Bonjour villach.
C’est bien d’avoir développé toute la difficulté que recouvre le terme information.
A la base cette information trouve sa source dans la nécessité des détenteurs du pouvoir de faire circuler leur décision auprès des populations, et elle a revêtu toutes les formes y compris d’écritures, avant que l’imprimerie en face ce que nous connaissons aujourd’hui.
Généralement elle avait une fonction politique, voire parfois éducative le plus souvent elle véhiculé des décisions et idées d’où n’était pas absente ce que nous appelons la propagande.
Mais les moyens techniques et la connaissance des mécanismes du fonctionnement de l’humain ont passablement modifié des approches du traitement de l’information pour poursuivre des visées toujours identique avant de devenir un marché de l’information qui s’est développé dans le droit fil de la création de temps libre est des loisirs, et un fabuleux moyen de toucher les masses, d’où les mas média.
Tu expliques clairement que chacun voit l’info de sa fenêtre et pour moi cela n’est pas gênant si par ailleurs l’on peut trouver l’information sur le déroulement de la vie démocratique qui impose par le droit de vote d’être informé des événements politiques et sociaux économiques qui se déroule dans le pays et le monde.
Alors bien sur elle passe par le filtre des journalistes et tu soulignes justement qu’il ne peut en être autrement, d’où l’importance de disposer d’une information pluraliste.
Information pluraliste qui de fait n’existe pas car dans tous les organes de presse où de médias au jour le jour l’on entend les mêmes, dont la soit disant pluralité résulterait de sa présentation. Si il est bien qu’il y en ait plusieurs version il est rare qu’elle soit divergeant, sauf à prendre un type de journaux comme le canard enchaîné pour que l’on puisse y trouver l’art de la critique. Dans les JT ils ne faut pas y penser à l’exception de ARTE c’est du copier coller.
Je n’ai jamais eu d’illusion sur une quelconque pluralité de la presse, sauf qu’en chaque participant représentatif de la population dispose d’un droit de presses et de médias au quotidien, ce qui n’est pas le cas.
La démocratie n’est pas laisser l’information à ceux qui disposent des moyens de se l’offrir, car il ne vendront rien d’autre que ce qui les nourrit, et ce ne sont pas les abonnements des citoyens comme tu le notais.
La communication est le moyen que l’on va développer pour faire circuler cette information.
Il est clair qu’aujourd’hui comme un article le disait elle vent une belle histoire émotionnelle car c’est avec l’émotion et la répétitivité que l’on engramme ou mémorise les informations délivrées de manière plus ou moins durable.
J’ai lu ton article sur la pub pour enfant battu, c’est cette technique qui est utilisé pour véhiculer l’émotion et la rattacher à un mot fort, ou la répéter souvent de telle manière que l’inconscient l’enregistre de force, et devant un événement, lorsque le cerveau passera au crible sa mémoire pour trouver la réponse aux événements qu’il perçoit, il trouvera cette infos répété sur sa route, et si elle correspond à la situation le cerveau la retiendra, et l’acteur dira que c’est de sa propre volonté qu’il a fait ce choix.
La lepénisation des esprits a prospéré sur ce processus en partant d’une réalité que les médias ont amplifié et répété sans cesse, et dont notre président c’est emparé en utilisant la technique de la situation émotionnelle et du mot fort, racaille, karcher, voyou associé à son personnage.
Les plus sots parlaient d’irresponsabilité alors que lui à bâti toute sa campagne autour de ce moyen de communication depuis qu’il est au ministère de l’intérieur, et il continue aujourd’hui, en intervenant ou faisant maintenant intervenir ses ministre lors d’un événements émotionnellement fort, de telle sorte qu’il peut faire passer toutes les lois qu’il veux sans quasi opposition.
Plus personne dans l’opposition ne s’aventure à dire que la répression augmente sans courir le risque de la désapprobation populaire. Et c’est certainement par ce biais que nous franchirons le pas au delà de l’autoritarisme vers le totalitarisme, car il l’aura vendu par ces moyens dans l’esprits des français qui en retour le réclamerons.
Alors cette technique de l’émotion et du mot fort pour diffuser une information est totalement reptilienne, ce qui va à l’encontre de la sollicitation du cortex frontal qui suscite la réflexion.
L’on est certainement plus dans le pavlovien que dans le traumatique, pourtant nous savons maintenant qu’en excitant trop fortement notre cerveau reptilien (thalamus), pour solliciter une réponse du cortex frontal, nous jouons avec la violence.
Justement la violence dont l’on voulait s’abstraire même avec de bonnes intentions pour en fomenter une plus sournois qu’est le fascisme. Actuellement dans les événements récents le président associe banlieue et voyoucratie de la sorte que chaque fois que sera évoqué le mot banlieue jaillira celui de voyoucratie, ainsi d’un problème sociologique il devient un problème de délinquance, et comme la population à déjà était sensibilisé sur ce sujet elle ne réfléchira à aucune autre raison et demandera l’élimination proposé par le président, qui a chaque opération de ce style aggrave les sanctions pénales, sans apporter de solution aux problèmes.
Est ce que ceci peut échapper à un journaliste.
C’est pour ces raisons que je ne suis pas d’accord avec les nouvelles techniques de communications qui abusent de l’ignorance de la population il n’y a rien de nouveau depuis son invention par Lénine mais lui ne connaissait pas aussi clairement les failles de l’esprit.
Si l’on veut solutionner une partie la violence qui a cru depuis notre entrée dans le consumérisme, il suffit de supprimer les publicités, il suffit de supprimer ce qui donne envies à des jeunes d’aller chercher par des moyens illégaux l’argent qui leur faut et qu’ils n’ont pas par le travail, mais que faire des plubicistes, ils iront grossir les rangs des sans emplois, et que ferons-nous de la réduction de consommation qui s’en suivra avec de nouveau sans emploi, etc.
N’avoir que la répression à donner en échange est bien triste, mais ce qui l’est encore plus c’est l’uniformité du traitement journalistique du moins aux JT.
J’ai un peu débordé de ton article pour faire un petit commentaire sur le précédent.
Cordialement