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Accueil du site > Actualités > Société > Une matière qui dérange

Une matière qui dérange

Les sciences économiques et sociales semblent gêner... Cette matière, enseignée par une horde de professeurs gauchistes, constituerait une nouvelle forme de marxisme. Alors les SES sont-elles actuellement une vaste manipulation ou pourraient-elles au contraire le devenir ? En tant que lycéen en classe de terminale ES, j’ai ouvert mon manuel d’éco pour y réfléchir...

Les sciences économiques et sociales. Avec la TVA sociale, le sigle doit être l’un des derniers à contenir ce mot "social". Dans une France où depuis 2002, et plus particulièrement durant les derniers mois, le libéralisme a progressivement pris le dessus sur toute forme de socialisme, les SES commencent à poser un grave problème.

Quel est l’objectif des SES ? Destinées exclusivement dans le secondaire aux élèves de la série ES, cet enseignement doit, selon l’arrêté du 30 juillet 2002, "conduire l’élève à la connaissance et à l’intelligence des économies et des sociétés contemporaines, et ainsi (...) concourir à la formation du citoyen". Il s’agit d’un enseignement pluridisciplinaire, qui permet donc à de futurs citoyens de comprendre le monde dans lequel ils vivent, le fonctionnement de son économie, mais aussi ses failles, et de sa société, mais aussi ses injustices (inégalités...). Les SES ne sont pas des mathématiques ou de la physique, inculquant des faits vérifiés et incontestables. Pour la majorité probable de lecteurs qui n’a jamais mis les pieds dans un cours de sciences économiques et sociales, cet enseignement s’approche assez de l’histoire-géographie.

L’histoire-géographie qui était encore il y a quelques décennies un récit d’une histoire glorieuse pour la France et d’une géographie parfaite de l’Hexagone, qui permet aujourd’hui à des jeunes, toutes séries confondues, de s’interroger sur les fondements de leur société, de l’apport d’un fait historique dans la société contemporaine. En quoi la révolution industrielle du XIXe siècle a-t-il permis un développement général de l’Europe pour les uns ou le début de l’exploitation des ouvriers pour les autres ? En quoi la création de républiques populaires a-t-elle généré un immense espoir d’égalité qui aurait pu fonctionner pour les autres ou constitué le développement de régimes dictatoriaux qui se sont logiquement effondrés pour les uns ? Pour chaque question, la vérité se trouve probablement entre les deux. L’histoire nous fait aujourd’hui réfléchir à ces grandes questions.

Quel rapport avec les SES ? Celles-ci constituent une continuité à l’histoire-géographie. En cours d’économie-sociologie, on apprend à analyser le monde contemporain, à travers ses évolutions les plus récentes. Là aussi, on ne se contente pas de répondre à des questions, il faut disserter sur l’état du monde.

Prenons le programme de terminale ES afin de comprendre pourquoi il peut bien gêner le gouvernement et le Medef.

Il y a dans le programme une partie d’économie, divisée en deux thèmes : le premier a pour titre « Accumulation du capital, organisation du travail et croissance économique ». D’abord, une étude du fonctionnement de l’économie et de la croissance. Comment fonctionne notre économie capitaliste ? Et pourquoi il ne suffit pas de faire augmenter les profits des employeurs pour qu’ils investissent, comme le prétend le théorème de Helmut Schmidt. Peut-on contester ce fait ? Un entrepreneur peut tout aussi bien conserver l’argent qu’il gagne pour lui-même. Ouvrir les yeux des élèves sur le sujet est nécessaire, mais peut difficilement plaire au Medef, puisque les employeurs ont tout intérêt à gagner plus en prétendant qu’ils investiront si on augmente leurs profits. Autre étude de cette première partie, l’organisation du travail ou pourquoi le taylorisme est inhumain. Là aussi, si les jeunes entrant sur le marché du travail connaissent leurs droits en terme de conditions de travail, c’est ennuyeux pour l’employeur, mais aussi tellement plus humain... Le second thème traite des enjeux de l’ouverture internationale. Là aussi, beaucoup de choses à dire...

Mais la partie de sociologie doit être celle qui dérange le plus. Comment faire de la socio sans étudier les inégalités de salaires, de patrimoine, même les inégalités devant la mort ? Sans étudier les discriminations à l’embauche ? L’importance d’une solidarité entre citoyens ? Les mouvements sociaux et leurs causes ? Il est certains que ces thèmes sont plutôt « de gauche ». Faut-il alors les supprimer et dire à la place que tout va pour le mieux pour trouver un emploi et que tous les employeurs sont des anges ?

