Je vais aller contre la pensée dominante : je ne suis pas d’accord avec cet article, notamment vers la fin où vous préconisez que les médias soient enseignés en français, discipline transversale selon vous. Pourtant la presse aborde différents sujets et pas seulement la littérature. Il y a la presse scientifique, la presse culturelle, la presse sciences humaines etc. Donc pour chacun de ces types de presse il faudrait trouver l’enseignement qui se rapproche le mieux du sujet ?
Prenez le temps de lire les innombrables textes qui paraissent chaque année dans le bulletin officiel de l’education nationale. Vous verrez qu’il s’agit d’une institution très novatrice et qui a la volonté de bien faire quelquefois. Notamment dans le domaine de l’éduation aux médias où il est laissé toute lattitude aux enseignants afin d’assurer cette tâche.
Il s’avère que la volonté manque : pas le temps, programmes trop lourds, ce n’est pas au programme ai-je enendu certains collègues dire, alors même que l’éducation aux médias figure dans leurs programmes, ou encore autre argument : les classes trop difficiles.
Imposer à nouveau un texte ne changera rien. Tant que les enseignants qui sont formés aujourd’hui en ces années 2000 reproduisent les mentalités, la psychologie et les méthodes pédagogiques de leurs aînés des années 30, les choses ne changeront pas.
Selon moi l’éducation aux médias doit être transversale et exercée par plusieurs disciplines et pas uniquement le français.
Aujourd’hui lire un article de la rubrique internationale par exemple, nécessite des compétences en géopolitique, en géographie, en économie etc et pas seulement en français...