bonjour Geko
ce que tu dis est très juste la différence provient du fait que la monnaie est virtuelle. Si elle se traduisaient seulement en monnaie sonnante ce serait amusant, l’on ferait des trains complets en direction de la chine et autres et les pauvres au passage pourraient se servir.
notre problème n’est que monétaire pour les occidentaux, car il ne manque du travail nulle par.
Quand nous avons des conflits de désirs d’achat, dans bien des situations nous recherchons un arbitrage, c’est encore la monnaie qui nous sert d’arbitre.
« L’existence de ces encaisses (monnaie dont l’on dispose) est la preuve que la monnaie est demandée en tant qu’actif par les agents de l’économie, qu’elle fait partie de la richesse de ces agents, et qu’en tant que telle elle détermine leurs choix ».
Pourtant, si tout un chacun voulait acheter un Airbus et se faire construire un palais de Versailles, et que nous ayons la monnaie nécessaire, c’est le temps qui nous ferait défaut.
Nous serions loin des 35 h par semaine, car devant effectuer un choix de mode d’existence : choisir de travailler toute notre existence durant des générations pour satisfaire un désir qui n’est pas indispensable, qui est le désir de posséder au-delà de l’utile, dont chacun est arbitrairement maître du seuil.
Dans le cas de figure exposé nous aurions le plein emploi, et la seule difficulté serait de définir quel serait l’ordre d’attribution de ces biens, c’est à dire la file d’attente.
Cela rappelle quelques caricatures de l’ancienne économie de l’Est.
Pourtant dans notre économie « libérale » cette attente existe, mais ce rôle c’est la monnaie qui le remplit, le régule. C’est le rôle de la thésaurisation (aujourd’hui l’épargne), de la règlementation du crédit.
Faute d’argent suffisant nous ne nous déplaçons pas pour acheter, et cela entraîne la baisse des prix. Trop d’argent, nous faisons la queue, et alors les prix montent (inflation), et ceux qui n’ont pas assez d’argent restent chez eux.
C’est ce fameux équilibre du marché qui nous évite d’avoir à réfléchir.
Pourtant, si nous regardons en arrière, et que nous observons toutes les créations des hommes, des pyramides aux stations orbitales, nous examinons tout notre potentiel créatif humain, toute notre capacité innovante et toute notre réflexion.
D’un regard historique nous y voyons aussi une accélération exponentielle durant ce dernier demi-siècle, due aujourd’hui à la technologie, et je crois que nul ne peut douter de notre capacité à la réflexion (malgrés les déconvenue écologiques).
Pourtant, il est un domaine qui est à la traîne, notre regard sur nous-mêmes, comme si par peur de nous découvrir, nous préférions nous abriter derrière des justifications instrumentales, hypothéquant par-là même la possibilité d’une sociabilité plus rapide, en laissant le soin à des mécanismes financiers de nous gouverner.
ainsi le savoir est aussi virtuel que la monnaie sauf que l’on ne sens sert que durant la période scolaire, alors qu’il pourrait être une source de richesse aussi facile à faire circuler que la monnaie. espérons que le net y subviendra.
cordialement
24/11 19:12 - geko
Merci à tous pour vos commentaires constructifs ! DD à découdre les confusions ! serait-ce (...)
24/11 18:13 - geko
@dd A en juger par les gammes de produits en gondoles d’hypermarché, voir la typologie (...)
24/11 01:17 - ddacoudre
Bonjour Emmanuel et Emile red Merci pour vos commentaires que je vais discuter car ils sont (...)
23/11 20:43 - ddacoudre
bonjour red. c’est bien pour cela que je parle aussi d’abstention, mais il y a (...)
23/11 11:45 - Emmanuel
Bonjour ddacoudre, vos considérations sont louables, mais bien trop chargées d’éthique (...)
23/11 11:01 - Emile Red
« Le vote blanc est un moyen d’expression il signifie bien son désaccord » Là est bien (...)
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