Je pense que Luciole vise mon commentaire, entre autres. Je précise que je m’interrogeais plus que n’accusais, n’étant pas au courant des détails ni étant dans la position du journaliste.
Ceci dit, cette « friabilité » est suffisamment étonnante et rapide pour qu’on s’interroge. Je pars du fait bien entendu qu’il n’aurait pas été torturé et qu’un seul chantage à l’incarcération ne me parait pas suffisant pour balancer sa source qui risque de morfler grave. Voilà ! Maintenant attendons les réponses, si jamais il y en a.
Ensuite,
« Et ça n’est donc pas la démocratie que l’on doit améliorer, mais notre résistance contre la pression, voire la torture »
Mais si justement, c’est la résistance contre l’arbitraire qu’il faut améliorer, pour faire respecter l’état de droit et la liberté ; On en est là, hélas ! Car je ne sais pas si vous avez remarqué, mais en ce moment dans le monde, y compris en France, la tendance est a essayer de museler le libre arbitre, les libertés individuelles et l’information, de criminaliser les opposants (trainer en justice journalistes, avocats, grévistes....) pour les faire taire.
Gueuler contre ces lois incessantes est une chose qui n’empêche pas toujours (de plus en plus rarement même) quelles soient votées, mais pour les rendre inapplicables rien de mieux que la désobéissance civile à grande échelle.
Dans notre cas, les journalistes et avocats devraient
mettre un point d’honneur à ne jamais divulguer leurs sources, surtout que c’est contraire à la déontologie de leur métier. Il faut en retour que nous les soutenions, et s’il le faut, aller balancer des pavés sur le ministère de l’intérieur.