Bonjour villach.
Excellent historique. Je vais juste rajouter quelque point que tu ne dois pas ignorer compte tenu de l’article.
Les origines de la CGT et de la CGT-FO, plus connu sous le seul sigle de FO, sont le résultat d’une division à la suite de la sociale utopie dont une frange considérait qu’avec l’avènement au pouvoir des ouvriers le monde serait meilleur. Ce fut la dictature du prolétariat qui déboucha sur les dictatures communistes (je ne dis pas socialiste comme le font tous ceux qui ont un intérêt à la confusion) le socialisme n’est pas favorable à la dictature du prolétariat puisqu’il est seulement un opposant au capitalisme, son fondement et aussi libertaire que la morale libérale,car pour les syndicalistes révolutionnaires (issus de l’anarcho syndicalisme) la disparition du salariat et du patronat " constitue le but ultime du syndicalisme et la seule solution à terme. C’est pour cela que la Charte d’Amiens qui est commune à la CGT et FO un article stipule qu’ils luttent contre l’exploitation de l’homme par l’homme.
La possibilité d’obtenir des « améliorations immédiates » par « l’oeuvre revendicatrice quotidienne » est réaffirmée, ce qui permet d’associer les réformistes. L’État n’aura plus de place dans ce schéma hérité des idées de Proudhon. La CGT manifeste une hostilité et une méfiance permanente vis-à-vis de l’État - quelle que soit sa nature, y compris républicaine - et de toute initiative que ce dernier peut envisager dans le champ social l’on retrouve là, la philosophie libérale.
La CGT comprend en dehors du courant syndicaliste révolutionnaire, deux autres tendances importantes, les réformistes et les Guesdiste représentants français du courant marxiste.
Les Guesdistes donneront la « CGT » inféodé au PCF, dont Thibault l’actuel secrétaire général se séparera des orientations staliniennes et ceux qui les soutiennent quitteront ses rangs. (Pour l’anecdote certains ont adhéré à FO qui pratique la morale libérale vis-à-vis de ses adhérents)
Le réformisme donnera La GCT-FO (FO) qui se caractérise par sa lutte contre le communisme et la pratique conventionnel, traduction collectif du contrat libéral.
Les changements politiques qui surviennent au lendemain de 1977, de 1983, de 1989, et de 1993/94 qui influencent à la dépolitisation communiste de la CGT et une radicalisation revendicative de FO devant les reculs du développement social au non du « libéralisme capitalistique » qui n’a plus de lutte contre le communisme totalitaire à mener.
Au lendemain de 1914 l’église essaie de réinvestir le terrain social en créant la CFTC, en 1962 elle se divise et émerge la CFDT, et la tu continues son histoire.
Tu rappelles pertinemment que le PS souhaitait disposer comme le PCF une courroie de transmission dans le monde ouvrier, il a essuyé un refus de FO mais l’assentiment de la CFDT qui devint l’interlocuteur privilégié, en ayant fait le ménage de tout ceux qui se situaient dans l’ex positionnement révolutionnaire.
La différence qui en découle est fondamentale. Force ouvrière à œuvré par le réformisme durant une période relativement faste en utilisant habilement le rapport de force politique pour contractualiser des avantages sans précédent. Aujourd’hui le rapport de force politique n’existant plus, elle ne peut compter que sur ses adhérents qui n’ont dans les faits pas suivit peu de moyen d’être revendicatif sauf en 1995. Mais ce qui la caractérise c’est qu’elle ne passe plus de compromis avec les gouvernants depuis la régression sociale engagé. Elle se retrouve de fait sur la même longueur d’onde que la CGT réformé par Thibault. Ce qui me fait penser à une énième réunification si le besoin s’en fait sentir, ce qui devrait arrivé compte tenu de la tendance, je vais dire autoritariste pour ne pas dire totalitaire et fascisant. Donc la CFDT qui a donc supplanté FO dans le réformisme comme interlocuteur privilégié de l’état et du patronat ne bénéficie ni d’un rapport de force politique ni d’une puissance syndicale. De fait elle accompagne la régression engagée et soutient un néolibéralisme capitalistique depuis qu’elle est devenu le relaie du PS néolibéral monétariste ou « économicologiques ».
Sauf que sans être inféodé à aucun parti du fait de ses adhérants composites Force ouvrière fut globalement un acteur principal de la contractualisation de progrès social, alors que la CFDT s’illustre aujourd’hui par son contraire. Comme quoi le réformisme ne vaut que par son contenu.
Mais j’avoue que pour Mr lambda il y a de quoi s’y perdre est ce n’est pas les infos qui les éclaireront. Mon exposé et un peut schématique, car dans le détail des fédérations, unions départementale, ou dans les entreprises cela varie aussi en fonction des hommes qui sont au responsabilités.
Cordialement.
28/01 18:14 - lagavulin
Je rebondis sur ta question, bien que n’étant pas Alexeï, car je pense avoir la réponse. (...)
26/01 17:24 - brutaltruth
Pourrais-tu préciser tes sources concernant le fait que le SIAES soit dirigé en sous-main par (...)
27/11 11:51 - ddacoudre
bonjour Christophe. ce que tu dis est exact. La rumeur fait partie de la manipulation dont (...)
27/11 11:41 - ddacoudre
bonjour marc. non je n’ai pas fait cet impasse, puisque là (la pensée communiste)se (...)
24/11 16:00 - Mohammed
@Pierre JC Allard (IP:xxx.x01.176.5) le 23 novembre 2007 à 20H23 « Les acquis sont fait pour (...)
23/11 20:23 - Pierre JC Allard
« Le droit de grève est un acquis essentiel dans la vie de la lutte ouvrière mondiale ! » Les (...)
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