Bonjour axvier Ajavon.
l’article est excellent, et d’ailleurs mon commentaire l’est à l’adresse de certains autres commentaires ignorant de leurs connotations « totalitarisantes ». je n’ai d’ailleurs fait qu’un copié coller d’une réponse à l’article de David « ras le bol d’un étudiant ».
Tu abordes un sujet vieux comme le monde qui fait parfaitement comprendre que la raison, n’est pas tout, et que les jolies histoires sur les mouvement sociaux, sur les révolutions ne sont pas le reflet de réalités qui se montrent beaucoup plus irrationnelle, heureusement.
C’est pour cela qu’il faut toujours qu’il existe une structure représentative, c’est le rôle des syndicats. Etre les portes parole et les interlocuteurs qui font aussi entrer de la raison dans les comportements irrationnels ou colériques, et organise ce qui pourrait se transformer en de dangereuses dérives.
L’opposition dans notre société est un droit, chose que tu ne dois pas ignorer, et le fait d’être un droit emporte celui de s’organiser en son non, voire de lui en fournir les moyens.
L’opposition qui s’exercerait sans l’exercice d’une pression serait vidée de son sens. L’exercice du rapport de force n’est pas un élément de déstabilisation même s’il provoque des difficultés momentanées.
L’absence de cet élément caractérise toutes les dictatures, sans le savoir ceux qui sont favorable à la limitation du droit d’opposition sans exclusive, sont des personnes qui sans le savoir nous préparent un état totalitaire.
Nous ne sommes pas en situations de pénurie ni de catastrophes pour que notre démocratie ne puisse pas supporter ce qui la caractérise, le droit de tout citoyens de se coaliser de s’associer pour défendre au sein d’organisations ses intérêts particuliers.
Ces dernières années c’est inversé un discours qui considère que le rapport de force ne doit pas apporter de gène aux autres citoyens. Tant et si bien que souvent l’on voient ceux qui l’utilisent rendre leur mouvement populaire, faut-il que la régression des citoyens soit grande ou que leur peur l’égale, pour dans un moment de recul social sans précédent ils veuillent se séparer du seul outil qui peut les aider, le droit d’opposition sans restriction.
La gêne qu’engendre les pressions exercées, ne constitue pas une privation de liberté pour les autres, cette rhétoriques est d’un usage abusif par tous ceux qui sont de permanents spectateurs des événements et ceux qui ne sont pas concernés, (ou plus nuisible quand c’est l’état qui tient ce discours).
En cela il n’y a rien d’anormal ces groupes constituent les éléments de stabilité, sans cela rien ne pourrait ce faire, et l’opposition n‘aurait pas à convaincre de son bien fondé. Mais leur rôle n’est pas d’empêcher l’exercice de l’opposition.
Bien sur les frontières ne sont jamais précises et s’entremêles car rien n’est jamais simple et il n’y a qu’une bonne dose de citoyenneté pour comprendre où se situent les limites à ne pas dépasser, c’est aussi à ce rôle que doivent veiller les organisations représentatives.
D’expérience toute opposition est toujours l’exercice d’une minorité qui grossit parfois mais ne parvient que rarement à être majoritaire. Le test de Milgram dont parle un article démontre bien que seulement 1/3 des individus ont une capacité transgressive de jugement alors que les 2/3 sont obéissant, et pour que la démocratie ne devienne pas une société obéissante totalitaire ils faut que ce 1/3 soit actif.
je comprends aussi qu’il n’est pas donné à tout un chacun de vivre un évènement pour le comprendre, mais les livres c’est comme le disait Socrate être savant d’un commerce commode qui n’est que celui des souvenirs.
mais il a aussi été chanté l’audace des utopistes.
Y en a pas un sur cent et pourtant ils existent La plupart Espagnols allez savoir pourquoi Faut croire qu’en Espagne on ne les comprend pas
Les anarchistes.
Ils ont tout ramassé Des beignes et des pavés Ils ont gueulé si fort Qu’ils peuv’nt gueuler encore Ils ont le cœur devant Et leurs rêves au mitan Et puis l’âme toute rongée Par de foutues idées.
Y en a pas un sur cent et pourtant ils existent La plupart fils de rien où bien fils de si peu Qu’on ne les voit jamais que lorsqu’on a peur d’eux
Les anarchistes.
Ils sont morts cent dix fois Pour que dalle et pourquoi Avec l’amour au poing Sur la table ou sur rien Avec l’air entêté Qui fait le sang versé Ils ont frappé si fort Qu’ils peuvent frapper encore
Y en a pas un sur cent et pourtant ils existent Et s’il faut commencer par les coups d’ pied au cul Faudrait pas oublier qu’ ça descend dans la rue
Les anarchistes.
Ils ont un drapeau noir En berne sur l’espoir Et la mélancolie Pour traîner dans la vie Des couteaux pour trancher Le pain de l’amitié Et des armes rouillées Pour ne pas oublier.
Y en a pas un sur cent et pourtant ils existent Et qu’ils se tiennent bien bras dessus bras dessous Joyeux et c’est pour ça qu’ils sont toujours debout
Les anarchistes.
Cordialement.
20/11 14:36 - miha
et il y a encore mieux : ce matin, sur france inter (voir sur leur site "inter-activ’), (...)
17/11 15:29 - Fred62
je vous cite : Sarkozy peut aller a l’affrontement car sur les régimes spéciaux il est (...)
17/11 15:09 - Fred62
Je ne sache point que les droits de succession concernent une caste particulière - ou alors il (...)
15/11 09:14 - Le péripate
Il faudra un jour s’atteler à la tache immense de recenser ces « vérités » qui orientent (...)
15/11 02:11 - ZEN
Christophe Voilà une mise au point qui bouscule bien des préjugés...
15/11 00:17 - gabstourna
pourquoi les régimes spéciaux sont en ligne de mire et que l’on ne réforme pas ceux des (...)
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération