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Commentaire de ddacoudre

sur L'infantilisme contemporain et le devenir des universités


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ddacoudre ddacoudre 7 décembre 2007 21:58

Bonjour sylvain.

Aucune société ne peut se passer d’élites qu’elle fabrique de fait. la produire pour venir en aide aux décideurs politiques et économiques ne signifie pas leur laisser le pouvoir pour croire que parce que ils détiennent un savoir nous sommes tenu par celui-ci, surtout s’il n’est pas pluraliste.

Mais l’histoire nous montre que cela exige que la population ne laisse pas se creuser l’écart entre eux et cette élites pour être le mieux à même d’exiger de leur compétence la réalisation des objectifs que le peuple souverain se donne. Or la ligne de démarcation n’est pas aussi nette et le pouvoir de la règle de trois dont ils sont détenteur à fini par convaincre la population que un euro plus un euro font deux euros et qu’en conséquence un homme plus un homme font deux hommes. De puis le temps où cette confusion existe je me garderais de fustiger les uns ou les autres.

De la même manière que certains croient que le libéralisme est un blanc seing pour exploiter les autres parce que la règle de trois y conduit.

Comme d’autres croient qu’ils sont riches de par leur seul mérite parce que la règle de trois leur accorde la propriété du travail d’autrui sans lequel il s’appauvrirait s’il décidait de l’abandonner.

À l’aube du 21e siècle nous sommes toujours sous cette relation duale du primate qui sait cultivé mais qui croit encore que son existence est une suite de chiffre linéaire.

Nous le voyons avec les cracks boursiers ou les hommes disposent des mêmes choses des mêmes capacités et il suffit de leur dire qu’il n’y a plus d’argent pour qu’ils en meurent. L’argent la seule chose qui se fabrique à la pelle car il suffit d’écrire son montant sur un bout de papier.

Mais notre nature de primate ferait que certains croiraient qu’il suffirait de faire une reconnaissance de dette comme on fait un mot d’excuse pour se dispenser de participer à la création de la richesse. C’est donc bien notre instinct qui représente un frein. C’est donc lui qu’il faut civiliser et non le transformer en mathématique.

Je ne crois pas que l’on apprenne cela aux élites il n’y a pas d’école du vécu. C’est pour cela que dans mon commentaire à dugai je rappelais le point de vu de R.MAY auquel je souscris pleinement qui m’a valu ce commentaire suivant à ZEN que je te joins.

« La nature par nos sens conditionne nos comportements. Les éléments émotionnels que nous enregistrons, notre cerveau les traites (notre corps aussi, mais c’est un peu plus complexe, on ne retiendra que le cerveau).

Donc qu’en nous avons traduit par le langage nos émotions pour les préciser et ainsi en faire un élément de l’environnement qui sollicite les sens, nous nous sommes engagés dans ce que nous appelons l’évolution culturelle qui bien sur est le produit inné de la faculté d’adaptation par l’apprentissage.

Cet accède au langage, malgré qu’il soit castrateur, puisque un mots ne recouvre pas toutes les déclivités des sens de chacun sur un champ de zéro à l’infini. Sur ce champ il occupe une place différent pour chacun, mais nous nous tendons à ce que chacun adopte le sens d’un, cela pour ceux qui sont proche de la place du mot dans son champs pose moins de problème que pour ceux qui en sont éloigné ou aux extrêmes. C’est donc de là que naissent toutes les opinions personnelles, pour exprimer tous les sens qui en ont été exclus.

Plus tard la nécessité de l’échange générant un sentiment de frustration de satisfaction ou d’équité a fait jaillir de notre cerveau le langage des chiffres pour traduire ces émotions relationnelles. Ainsi en traduisant dans le champ des échanges les comportements relationnels nous en sommes arrivés à définir l’économie, et étendre cela à l’observation de notre environnement pour en donner une explication mathématique ou géométrique, suscité l’on va dire par la curiosité. Pourtant ces mathématiques sont toutes aussi castratrices que les mots, alors que nous nous croyons qu’elles sont justes, et donc par leur restriction façonnent notre organisation dans une organisation limitée exclusif des autres. Ainsi le langage des mots et des chiffres n’est que la résultante de nos sens restreignant la réalisation de leur perception à la codification que notre cerveau a produite.

C’est bien ce que dit Foucault.

Alors la mécanique quantique n’y échappe pas, (sauf si c’est dieu qui la souffle à l’oreille des chercheurs) c’est juste, mais il leur parle par la terre, par l’environnement.

Ainsi quand nous essayons de comprendre des forces ou des informations de flux que nous présentions et que nous n’avons jamais vu, mais dont nous mesurons les effets, nous sommes en pleine cogitation cérébrale pour essayer de traduire des systèmes complexe aux donné partielle que nous réceptionnons et qui nous les rendent aléatoires.

Or l’humain et un système complexe qui génère des comportements déterministes à partir de donnés aléatoires qu’il reçoit, et il s’étonne donc de les voir toujours remis en question, ce qui le conduit à développer des comportements agressif et guerrier, pour maintenir un ordre castrateur par ce que exclusif des autres.

Aujourd’hui la « science » qui modélise le mieux la complexité de notre existence aléatoire est la mécanique quantique. Elle n’est qu’un langage du complexe qui pourrait parfaitement être modélisé à nos relations économiques, car elle serait plus à même de marier tous les paradoxes et les antinomies (le chat de Schrödinger) que nous développons par un système linéaire déterministe. Et donc en ressortirait une nouvelle existence, de la même manière que le langage des mots et des chiffres a façonné celui que nous vivons.

Voila. Il y a deux ouvrages qui conduisent à cette pensée personnelle. C’est, Gell-Mann Murray. Le Quark et le Jaguar, ou du simple au complexe. (Il y a un auteur récent qui a publié un ouvrage sur le simple et le complexe mais je n’ai pas pu me le procurer). Éditeur Flammarion. 1997, et L’arbre de la Connaissance. Par Humberto Matura et Francesco Valera. Edition Addiso-Wesley France 1994 traduit du même ouvrage en langue anglaise édité en 1992. »

Cordialement.


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