Bonjour judesbois.
Ce que j’appelle la décroissance sélective n’est pas la régression du à la disparition des ressources, mais l’opposé de ce que nous appelons le marketing.
Pourtant avant tout il faut savoir d’où nous tirons notre croissance pour pouvoir espérer, non la diriger, mais modifier des comportements qui en cascades et par répercutions donnerons ceux futurs, et certainement pas comme ce que nous pourrions le penser.
Il ne s’agit pas de dire que nos sens et notre nature humaine la produise, mais de trouver les comportements qui ont généré des structures systémiques issus de notre cerveau et qui commandé par nos sens, en rétroaction nous y aliène pour les satisfaire sans cesse jusqu’à épuisement, de la même manière que le mécanisme qui commende la colère, s’apaise lorsque celle-ci a épuisé son énergie.
Ainsi comme le dit péripate notre croissance cessera avec l’épuisement des matières premières sur laquelle elle repose, sauf si une minorité d’intellectuel s’élèvent pour renverser la monarchie financière et propose d’autres sources d’enrichissement.
Je dis intellectuel car la majorité de la population, aussi instruite soit-elle, est incapable d’un changement choisi parce que elle ne peut être à la fois celle qui assure la stabilité d’un processus et celle qui le bouscule. Nous le voyons actuellement ou chacun veut s’instruire pour pouvoir aller produire des biens et services d’où il tirerons les revenus pour acquérir les biens qu’ils produisent sans aucune distinction autres que de se soumettre dans leur majorité au marketing qui les conditionne dans un processus de croissance par effet de modernité, d’authentique progrès, mais aussi du poison du jetable et du renouvelable qui donne au même titre que le progrès le travail et l’argent recherché.
La décroissance sélective n’est pas la régression, parfois j’ai l’impression que notre monde qui a mis en place et découvert les vertus de l’outil de production qu’est l’entreprise, en maîtrisant l’enseignement technique, les productions technologiques qui en sont sorties, l’usage de production de masse qui en a découlé puis le temps libre qu’il en est dégagé facteur d’une capacité de consommation qui a généré le marketing pour occuper le temps libre disponible à des activités consommatrices, dispose comme un enfant d’un jouet dont il découvre dans son usage ses pouvoirs magiques qu’il utilise avec jubilation pour s’enrichir sans se soucier des conséquences de ces actes car il est immature.
La croissance sélective est un acte de lucidité correspondant à l’utilisation de notre réflexion qui sélectionne ce qui est à même dans notre activité économique d’assurer nos désirs sans nuisance et assurer le renouvellement et le remplacement des ressources épuisables. Il est parfaitement admissible d’avoir de la croissance dans des activités de services non consommatrices de production polluante.
Il appartient donc à ceux qui par leur fonction économique, sociale, politique, philosophique ou religieuse constituent l’élite d’une société de se faire entendre et de poser les bases de ce qui nous a assuré la voie de la croissance et qui nous en sortira le savoir, mais à lui seul il ne suffit pas s’il n’y a pas une éthique humaine.
Cordialement.
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