Bonjour jjnoel.
J’approuve, mais vois-tu il y a un petit problème qu’a soulevé la Béotie.
Il disait l’on peut comprendre qu’un homme est peur de la force d’un tyran, voir il peut être plus puissant que deux, mettons de dix ou cent, mais pourquoi effraies-il un millions et plus d’homme ?
En l’espèce les tyrans sont les groupes oligarchiques et notre président n’en est qu’un asservi, et pour que cela change il faudra attendre que la classe bourgeoise n’est plus rien à perdre, ou que se reconstituent les intérêts de classes. Le monde ne change pas parce que l’on en a envie mais parce que des idées circulent et grossissent pour former par la volonté politique ou les armes le nouveau fait social.
Aujourd’hui c’est le libéralisme qui a envahie les esprits présentés comme salvateur, le reconnaître n’est pas l’accepter, le combattre n’est pas prendre seul les armes, car le suicide n’a pas fait gagner la guerre au Japonais.
Mais en débattre c’est le jeu de la démocratie, et s’il n’y avait pas ce jeu là ce ne serait peut-être pas Sarkozy qui serait président. En démocratie le rapport de force n’est pas la lutte armée et il faut parfois avoir la patiente d’attendre.
Les libéraux attendaient depuis 1929, il pavane depuis 1983, mais comme ceux sont eux qui ont généré le « socialisme » par leur comportement dogmatique ils régénèreront une nouvelle forme d’opposition.
Ce message là dans l’esprit c’est BILL GATT qui l’avait délivré à la réunion de Davos en 1995 au lendemain des accords de l’AGCS. Quel aspect cela aura je n’en ai aucune idée mais cela a déjà commencé même si tu n’en entends plus parler dans les infos. Il faut seulement que le temps structure les événements qui y concourent et que meurent l’ancienne opposition devenue obsolète.
Ce n’est pas seulement une question de courage, car généralement ce ne sont pas se qui sont transgressifs qui en manque mais ceux qui sont obéissant à leur tyrans.
Cordialement.