des libertés de chacun ». Pourtant ce droit doit composer avec le droit coutumier qui résulte de règles de conduites suivies par un groupe social, d’un usage plus ou moins prolongé et constant dans le temps, et avec le « droit naturel » qui n’est pas celui de la Nature mais ce que nous pouvons dire sur elle. « Droit naturel » de tradition aristotélico thomiste, dont J. Leclerc écrit dans sa « Leçon de droit naturel » : que le droit naturel consiste en « un ensemble de principe régissant les conditions de toute société parce que correspondant à la nature identique en tout homme ». « A partir du XVII ième siècle Descartes et Grotius, définiront la « loi naturelle » comme une création arbitraire de Dieu, conduisant au constat que la loi dérivant des hommes ne peut donc être définitivement posée, alors que « le droit naturel » est un code écrit applicable à tous les hommes Sorte d’une manière universelle et identique, non pas un principe de raisons susceptible d’applications variables ».
Si donc le droit tient une place de premier plan il devra composer avec les différentes pensées théosophiques et à l’historicité d’usages. « C’est la loi faite par les hommes comme expression du droit qui sera le produit d’une situation historique donné. Mais elle est également aussi le moyen d’un projet, d’une action qui peut anticiper le futur, le prendre pour règle pour changer la société, non seulement dans un projet idéologique, mais comme moyen « d’organicité », de ce à quoi l’on veut s’arracher pour devenir autre chose ».
Mais la loi est suffisamment d’un usage polyvalent et ambigu pour que l’on y requière sans cesse pour tous les litiges, si bien que de nos jours aucune loi ne semble plus taillée à la mesure des problèmes qu’elle veut résoudre, elle n’en garde pas moins le caractère impératif de règle d’ordre public qui confère le pouvoir de domination.
Si pour Tocqueville l’idéal égalitaire est considéré comme la marque de la démocratie et de la modernité, pour Hayek il s’agit au contraire d’une illusion dangereuse si elle devient aveuglante. Pour Hayek tous les individus n’ont pas un droit formel à recevoir la même part des fruits de la croissance puisqu’ils n’ont pas tous, contribué à l’égalité. En suite il affirme que c’est la croissance qui permet de satisfaire les besoins de tous, y compris ceux dont les revenus sont insuffisants. Cela justifie pour Hayek, l’inégalité du partage car c’est elle qui motive les efforts différenciés des agents économiques dans le cadre du marché, lesquels ont généré la croissance. Pour lui la réduction des inégalités est à la fois un leurre, car elle est inatteignable, et une erreur, car elle décourage les plus entreprenants et donc freine la croissance. Il considère donc que la politique économique et sociale doit tendre à ce que les mécanismes du marché (donc libre concurrence) fonctionnent le mieux possible afin de générer le plus de croissance possible. Même inégalitaire, la répartition des fruits de la croissance profitera à tous.
Cordialement.
L’on comprend donc facilement le commentaire de Pallas qui colle au matraquage ambiant, bien que nous ne soyons pas entièrement sous les principes de Hayek puisque l’Etat intervient, mais c’est vers cette voie que nous nous dirigeons. Le président a du le lire ou plutôt ses conseillés.
13/12 15:29 - Céphale
@dd J’ai signalé votre article à un forum qui pourrait vous intéresser (...)
10/11 23:02 - ddacoudre
bonjour briely67 oui je connais le SEL et ce n’est même pas dit que dans un futur proche (...)
09/11 11:28 - Céphale
Ce commentaire vient confirmer ce que je disais précédemment. Ceux qui voudraient en savoir (...)
09/11 08:59 - brieli67
les SEL vous connaissez ? Dans le cadre d’une association on s’échange produits et (...)
09/11 07:44 - Céphale
bonjour ddacoudre Oui je me souviens bien du navire de Cousteau avec un mat éolien (sorte de (...)
09/11 01:51 - ddacoudre
Bonsoir plouc Oui ce que tu dis à propos d’Internet est juste, sauf que pour (...)
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