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Esprit Destricteur

Le cher et vieux pays est à bout de souffle (comme souvent dans son histoire), l’avenir semble gros de dangers comme de possibilités, donc pas du tout le moment de cesser de penser...
Mathématicien de profession, curieux de coeur et passionné par l’impossibilité d’une île, je voudrais comprendre comment nous vivons ensemble mais surtout comment nous pourrions le faire. Ici, je voudrais poser la question du point de vue économique et politique, notamment par des comparaisons avec le grand-frère ennemi, les Etats-Unis.

Tableau de bord

  • Premier article le 03/08/2007
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Derniers commentaires



  • Esprit Destricteur 23 décembre 2007 11:25

    P.S. Concernant mes « arguments lamentables mais distingués » (je vous remercie !), voici leur justification :

    - je suis revenu sur la carrière de Jean-Christophe Yoccoz, car vous l’aviez utilisée de façon erronée. A force d’accumuler les erreurs de fait on finit par... se tromper.

    - il faut savoir de quoi l’on parle : j’ai bien écrit « opérateur » et non « agence » parce que les mots ont un sens. Un opérateur définit sa politique scientifique, effectue des recrutements, etc. alors qu’une agence telle que l’ANR met en oeuvre sur le court terme une politique décidée ailleurs, finalisée sur la base de besoins extérieurs, et ne permet le recrutement d’aucun personnel au-dela de post-docs (d’ailleurs mal payés par rapport aux situtations de précarité équivalente aux Etats-Unis).

    - Encore une fois, l’IHES n’accueille pas d’étudiants, ni même de ces apprentis que sont les thésards (elle accueille moins d’une dizaine de post-docs en collaboration avec une dizaine d’institutions partenaires). Et je ne partage pas votre peu de considération pour les étudiants de Deug (Licence maintenant !) - une des faiblesse du système français est certainement de décourager le contact entre les plus hautes sommités et les « vrais étudiants de bases » en Licence ou en classes prépas à l’opposé de ce qui se pratique dans les grandes universités américaines (qu’on pense au cours de physique de base de Feynmann).

    Une fois de plus, je constate que le CNRS suscite la hargne en lieu et place de réflexions critiques basées sur des faits précis au lieu d’allégations approximatives et souvent fausses. Peut-être est-ce un travers de notre esprit cartésien, une combinaison entre une vision technocratique désorientée par l’absence d’une voie hierarchique claire (ah, la double tutelle !) et l’envie que suscite l’existence d’autre chose, parallèlement à l’université qui n’est plus universelle depuis longtemps. Mais les frustrations engendrées par notre système académique sont une autre histoire (d’ailleurs importante)...



  • Esprit Destricteur 23 décembre 2007 11:06

    Il est effectivement paradoxal (c’est-à-dire contraire à l’opinion non raisonnée) par rapport à votre parti pris d’entendre parler de la souplesse apportée par le CNRS. Il se trouve simplement que c’est la réalité : si le CNRS n’existait pas alors on aurait la « carrière unique » dans le monde académique (étant entendu que le collège de France, l’IHES sont des institutions par nature exceptionnelles et que l’IUF ne jouit que de moyens très limités). Ca vous ennuie peut-être, mais c’est la réalité !



  • Esprit Destricteur 23 décembre 2007 00:33

    Rien de neuf : le CNRS a vraiment quelque chose de particulier qui suscite la hargne sans coup férir !

    Je souhaiterais insister sur l’erreur fondamentale suivante commise par l’article mais assez répandue :

    - le CNRS n’est pas un institut de recherche ni une école - c’est un « opérateur scientifique » qui met ses moyens (subvention et postes) au service d’une politique scientifique mise en oeuvre dans les universités, instituts, etc.

    Il est donc trompeur de comparer le CNRS à l’ENS ou à l’IHES qui comptent d’ailleurs toutes deux des chercheurs CNRS (par exemple le directeur de l’IHES)...

    J’ajoute que le CNRS constitue un passage important dans la carrière de nombre de (toutes les ?) médailles Fields. Par exemple et contrairement à ce qui est écrit, Jean-Christophe Yoccoz a été chercheur au CNRS de 1979 à 1988 . (http://www.college-de-france.fr/default/EN/all/equ_dif/p999012533148.htm) Onze ans peuvent difficilement être considérés comme un « moment » et le « début de carrière » est certainement une étape fondamentale dans le développement d’un grand scientifique ! C’est exactement ce qui peut justifier le terme de « pépinière ».

    Un tel passage illustre un des rôles fondamentaux du CNRS : fournir une souplesse indispensable, en donnant des possibilités de carrières différentes (sans charge d’enseignement obligatoire au prix il est vrai de progressions plus lentes), au service d’objectifs nationaux d’excellence scientifique avec un maximum de transparence et un minimum de localisme. Curieux que ceux qui dénoncent le fonctionnariat et le copinage supposé soit souvent les mêmes à demander un corps unique d’enseignants-chercheurs recrutés de préférence sans contre-pouvoir par des chefs locaux !

    Enfin il est normal que des réussites exceptionnelles comme celles des médailles Fields ou prix Nobel soient récompensés par des postes exceptionnels que sont ceux du collège de France ou de l’IHES (Je remarque que l’élection au collège de France ont suivi et non précédé la médaille Fields) et je n’y vois rien de déshonorant pour le CNRS.

    note : L’IHES est évidemment une institution exceptionnelles à maints égards, mais certainement pas pour ses brillants étudiants évoqués dans l’article. En effet ces étudiants ont le gros défaut... de ne pas exister ! Cet institut est en effet une institution exclusivement consacrée à la recherche. On pourrait plus s’interroger sur la manie française d’associer prestige et éloignement des étudiants même avancés, mais c’est une autre histoire.



  • Esprit Destricteur 22 décembre 2007 20:09

    Vous avez parfaitement raison : chacun (sauf s’il est avocat...) a besoin de conseils avisés pour défendre ses intérêts dans un maquis de lois toujours complexe, parfois contraire à la justice en tant que vertu et sentiment.

    Malheureusement... l’accès à de tels conseils est des plus problématique et n’est nullement garanti dans la situation présente. Vous le dites vous-même :

    >> certains confrères [...] ne soient pas transparents sur le coût de leur intervention et/ou excessifs

    Ceci n’est pas une imperfection dans un « bilan globalement positif ». C’est une réalité profonde. Il est très difficile au justiciable ordinaire de comparer réellement les prix et, pire, presque impossible de se faire une opinion sur la qualité du service acheté.

    Non seulement votre profession ne « balaye » pas devant sa porte (pour reprendre votre expression) mais l’obscurite est au contraire organisée (avec le soutien des pouvoirs publics), un exemple étant l’interdiction de la publicité

    Plus globalement, l’administration de la justice dans notre pays est entachée de tant de défauts (lenteur, coût, arbitraire, imprévisibilité, contradiction avec le sens commun) qu’il ne faut pas s’étonner si tant de justiciables potentiels n’éprouvent que soulagement à l’idée d’échapper à de telles fourches caudines.

    On peut d’ailleurs penser que la perte de protection causée par la réforme Sarkozy pourrait être plus que compensée pour peu qu’elle débouche sur une réduction des coûts et délais, voire sur une réduction du contentieux en séparant encore davantage la voie « normale » du consentement mutuel de celle du contentieux.


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