Si on s’interroge sur le fonctionnement de l’économie et de la société française, on en voit tout de suite les failles : des inégalités dans tous les domaines. Doit-on malgré tout considérer qu’en parler en cours est tabou ? De toute façon, on les connaissait déjà avant d’arriver en cours.

Il est clair que des gens tentent dans notre société de faire taire tout ce qui peut nuire à l’ordre établi : prétendre que les inégalités sont normales (Francis Meer, 2003), que Mai-68 doit être oublié (Nicolas Sarkozy, 2007)... Il est plus simple pour asseoir le pouvoir de la majorité de réformer les programmes scolaires des électeurs de 2012, comme ce fut fait dans tant de régimes un peu moins démocratiques. Si le Médef demande à réformer l’éducation de ses futurs ouvriers, c’est le début d’une dictature libérale dont les dirigeants veulent éviter que le peuple s’interroge sur la légitimité des inégalités entre France d’en haut et France d’en bas.

Pour conclure, admettons que cette matière est peut-être forcée d’être politisée puisqu’elle étudie les politiques récentes de manière critique. Or, le mot d’ordre récent a été "libéralisme", tandis que les chiffres montrent bien que les inégalités ont explosé depuis les années 70. Si on en parle en SES, il est normal que ça ne plaise pas aux libéraux qui veulent poursuivre leurs politiques.

Ou alors, si vraiment il y a un problème de politisation à gauche de cet enseignement, afin de respecter la pluralité des opinions, on pourrait permettre aux élèves de choisir entre l’étude des sciences économiques et sociales (SES) et celle des sciences économiques et libérales (SEL). Mais je pense que les plus politisées des deux et les plus éloignées des problèmes de notre pays ne seraient plus alors les SES...

Car si les SES veulent que nous nous interrogions sur les failles éventuelles de notre système, c’est que ces failles existent...


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22 réactions à cet article    


  • wesson wesson 23 janvier 2008 13:08

    plus, plus, plus, plus.

     

    Voir la jeunesse de mon pays consciente de la manière et du biais (quel qu’il soit, de gôche ou de drrouate) avec laquelle il subissent un enseignement. Remettre en cause la parole professée, se poser des questions sur la société à l’aune de l’enseignement que l’on reçoit, pas de doute, c’est du temps de cerveau qui n’est pas disponible pour coca cola.

     

    L’auteur, votre texte me donne un espoir réel en l’avenir.


    • patrice69 patrice69 23 janvier 2008 13:27

      Ayant fait des etudes de SES, je peux en tout cas confirmer ceci :

      - Nous avons étudié Marxc, et pas qu’un peu (plus que les autres en tout cas)

      - Nous devions acheter le journal "Le Monde" régulièrement pour l’étudier en classe.

      - J’ai eu 19 au BAC SES eco, en disant que les syndicats représentaient l’avenir du travailleur (dans une copie par ailleurs... de 2 pages)


    • pseudo pseudo 23 janvier 2008 17:21

      Vous deviez étudier Marx, mais l’avez-vous fait ? J’ai du mal à le croire, étant donné la façon dont vous orthographiez son nom...


    • Vilain petit canard Vilain petit canard 23 janvier 2008 18:19

      pseudo, vous avez peut-être raison sur l’orthographe, mais sur le clavier azerty, les touches x et c se touchent, et il est si facile de les appuyer en même temps... je fais les mêmes fautes de frappe. Et comme chacun sait, ce sont les plus grosses qu’on ne voit pas.


    • patrice69 patrice69 24 janvier 2008 10:06

      Marx,Marx, Marx,Marx,Marx.

      Désolé pour l’orthographe.
      2 decondes stp, je m’entraine.

      Adolf,Adolf,Adolf,

      Mao,Mao,Mao,

      Staline,Staline,Staline,

      Pol Pot, Pol Pot, Pol Pot,

      Castro, Castro, Castro

      Fasho, Fasciste, Fascisme

       

      C’est bon, je suis ok.

       


    • Djanel 24 janvier 2008 11:47

       

      Vilain petit canard

       

      Ce genre de fautes n’est pas justifiable parce qu’il suffit d’ouvrir Word et d’y taper son texte pour que les fautes soient corrigées automatiquement et ensuite effectuer un coller couper pour poster son texte.

