Traité oh combien curieux qui garde le silence sur le fonctionnement linguistique de ’UE... Alors que la langue est l’âme d’un peuple, son identité, une langue que l’on dit affectueusement « maternelle », comment un traité censé structurer l’UE peut-il éviter le sujet ?
Selon le site d’analyses « Europolitique » :
« * On peut se demander dans quelle mesure le respect de la diversité culturelle et linguistique de l’UE, de l’article 3, § 3 TFUE, peut être en opposition avec le marché intérieur. »
Il me semble avoir lu dans l’avant-projet qu’un simple vote de la Commission pourra changer le régime linguistiquede l’UE, alors, si vous n’avez pas compris ce que cela veut dire... l’anglais lingua franca de l’UE, c’est pour demain. En fait, c’est pour hier, car l’UE est déjà anglophone en pratique mais tous les médias nous le cachent. Allez voir les sites de la Banque centrale européenne, d’Eurocorps, ou la plupart des rapports.
On paye chaque année à la GB une véritable fortune sous forme d’un impôt linguistique, avantages directs et indirects, et elle va dans ce nouveau traité bénéficier de tout un tas de dispositions pour demeurer à l’écart ! Chapeau, les gars ! You are the really best !
Si l’argent est le nerf de la guerre, le knout de la paix, c’est la langue !
Si ça vous va, collez vos enfants à l’anglais du CE1 à la maison de retraite, payez-leur des stages aux “States”, envoyez-les faire la nounou ou la plonge dans les restaus de la City, mettez sur vos CV « langue parlée : anglais international », etc.
Sinon apprenez et soutenez l’espéranto comme langue auxiliaire, seule chance de bâtir une Europe équitable et respectueuse de toutes les langues. la balle est entre nos mains, je veux dire entre nos oreilles, dans notre tête seule capable de décrypter les manipulations médiatiques dont nous faisons l’objet.