Bonjour Emmanuel
Depuis 1999 les français attendent que les politiques s’occupent de leur ego et que l’entreprise invente l’avenir.
(Enquête CCA 1999)
Souvent je le dis et l’écris, l’entreprise n’est pas une organisation démocratique et vouloir lui confier le rôle politique de définir l’avenir nous conduira dans cequi la caractérise le totalitarisme.
Lorsque le CNPF est devenue MDEF, il fixait son ambition devenir un modelle de société en s’affichant mouvement.
En 1999 j’ai écris ceci : Ainsi le CNPF (acronyme) est devenu MEDEF. Le Conseil du Patronat français, terminologie dans laquelle s’affirme le poids de l’autorité de celui qui commande dans son seul intérêt (image péjorative du profit), a opté pour une image plus fluide et moderne : Le Mouvement des Entreprises de France.
Cette idée de mouvement signifie : nous sommes agissants, nous faisons vivre les entreprises qui vous emploient (sous-entendu ses dirigeants), les entreprises agissent (sous-entendu la structure collective), mais elle signifie également beaucoup plus que cela.
En effet, la captation par l’entreprise du mot mouvement a une connotation sociologiquement importante, celle d’entreprise collective visant à établir un nouvel ordre de vie ou y résister pour maintenir un ordre de vie existant, Cette idée veut dire aussi, nous sommes cela.
Cette vision de l’entreprise beaucoup plus dynamique dilue, dans l’intérêt collectif de l’entreprise qu’affirment les caractéristiques de la Société Anonyme, la notion de profit personnel.
Il ne faut pas être surpris de voir le MEDEF s’insérer dans le débat idéologique. NS lui a donné un certain nombre d’assurance en déclarant être pour le capitalisme d’entreprise (notation de ces ministres) une anecdote amusante, mais ce qui l’est moins c’est que l’école qui est chargé comme tu l’indiques de former d’honnêtes citoyens, va voir son orientation se développer exclusivement à la formation d’outils humain de qualité pour l’entreprise, de managers de marketing, et la morale sera confié aux religieux car cela ne relève pas du concept « entreprenarial », et comme ce qui va se faire dans les université celui qui voudra devenir un homme libre devra se payer ses études.
Bon article cordialement.