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Esprit Destricteur

Le cher et vieux pays est à bout de souffle (comme souvent dans son histoire), l’avenir semble gros de dangers comme de possibilités, donc pas du tout le moment de cesser de penser...
Mathématicien de profession, curieux de coeur et passionné par l’impossibilité d’une île, je voudrais comprendre comment nous vivons ensemble mais surtout comment nous pourrions le faire. Ici, je voudrais poser la question du point de vue économique et politique, notamment par des comparaisons avec le grand-frère ennemi, les Etats-Unis.

Tableau de bord

  • Premier article le 03/08/2007
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Derniers commentaires



  • Esprit Destricteur 21 mars 2008 07:51

    Dans la même direction, un éditorial du New York Times publié le 21 mars 2008 : "Socialized Compensation".



  • Esprit Destricteur 20 mars 2008 21:13

    Je suis entièrement d’accord sur la complexité de ces questions et le rôle fondamental de la finance dans notre système économique. Mais ce rôle fondamental n’en rend que plus nécessaire l’encadrement de son fonctionnement.

    Je considère que le débat a été jusqu’à très récemment étouffé par des arguments dont la mauvaise foi explose aujourd’hui, au propre (enfin financièrement) comme au figuré. Ces arguments sont de deux ordres : 1°) liberté des acteurs économiques qui prendrait leur responsabilité (on voit ce qu’on nous prépare de ce côté) ; 2°) efficacité (le bilan s’annonce complexe et très différent de celui qu’on essayait de nous présenter, comme l’illustre mon petit exercice de spéculation).

    Concernant l’aspect "caricatural" de ma tribune libre, au-delà du style même de l’exercice, je vous renvoie à l’article de Martin Wolf publié le 18 mars dans le Financial Times, journal gauchiste bien connu. Cet économiste explique comment réaliser la spéculation envisagée au début de ma tribune et le rapport entre ceci et le fonctionnement de toute une industrie financière.

    La question de savoir de quelle règlementation financière on a aujourd’hui besoin est techniquement délicate et je ne suis ni économiste, ni financier, ni juriste. Mais j’espère avoir apporté une très modeste contribution au lanchement de ce débat et en particulier à l’élimination d’un certain nombre de tabous qui n’ont eu d’autres fondements que la liberté du renard dans le poulailler.



  • Esprit Destricteur 13 mars 2008 07:52

    Ce n’est pas "le CNRS qui se réforme" malheureusement, mais une réforme d’inspiration idéologique (lisez : décidée au Chateau sur un coup de tête et une discussion rapide entre conseillers ayant bien d’autres soucis) et de formulation bureaucratique (comprendre : intégrant les dernières lubies des énarques ayant fait un MBA).

    D’où une réforme idéologique, ne tenant pas compte des réalités "de terrain" (à savoir les situations très différentes d’une discipline à l’autre) et confondant agitation bureaucratique (on va changer tout le papier à lettre et écrire dix fois plus de rapports) avec solution des problèmes concrets (mauvaise gestion du personnel notamment — d’ailleurs on ne prétend même pas que le mécano énarchique apporte la moindre solution à un problème concret).



  • Esprit Destricteur 4 mars 2008 12:41

    exprimer ses c... ça peut permettre d’apprendre, pourvu qu’on soit également prêt à écouter, à réfléchir, à faire les expériences si nécessaire. Le problème d’Allègre ce n’est pas qu’il s’exprime "brut de décoffrage" (encore qu’on n’a pas forcément besoin d’entendre au plan national les élucubrations irréfléchies de tel ou tel non-spécialiste), mais qu’il semble incapable d’apprendre de la discussion, de la réflexion ou des expériences...

    C’est là où son attitude est anti-scientifique (très politique en fait), pas dans le fait qu’il nous lasse avec ses avis fantaisistes.



  • Esprit Destricteur 4 mars 2008 12:22

    Au moins, avec ses boules Claude Allègre nous avait fait bien rire, à peu de frais pour la société pour une fois. Evidemment quand on voit à quel point Claude Allègre a pu dérailler sur un sujet aussi simple d’un point de vue scientifique, ça laisse songeur sur le personnage.

    La démarche scientifique ce n’est pas seulement l’entêtement, mais aussi l’ouverture à l’expérience et au raisonnement pourvu qu’ils soient, l’un comme l’autre rigoureux ! Cette démarche s’oppose à la fois aux arguments d’autorité comme à la rhétorique, y compris sous la forme modernisée des "spins doctors" et autres manipulateurs.

    C’est là qu’est le problème de fond : l’échec de notre démocratie à débattre rationnellement, à se décider sur la base des faits et de leur analyse rigoureuse et honnête. Cet échec se voit tous les jours dans une démarche politique de plus en plus généralement fondée sur la manipulation de l’émotion et des réflexes (règne de l’image, du "j’aime/j’aime pas") - à court terme, le succès est indéniable (voir Bush fils, héritier du "America is back" de Reagan). Ce phénomène a été détaillé par Alexander Stille, dans son livre "The sack of Rome" - mais évidemment ce n’est qu’un exemple particulièrement criant (ou criard).

    Alors, notre futur sera-t-il démocratique ou démagogique ?

     


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