Remarquez vous pourriez en profiter pour vous excuser de toutes les autres « erreurs » :
1) « le transfert précipité des condamnés en France » : affirmation péremptoire gratuite et sans fondement. La procédure de transfèrement a été respectée scrupuleusement, conformément à la convention d’entraide judiciaire franco-tchadienne de 1976 qui prévoit, dans son article 29, que : « tout ressortissant de l’un des deux Etats condamné à une peine d’emprisonnement ou à une peine plus grave sera, sous réserve de son consentement, remis aux autorités de l’Etat dont il est ressortissant » si la demande est faite. De toute façon, je doute que vous sayez qualifier pour en juger.
2) « alors même que la peine ne peut être purgée en France du fait de l’illégalité des travaux forcés » : Encore une affirmation fausse. Une procédure de requalification de la peine est prévue dans les accords de transfèrement entre pays.
3) « Ce procès n’est qu’un simulacre de part et d’autre, du Tchad comme de la France. » : Auriez-vous quelques compétences à faire valoir dans ce domaine ? Sur quelles bases juridiques vous appuyez vous pour affirmer cela ? Mais sans doutes, connaissez vous les lois et les procédures mieux que monsieur Bilger ?
4) « Il y a manifestement beaucoup de choses qui auraient pu être dites que l’on a voulu cacher » : nous y voila, « on nous cache tout, on nous dit rien ». La tarte à la crème de ceux qui veulent paraître sans rien savoir. Seriez vous introduit dans les « milieux autorisés » ? Auriez-vous accès à des informations dont les media et les citoyens lambda ne disposent pas ? Alors, soit vous savez quelque chose (ce dont je doute) et vous le dîtes, soit vous ne savez rien et vous vous taisez.
5) « C’est écoeurant. » : comme vous dites.
Conclusion : quand on a si peu à dire, on se tait et on laisse parler les autres. Pas brillant tout ça, c’est le moins que l’on puisse dire en restant poli.
Merci à l’auteur d’avoir ouvert ce débat sur la sécurité dans les musées. Comme vous, je n’arrive pas à croire que quelques ivrognes puissent entrer aussi facilement dans un musée qui contient plus de 4000 oeuvres dont certaines inestimables.
Je lis plus haut qu’il s’agirait d’un problème de verrou, c’est quand même inimaginable de penser qu’un musée qui hébergent des toiles dont certaines valent plusieurs millions d’euros, ne soit pas mieux protégé que le premier commerce venu.
Je ne crois bien entendu pas d’un problème de budget. Quand on peut s’acheter des toiles de plusieurs millions d’euros, j’imagine que l’on doit pouvoir s’offrir des moyens de sécurité à la hauteur. Je pencherais plutôt pour de la négligence de conservateurs qui oublient souvent que ces toiles ont aussi une valeur marchande (même si ce genre de toiles ne se vendent pas dans la galerie du coin).
Quant à ceux qui accusent le gouvernement actuel, je leur rappelle que le musée d’Orsay a été inauguré en 1986, depuis nous avons eu 10 gouvernements avec plusieurs alternances. Comment peut on affecter ces problèmes de sécurité à ce gouvernement qui n’est finalement là que depuis 4 mois. Soyons sérieux.
Vous dîtes : « l’auteur n’attaque les repas végétariens des cantines lyonnaises que parce qu’ils ont été proposés pour faire plaisir à certains religieux qui exigeaient hallal ou kasher. », ce qui est faux puisque la démarche a été engagée à l’initiative de la municipalité, pour pallier au fait que 30% des enfants ne mangeaient plus ou pas équilibré.
Quand la nourriture servie dans les cantines ne satisfait plus à 1 élève sur 3, quelles qu’en soient les raisons, la municipalité se doit de réagir et d’en comprendre les raisons. Il n’était pas difficile de comprendre que la raison principale en était les restrictions alimentaires religieuses mais pas seulement puisqu’elles n’expliquent pas à elles seules les 30% d’élèves concernés.
A partir du moment où la municipalité voulait pallier au problème posé, elle se devait de consulter les organisations religieuses pour ne pas se retrouver avec les mêmes soucis après les changements. Elle a donc convié à titre consultatif, les organisations religieuses et laïques concernées. Elle a ensuite écarté toutes les demandes purement confessionnelles en refusant des repas halal et cacher par exemple, pour ne retenir qu’une solution neutre : un plat avec viande et un plat sans viande mais équilibré. La solution convient à tous le monde (même aux organisations laïques), je ne vois vraiment pas pourquoi on essaie de monter cette affaire en épingle.
Croyez moi, si la municipalité s’était contenté de « faire plaisir » aux représentants religieux, je serais avec vous à crier au scandale, mais ce n’est pas le cas. Des exigences du type séparer les enfants qui mangent des menus avec et sans viande ont effectivement été formulées par certaines organisations religieuses, elles ont été écartées par la municipalité. Il n’y a donc pas lieu de parler d’apartheid, ne serait-ce que par respect pour ceux qui l’ont vraiment connu et vécu.
Si l’on s’en tient strictement aux propos suivants : « Figure-toi que je suis critique vis-à-vis de TOUTES les religions qui sont toutes, à des degrés divers, de formidables pièges à cons. Je suis blanc et j’excècre le catholicisme et le protestantisme, qui sont les religions majoritaires chez les Blancs. », vous seriez plutôt athée qu’agnostique.
L’agnosticisme ne remet pas en cause le divin, mais conteste la possibilité même de démonstration du caractère divin ou surnaturel de toutes les formes de révélations. Le divin est pour l’agnostique impossible à prouver et à vérifier, et la révélation est par nature impossible. L’agnosticisme n’est d’ailleurs pas incompatible avec la pratique d’une religion.
L’athéisme remet clairement en cause le divin. Qu’il soit scientifique, philosophique, spirituel ou tout simplement dogmatique, L’athéisme rejette définitivement l’existence de dieu ou de n’importe quelle autre divinité ou entité surnaturelle faisant l’objet d’un culte
A vous lire, vous me semblez clairement dans le second cas, alors que je me place clairement dans le premier. J’aurais tendance à placer également Cosmic Dancer dans le premier cas, j’ai beaucoup plus de mal avec Marie Pierre (je le dis sous leur contrôle bien entendu).
Vous dites : « Le problème ici n’est pas de manger de la viande ou pas mais de l’immixtion des sectes à l’école. Le repas végétarien c’est sympas mais en faire une religion c’est innaceptable. Le proviseur aurait dû lui-même proposer des repas végétariens ou en concertation avec d’autres mais sans les religieux ou membres d’une secte. »
Par votre approche de la laïcité, vous la ramenez au même niveau que les sectes : « une communauté de personnes qui partagent les mêmes convictions spirituelles, et voudrait les imposer aux autres ». Critiquer les convictions spirituelles des autres communautés, prétendre que leurs croyance ne sont que superstitions et phobies alimentaires, voire vouloir leur imposer « ce qui est bien pour eux », n’est pour moi qu’une forme d’intégrisme comme une autre. Un intégrisme qui ne vaut pas mieux que celui qui consiste à dire que les incroyants sont des mécréants qu’il faut convertir pour leur bien.
De plus en plus de français sont en recherche de spiritualité, le bouddhisme fait une véritable percée en France, les JMJ font succès sur succès. Qui sommes nous agnostiques et athées pour les juger au non d’une laïcité qui n’en demande pas tant. Nous ne devons pas nous tromper de cible, ce qu’il faut combattre c’est l’intégrisme pas les croyants.