Boordelier,
Toujours le vieux truc de diviser pour régner, d’ailleurs utilisé aussi par Asp... Mais je partage totalement l’avis que vous citez sur le très mauvais rapport efficacité/coût des investissements en anglais par des tas de pays, et ce, depuis la petite enfance. Mais ce n’est pas le thème de mon article d’aujourd’hui, même si à l’évidence, tout ceux qui vivent en partie du business de l’anglais participent à des degrés divers aux réticences envers l’Eo.
Par exemple, comment est-il possible que la Fnac, que j’apprécie, n’ait souvent pas un seul livre en espéranto, parfois même pas un seul manuel d’apprentissage, même les plus classiques ? Sous prétexte que les circuits de distribution sont différents, que les éditeurs sont à l’étranger, nous sommes obligés de nous fournir par correspondance, ce qui ma va aussi, mais pour un temple de la culture, c’est assez faiblard... Si cette attitude méprisante et obscurantiste pouvait être justifié il y a trente ans par la mauvaise qualité de certaines publications qui faisaient très amateur et autoédition, tous les livres que j’ai achetés et lus récemment en Eo sont de qualité comparable aux autres, tant sur la présentation que le contenu ou la typographie.
Il m’est arrivé ici ou là, chez les libraires traditionnels, de trouver quelques livres, souvent lorsque une association locale est active, et c’est tout à leur honneur de se montrer plus ouvert que les Fnacs, qui sont aussi de gros bazars de la culture...