       

      La personne que vous défendez semble avoir écrit directement dans l’éditeur qui n’est pas fait pour çà. Il ne respecte pas les lecteurs en leur offrant un texte mal rédiger et avec une mauvaise mise en page.

       

      Il semble vouloir dénigré l’enseignement qu’il a reçu. Il se vante d’avoir obtenu la très bonne note de 19 en défendant l’idée que le syndicalisme représentait l’avenir du travailleur. Dois-je comprendre que ce rédacteur nous insinue que ces cours n’étaient que de la propagande marxiste et que répéter la bonne leçon durant les examens était la garantie d’avoir une bonne note.

       

      Patrice 69 n’est pas honnête. S’il n’est dans la vie qu’un ouvrier, je ne comprends pas pour quoi il agit et pense contre son intérêt à moins d’avoir une mentalité de lèche cul.

       

      Salut camarade

       

      Vive la gauche au moins vous ne pouvez plus m’accuser d’être hypocrite


    • jesuisunhommelibre jesuisunhommelibre 24 janvier 2008 12:19

      @Wesson,

       

      Vous avez raison, un regard critique sur un enseignement, est par essence, positif.

      Mais est-ce bien le cas de cette article ?

       Un exemple : L’auteur confond égalité de moyens et justice. L’égalité sur le fronton des mairie est l’égalité devant la loi : Pas de privilège. Qu’est-ce qu’un privilège ? C’est un avantage obtenu sans contrepartie et reservé à certains. L’égalité de moyen est donc une totale injustice, car chacun n’a ni les mêmes besoins, ni les mêmes capacités.

      Autres critiques de l’enseignement SES, ce sont les références bibliographiques. En général les professeurs conseillent de lire "Alternative Economique" http://www.alternatives-economiques.fr, mais pas "Société Civile" http://www.ifrap.org.

      Dans ces classes on étudie Karl Marx, mais pas Frédéric Bastiat !

      Si c’était le cas, alors vraiment notre auteur aurait une vision plus objective et plus critique.

      Néanmoins, bravo à l’auteur, car publier ici son avis, c’est s’ouvrir à des critiques et donc à d’autres façons de penser.


    • ninou ninou 2 février 2008 14:39

      C’est bien de donner des leçons... J’ai relevé 5 fautes dans votre copie !!


    • Christoff_M Christoff_M 23 janvier 2008 15:34

       comment avouer à des étudiants que l’on a tort !! il n’y a que les faits qui comptent....

      les grandes théories de "grands économistes" sont en train de montrer leurs limites, mais ces hommes de chiffres omnubilés par les 12% de rendement préfèrent envoyer les sociétés les états, l’Europe, dans le mur plutot que d’avouer qu’ils ont tort et naviguent à vue sans aucune visibilité à long terme.....

      me Greenspan n’est qu’un gourrou parmi tant d’autres qui vend sa sauce à des illuminés tellement endoctrinés par leurs études qu’ils suivent deux ou trois hommes déclarés arbitrairement experts et gobent des théories sans aucun recul et une négation totale du monde actuel.....

      quand on est tres bien payé on est est pres à défendre tout, meme des mensonges pour se justifier !!


      • Céphale Céphale 23 janvier 2008 17:45

        La comparaison entre le cours de SES et le cours d’histoire-géo est excellente. Leur but est d’apprendre à réfléchir sur les idées et les événements sans voir a priori d’un côté le bien, de l’autre le mal, d’un côté la vérité, de l’autre l’erreur.

         

        Cela s’appelle développer l’esprit critique. C’est ce que n’aiment pas les doctrinaires du Medef.


        • Aspiral Aspiral 23 janvier 2008 18:50

          Rappelons-nous que tout le système économique repose sur la seule fondation de la confiance. Extraordinnaire ! A notre époque ! Le sort du monde entier et de chacun dépend essentiellement de l’honnêteté des hommes d’affaires et des joueurs, qui ne sont plus depuis l’accélération des moyens de communication des investisseurs vrais. A quoi cela sert-il d’apprendre aux enfants les règles de l’art de la construction d’une maison, si on omet de leur enseigner les règles de l’art de la fabrication des fondations. Une loi incontrôlable est inapplicable et une loi inapplicable est une mauvaise loi. La maison va s’écrouler, inexorablement. Apprenons d’abord à nos enfants les fables de Lafontaine. Et que ceux qui se destinent à l’économie apprennent l’économie après, s’il le veulent.


          • moebius 23 janvier 2008 21:55

             un éléve qui aurait du sens critique se méfierait de ce type d’enseignement., Il me semble que le sens critique est incompatible avec une pensée qui se voudrait institutionnel et qui aurait par ailleurs toute les peine du monde a y pretendre,si vous m’autorisez a lire votre article dans ce sens ?


            • bersace bersace 23 janvier 2008 22:07

              Bonjour,


              Ce n’est pas par hasard qu’il y a le mot sciences dans SES. Le but de cette matière n’est pas d’étudier l’Histoire contemporaine, de développer son talent d’écrivain ou d’aiguïser sa verve.

              Économiques. La Science économique ou Économie. Il s’agit de comprendre les rouage de l’entreprise (microéconomie) ou de l’économie générale/nationale/internationale (macroéconomie). On étudira alors les différentes écoles de pensée, les différentes théories économiques, etc. L’Économie est une science bien irrationnelle, le "mini-crash" boursier de ces dernier jour nous en donne la preuve. Or, il faut bien reconnaître que le talent critique envers le libéralisme n’est pas utilisé envers la marxisme, l’économie planifiée, la collectivisation, etc. Deux poids. Deux mesures.

              Sociales. La Science sociale ou sociologie. Sociologie et non socialisme. Il s’agit bien de comprendre le comportement des hommes en groupe, en société. Reproduction sociale. Mixité sociale. Ascenseur social. On étudiera les différentes écoles de pensée, les différentes théorique de sociologie, les grandes études sociologiques, etc. Il ne s’agit pas de faire la promotion du PS.

              Comme d’habitude dans l’enseignement pré-bac, on regroupe les matières : histoire-géographie, physique-chimie, économie-sociologie. Donc SES signifie simplement un regroupement de matières et non une position idéologie sur une matière.

              Cordialement,
              Étienne.


              • eric 23 janvier 2008 22:47

                C’est le niveau qui dérange : niveau des profs, niveau des élèves, plus que la matière, et il dérange d’abord les profs eu x même

                 

                 

                La question de l’orientation politique des programmes et manuels de la section SES est une fausse question.

                1) Oui les enseignants de SES sont très politisés pour la plus part d’entre eux :  

                On peut aisément le vérifier, il suffit d’aller voir leurs sites.

                Un exemple parmi d’autres : http://www.apses.org/spip.php?article613

                ON y lit notamment,  En mai-juin 1981, le vent de l’histoire a chassé du pouvoir les adversaires politiques des SES, contribuant ainsi à sauver la discipline d’une mort probable. Un immense espoir gagna alors le corps des professeurs de SES : celui de voir leur place dans le secondaire reconnue par l’ensemble de leurs collègues et par les Pouvoirs publics…..

                2)Oui leur niveau général est médiocre

                Ils le reconnaissent eux même sur le même site, mais on peut en avoir la confirmation en lisant leurs publications destinée aux élèves.

                Un exemple parmi mille ? http://www.economie-gestion.fr/ecogene/approfondissements/approf15.htm

                L’auteur est agrégé, rédacteur de programmes et manuels. On vérifiera aisément qu’il présente des chiffres indiquant que la part des ménages dans la valeur ajoutée après impôts et transferts baisse au bénéfice de l’état tandis que celle des entreprises stagne. Il conclue que les entreprises ont spolié les ménages et donnent même le chiffre de la spoliation le tout évidemment au nom de Marx.

                Certes « l’économie n’est pas une science », certes on a la droit de penser que les entreprises ont pour vocation essentielle de voler les travailleurs, mais il est gênant d’essayer de le démontrer en utilisant des chiffres qui prouvent le contraire. C’est un problème de niveau scolaire et non de politique

                Quand à la méconnaissance absolue du vrai monde de la vraie économie des vraies entreprises, elle est commune à l’ensemble du monde enseignant même si elle est particulièrement gênante dans cette discipline.

                Ce n’est pas l’esprit critique que l’on apprend en ES mais le refus du réel. D’ailleurs cela laisse des traces. Les quelques économistes sérieux du PS réunis autour de Strauss Kahn, ont finis par se rendre compte que non, les inégalités ne croissaient pas ( elles baissaient jusqu’en 81 et stagnent depuis), ils en concluent donc qu’elle doivent avoir changé de nature puisqu’on ne les voit plus !

                 

                3)Les vraies questions sont ailleurs. Changer les manuels ne changera rien.

                C’est l’ensemble de l’éducation nationale qui est très politisé. Nous le savons tous et le nier ne sert à rien. Les autres matières se prêtent moins aux manipulations mais elles n’en sont pas exemptes.

