Vous avez parfaitement raison : chacun (sauf s’il est avocat...) a besoin de conseils avisés pour défendre ses intérêts dans un maquis de lois toujours complexe, parfois contraire à la justice en tant que vertu et sentiment.
Malheureusement... l’accès à de tels conseils est des plus problématique et n’est nullement garanti dans la situation présente. Vous le dites vous-même :
>> certains confrères [...] ne soient pas transparents sur le coût de leur intervention et/ou excessifs
Ceci n’est pas une imperfection dans un « bilan globalement positif ». C’est une réalité profonde. Il est très difficile au justiciable ordinaire de comparer réellement les prix et, pire, presque impossible de se faire une opinion sur la qualité du service acheté.
Non seulement votre profession ne « balaye » pas devant sa porte (pour reprendre votre expression) mais l’obscurite est au contraire organisée (avec le soutien des pouvoirs publics), un exemple étant l’interdiction de la publicité
Plus globalement, l’administration de la justice dans notre pays est entachée de tant de défauts (lenteur, coût, arbitraire, imprévisibilité, contradiction avec le sens commun) qu’il ne faut pas s’étonner si tant de justiciables potentiels n’éprouvent que soulagement à l’idée d’échapper à de telles fourches caudines.
On peut d’ailleurs penser que la perte de protection causée par la réforme Sarkozy pourrait être plus que compensée pour peu qu’elle débouche sur une réduction des coûts et délais, voire sur une réduction du contentieux en séparant encore davantage la voie « normale » du consentement mutuel de celle du contentieux.