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Commentaire de ddacoudre

sur Démographie et immigration : suicide collectif des Européens ?


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ddacoudre ddacoudre 30 novembre 2007 00:47

Bonjour martin.

Martin tu viens de découvrir avec étonnement que ce n’est pas nous qui décidons de notre destinée. Je suppose que tu comprends très bien que ni les pharaons ni les mésopotamiens ni les grecs n’avaient choisis de mettre un terme à leur civilisation.

Ensuite je ne pense pas que, si notre berceau fut le continent africain, les habitants de l’époque aient choisi d’aller s’installer au pôle nord parce qu’ils faisaient chaud chez eux.

Le nomadisme fut donc un facteur de circulation des individus et notre espèce, (comme les fourmis, sauf pour les pôles) est une grande voyageuse.

Notre sédentarisation du à notre aptitude à l’adaptation et à la « créativité » nous à permis de survivre puis de vivre presque partout.

Cette vie a exigé des tabous et des totems qui ont varié en fonction des divers territoires d’occupation humaine et des ressources qu’ils comportaient.

Cette propension n’a pu se faire que par un accroissement de population, malgré les taux de mortalité infantile élevé.

La caractéristique de notre espèce est biologiquement d’enfanter tous les neufs mois. S’il en est ainsi c’est que la nature ou (dieu pour les croyants) avait ses raisons.

Nous voyons dans le vivant organique de la bactérie à l’humain que la faculté de se multiplier est un facteur de survivance.

Les anciens avaient compris cela depuis longtemps puisque nous le trouvons dans la bible.

Partant de là tout groupe qui croît assure sa survivance et avec ce qui le caractérise.

Les sources d’extinctions ou de mixions d’ethnies ou de peuples aux cultures différentes peuvent être la colonisation ce que rapporte pour le plus souvent notre histoire, le commerce comme en témoignent les habitants des anciennes royautés biblique entre l’Égypte et la mésopotamie.

Mais aussi une règle qu’il est difficile de comprendre quand l’on croit disposer de son destin. La nature ne retient pas ceux qui sont de mauvais géniteur par ce que nous appelons la sélection naturelle, et donc nous n’avons pas compris qu’elle s’appliquait à nous d’une autre manière que celle que nous nous retenons pour dire que nous sommes des dominants.

Son action sur nous se fait par les pressions environnementales dont nous sommes parties prenantes

Ainsi il faut conclure que si les pays riches on une population qui ne croit pas c’est que la manière dont se déroule notre existence est un facteur de disparition de ces groupes parce que la nature les perçois comme ayant développé une existence néfaste pour la prolifération des humains composants ces groupes. Dans le cas des pays riches nous ne pouvons pas dire que c’est la nourriture qui est sélective, ou alors nourriture de tous biens au sens générique comme parfois je l’emploie.

Et ceux qui nous remplacerons s’ils vivent comme nous vivons actuellement seront conduis aux mêmes résultats. Par contre ce qui sera intéressant de suivre, car moi je ne vivrais plus, c’est comment va évoluer dans les prochains 50 ans la population chinoise qui s’ouvre à notre mode de vie, elle qui avait déjà répondu à la pression environnementale en régulant les naissances.

Ce que nous nous pensons de notre existence est une chose, la grande orchestration de la planète avec le vivant, pour m’arrêter là, en est une autre.

Désoler de voir que nous allons vers une « métisation »de la peau et des cultures, il n’y aucun échappatoire actuel, en dehors d’une paupérisation de l’ostentatoire avec le système d’économie actuel ou la décroissance sélective et d’autres voies moins matériellement énergétivore et plus intellectuelle qui redonne à la femme le rôle pour lequel elle est aussi conçu assurer la descendance d’une espèce.

L’on peut penser que la liberté de la femme et de l’homme est de choisir la maternité, cela n’est qu’une illusion narcissique. Puisque ceux qui disposent du savoir permettant ce choix disparaîtrons parce que ils n’auront pas su le faire prospérer en enfantant assez de descendance. Mais il y a beaucoup de possibilités et de lignes de réflexions qui s’ouvrent à la venue des remplaçants qui eux sont des familles nombreuses. Mais je m’arrête là et je reviens à ton article.

La nature retient effectivement la diversité comme moyen d’offrir les meilleures chances de réussites dans la procréation. Mais c’est pour qu’elle se rencontre et non pas qu’elles s’isolent. Si se n’était pas le cas elle tiendrait ces groupes isolés les uns des autres.

La biologie humaine n’a, ni religion, ni philosophie, ni dogme, ni territoire et encore moins de frontières, mais surtout elle n’a pas notre temps.

