Bonjour morice.
Impeccable, la difficulté pour te faire un commentaire n’est pas de mentionner l’oubli d’une responsabilité, (si la mienne, c’est une histoire avec l’effet papillon mais c’est toute la complexité du processus qui en est à la base.
J’avoue ne pas savoir par où commencer.
Par les jeunes. L’on devient biologiquement adulte quand nous sommes en mesure de procréer, mais pour devenir culturellement adulte il n’y a pas d’age une fois que nous avons atteint la maturité des processus cérébraux adéquates qui tournent autour de ceux de la puberté + ou -. Il est vrai que certain on de la difficulté à devenir culturellement adulte.
Pour cela il y a une étape essentielle à franchir c’est l’aptitude à la transgression qui va permettre à tout enfant de stabiliser son caractère pour intégrer un tempérament qui le suivra durant son existence. Cette période qui tourne autour de l’adolescence est cruciale et source de manquement innombrable aux règles des adultes et même parfois les bousculent pour assurer l’évolution des us et coutumes et des mœurs.
Est-ce mortel ? La réponse est oui, savoir ce que chaud veut dire sans se brûler n’existe pas. Quel enfant n’a pas joué avec le feu. Sauf que cela n’a pas fait l’objet d’un commerce car le danger et l’interdit s’intègre facilement faute de sollicitation.
Il semble donc que la sollicitation extérieure va donc être déterminante plus que l’action familiale qui ne pourra pas s’opposer durablement à une sollicitation qui va constituer une identification, un faire valoir ou va conforter l’image de soi. Ton article détaille donc tous les intervenants dans ce processus.
C’est pour cela que je pense souvent qu’il est très difficile engager la responsabilité d’un enfant ou d’un ados. Ils n’ont que celle d’acteur d’en un environnement que leur ont façonné les adultes. Ce n’est donc pas simple, tu en détailles des exemples, moi j’ai à l’esprit les heurts footballistiques et quelque chose de plus positif même avec quelques accros les manifs de lycéens.
Pour tant il ne faut pas ignorer que la transgression prend aussi le modèle des représentations dans lesquelles elle s’exprime, et il me semble donc évident que son expression va varier si le jeune est issu d’une famille du seizième ou de la banlieue, de la campagne ou de la ville.
Comme je l’écrivais à Armand l’utilisation de ces motos sera l’objet d’un comportement ambiant, d’une sociabilité plus ou moins bien intégrée et dont la diffusion se fait par la famille l’école et tous les tiers que l’on côtoie.
Ainsi suivant à qui va être donné la préférence va en découler des comportements et une transgression sur la base de l’utilisation de ses motos différentes.
Dans un milieu aisé elle sera encadrée dans des espaces sécurisés et surveillé, alors que dans les banlieue elle concoura à la définition d’un espace de liberté à conquérir pour déterminer une « zonification » territoriale
La confrontation aux forces de police non plus n’est pas une nouveauté. Je me souviens lorsque avec des « fligos » nous cassions en bande les quelques ampoules municipales ou les isolants de verre des lignes électriques et le garde champêtre nous coursé. Et l’on craignait plus que nos parents en soient informés que le garde que l’on distançait toujours.
Sauf qu’aujourd’hui la jeunesse a entre les mains des engins mortel ou un désirs de produits ostentatoires que régule difficilement la famille ou l’école car elles n’ont pas le pouvoir mercatique de la puissance publicitaire qui joue avec cette adolescence pour en faire des adultes avant l’heure pourvu qu’ils consomment et s’identifient à des idoles qui poussent à la consommation ostentatoire.
Tu mentionnes la liste des drames mortels qu’elles engendrent, certainement qu’ils viennent allonger la liste de tous ceux que notre technologie a engendré. L’éducation en est à la base d’une bonne utilisation, mais pourra ton jamais empêcher les dérives quand ces innovations passent entre les mains d’ados en plus dans des endroits ghettoïsés. Je ne croit pas que la répression en soit à elle seule la solution, si, comme dans d’autres secteurs l’on continue de produire ce que l’on interdit.
Je pense que les médicaments, qui seraient des produits dangereux dans le cas d’une utilisation libre, ne représentent pas un frein au commerce libre parce que leur délivrance est réglementée, il y a là peut-être une voie pour ces engins, mais le plus efficace serai que cet engouement prenne fin ou comme tu le signales que l’interdit soit sans ambiguïté, ce qui pose un problème au commerce libéral.
J’espère que mon commentaire aura complété le tien pour en faire prendre toute la difficulté.
Cordialement.
15/09 16:15 - Algarade
15/09 16:13 - Algarade
je trouve cette article ridicule tout sa parce que il y’a des jeunes qui s’amuse en (...)
15/09 15:58 - Algarade
je trouve cette article ridicule tout sa parce que il y’a des jeunes qui s’amuse en (...)
01/07 12:26 - morice
24/01 16:16 - morice
04/12 20:36 - cristol
Mon cher Morice, il n’y a rien d’eugeniste dans tout ce que j’ai écrit. ma (...)
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération