Excellent article. Je rajouterais que les efforts visant à faire de l’anglais la lingua franca de l’UE rentrent bien dans le cadre de cet article, ce sont les mêmes groupes de pression qui le soutiennent, et ont réussi à le rendre quasiment obligatoire à l’école primaire en France sans qu’aucun média écrit ou télé n’en parle ! Vous avez d’ailleurs évoqué brièvement le rôle clé de la langue :
« En 2005, quelques-uns de nos députés ont demandé à avoir accès aux données de l’AGCS. Le ministre délégué à l’Industrie leur permit de venir consulter, pendant une semaine, dans un bureau du ministère des Finances, un document de plus de 400 pages rédigé en anglais commercial sans avoir le droit de prendre des notes ou de faire des photocopies... Outrés, les députés écrivirent au ministre pour dénoncer « cette parodie de consultation et d’apparente ouverture, inacceptable d’un point de vue démocratique ». La lettre ne reçut aucune réponse. »
Il n’existe que deux solutions équitables : la traduction intégrale de tous les rapports et documents dans toutes les langues européennes, ou le soutien à l’espéranto, seule langue non nationale, neutre et démocratique (car largement plus facile et accessible au plus grand nombre), seul en mesure d’assurer le respect de toutes langues et une langue auxilaire entre les européens.