Si tu veux préserver la civilisation judéo-chrétienne capitalistique occidentale (car les états unis sont également concerné) du métissage culturel, il faut faire plus d’enfants, ou créer un Zoo.

Et pour cela il faut changer notre mode d’existence car il ne semble pas convenir à la nature, même si à nous, sur notre courte vie, il nous offre un hédonisme réalisé.

Sur ce sujet je te joins un extrait écrit en 2000.

Comme nous le savons aujourd’hui, il n’y a de génération spontanée dans aucun domaine, tout notre futur est contenu dans notre passé, d’où nous le faisons émerger grâce à notre intelligence. Bachelard disait : « Le futur ce n’est pas ce qui va arriver, mais ce que nous allons faire ». C’est pourquoi, notre futur économique est contenu dans l’organisation de notre présent économique. Dans cette loi du marché, qui basculera lorsqu’elle atteindra son seuil critique (ordre / désordre), de la même manière qu’ont basculé les civilisations passées, lorsqu’elles l’ont atteint, et qui a entraîné leur extinction. Alors, allons-nous attendre le seuil critique, ou allons nous l’anticiper ? Allons-nous attendre le seuil critique, ou réveiller l’homo-sociabilis ? Nous pouvons aujourd’hui estimer que la suprématie du « Blanc » (d’origine indo-européenne) va s’éteindre d’elle-même, compte tenu du taux de natalité inférieur à son propre renouvellement. L’activité économique importera de fait des populations extérieures, et nous seront conduit vers un métissage. Au-delà de la couleur, qui n’a d’intérêt que pour les racistes, (qui sont d’ailleurs condamnés d’avance et qui en perpétuant la xénophobie fabriquent de futurs martyrs), c’est le mélange des croyances qui va constituer la difficulté maximale, et ce, au travers de celle qui se présente sous son aspect le plus hégémonique aujourd’hui, l’Islam. Non parce que c’est l’Islam, mais parce qu’elle est dans sa période obscurantiste, la « dogmatisation », et constitue, et la voix, et la voie d’une forme d’opposition politique aux pays riches. Pays riches pris aussi dans leurs représentations dogmatiques, « le judéo-héléno-christianisme et la colonisation économique ». Nous savons d’expérience, que contre des convictions les armées sont de peu de poids. Alors il faudra que « l’homo oeconomicus », dans ses rapports et ses échanges catégoriels, comme dans ceux avec l’extérieur, songe à laisser une place à « l’homo-sociabilis », afin d’y développer l’émancipation intellectuelle, de manière que le langage économique ne se limite pas à poser « seulement des entraves de geôliers ».

En effet, la comparaison des tendances démographiques entre les pays industrialisés et les pays en voie de développement ne va cesser de s’accroître. Les régions développées, Australie, Amérique du Nord, Europe, Japon, Nouvelle-Zélande, abritent 1,2 milliards d’habitants avec un taux de fécondité de 1,57 enfant par femme. Dans les 50 prochaines années, leurs populations ne devraient pas évoluer car leur taux de natalité va rester inférieur au taux de renouvellement (qui est de 2,1), avec des disparités. On notera un affaiblissement dans des pays comme l’Espagne, la Fédération de Russie, Hongrie, Italie, Lettonie et Portugal, parce que leur taux de renouvellement avoisinera le zéro. Celle des pays comme L’Australie, le Canada, la Nouvelle-Zélande et les États Unis seront ceux qui auront un taux de renouvellement le plus élevé autour de 1, en parti du fait de l’immigration. Dans le même temps, les populations des pays en développement qui abritent 4,9 milliards d’habitants auront doublé, passant à 8,2 milliards d’habitants avec un taux de fécondité de 3,1 ; parmi lesquels les pays les moins avancés, se situant en Afrique, auront eu triplé la leur, passant de 269 millions à un milliard, avec les taux de fécondité les plus élevés ; alors que l’ensemble des pays les moins avancés passera de 658 millions à 1,8 milliards. Corrélativement l’urbanisation s’accroîtra également les villes de plus de 1 million d’habitants passeront de 4,3% en 2000 à 5,2% en 2030 et celles de moins de un million passeront de 28,5% en 2000 à 30,6% en 2030. (Source, UNFPA réalisé sur la période de 1995 à 2000.) Comme je ne vois pas toute cette population aller sur les bancs de l’école pour apprendre la relativité de nos valeurs, et celles « du monde sensible ».

Il est facile d’imaginer que le souci de se nourrir donnera plus d’acuité aux penchants d’aller chercher ailleurs ce dont ils ont besoin, et ils deviendront de fait réceptifs à toute idéologie porteuse d’une espérance.

cordialement.


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