Remarquez vous pourriez en profiter pour vous excuser de toutes les autres « erreurs » :
1) « le transfert précipité des condamnés en France » : affirmation péremptoire gratuite et sans fondement. La procédure de transfèrement a été respectée scrupuleusement, conformément à la convention d’entraide judiciaire franco-tchadienne de 1976 qui prévoit, dans son article 29, que : « tout ressortissant de l’un des deux Etats condamné à une peine d’emprisonnement ou à une peine plus grave sera, sous réserve de son consentement, remis aux autorités de l’Etat dont il est ressortissant » si la demande est faite. De toute façon, je doute que vous sayez qualifier pour en juger.
2) « alors même que la peine ne peut être purgée en France du fait de l’illégalité des travaux forcés » : Encore une affirmation fausse. Une procédure de requalification de la peine est prévue dans les accords de transfèrement entre pays.
3) « Ce procès n’est qu’un simulacre de part et d’autre, du Tchad comme de la France. » : Auriez-vous quelques compétences à faire valoir dans ce domaine ? Sur quelles bases juridiques vous appuyez vous pour affirmer cela ? Mais sans doutes, connaissez vous les lois et les procédures mieux que monsieur Bilger ?
4) « Il y a manifestement beaucoup de choses qui auraient pu être dites que l’on a voulu cacher » : nous y voila, « on nous cache tout, on nous dit rien ». La tarte à la crème de ceux qui veulent paraître sans rien savoir. Seriez vous introduit dans les « milieux autorisés » ? Auriez-vous accès à des informations dont les media et les citoyens lambda ne disposent pas ? Alors, soit vous savez quelque chose (ce dont je doute) et vous le dîtes, soit vous ne savez rien et vous vous taisez.
5) « C’est écoeurant. » : comme vous dites.
Conclusion : quand on a si peu à dire, on se tait et on laisse parler les autres. Pas brillant tout ça, c’est le moins que l’on puisse dire en restant poli.
Sylvain