                Le problème spécifique de la section ES est autre.

                Elle a été conçue comme un dépotoir tant pour les enseignants que pour les élèves. Il s’agissait de faire face à la croissance du nombre des élèves en secondaire.

                Dans les deux cas, on a pris ceux qui n’étaient bon ni dans les disciplines scientifiques ni dans les disciplines littéraires.

                D’ailleurs dans leur historique, leur principale revendication est d’être reconnus par leurs collègues. Cela en dit long sur le mépris qu’ils ressentent. Il est sans doute réel. Il suffit de voir comment les bacs plus 5 s’adressent au bac plus 3 en salle des professeurs. Il est à l’image du mépris pour l’économie, l’entreprise et le secteur privé qu’ils partagent tous.

                 

                Leur posture revendicatrice est d’autant plus forte qu’ils sont méprisés en interne. Faute d’être fort en thèmes, il ne leur reste vis-à-vis de leurs collègues qu’à être encore plus politiques.

                On pourra leur donner n’importe quel manuel, cela ne changera rien.

                Pour rénover cette filière et en faire quelque chose d’utile pour les élèves, il faudrait par exemple :

                - Envoyer en stage de longue durée en entreprise tout enseignant potentiel en ES

                - Les payer aussi bien ou mieux que leurs collègues

                - Rendre la discipline obligatoire dans les sections mathématiques et littéraires pour qu’ils ne soient pas réduits au Ghetto.

                Le jour ou ils auront l’estime de leur collègues, de leurs élèves et d’eux même, alors, seulement, ils cesseront de se venger de leur humiliation en bourrant le crane des enfants qui leurs sont confiés de fantasmes d’un autre âge.


                • L’Ariégeois 24 janvier 2008 01:27

                  @ Eric : vous me semblez bien connaître la section ES, êtes-vous vous-mêmes enseignant en ES ?

                  Vous donnez en exemple de l’incompétence des professeurs de SES un lien vers un article sur la valeur ajoutée, toutefois ce site est celui d’un cours d’économie de BTS dans lequel les profs de SES n’interviennent pas. Est-ce une erreur ?

                  Merci


                • eric 24 janvier 2008 07:46

                  @ l’ariegeois

                  Peu importe, si vous en voulez un autre http://www.apses.org/spip.php?article1041.&nbsp ;

                  Fitoussi, une des référence des manuels d’ES dit, que de toute façon l’économie c’est encenser soit l’état soit l’entreprise.Il n’envisage pas qu’il puissent être possible de n’encenser ni l’un ni l’autre et de se contenter d’étudier lerus rôles respectifs et complémentaires. Donc de toute façon l’approche est politique et conflictuelle.

                  Il dit que les manuels sont incompréhensibles, que les programmes sont stupidement étendus.

                  Il explique même que l’économie, c’est trop compliqué pour des élèves d’école......

                  Que les étudiants qui arrivent en fac d’ ES ne comprennent rien à l’économie.

                  Il embraye en disant que les salaires ont stagné depuis 20 ans ( plus 0,5% par an seulement !) Soit 14 % de 82 à 2002 en euro constant. Or 14 pourcent ce n’est pas rien. Sur la période précédente, le rythme est plus élevé, mais le gain en valeur absolue ?.

                  Compte tenu de la baisse moyenne du temps de travail sur la pèriode, 5ème semaine, 35 heures, il est bien possible que le pouvoir d’achat de l’heure travaillé ait cru plus vite que pendant les 30 glorieuses.

                  Au doigt mouillé, 35 heure c’est 12% de travail en moins, la cinquième semaine sur 48 travaillées, 2%, et donc en gros 28% de hausse de la rémunération de l’heure travaillée rééllement. Qui dit mieux ? On a travaillé beaucoup moins pour gagner un peu plus.

                  Si on rajoute les chiffres communiqué par le prof de BTS, accroissement du prélèvement de l’Etat, on voit que la solution qu problème du pouvoir d’achat, consiste à diminuer le prélèvement de l’Etat et à donner à ceux qui le souhaitent la possibilité de travailler plus pour gagner plus.

                  Et certains s’étonnent encore du résultat des présidentielles... !


                • eric 24 janvier 2008 13:39

                  ""qui permet donc à de futurs citoyens de comprendre le monde dans lequel ils vivent, le fonctionnement de son économie, mais aussi ses failles, et de sa société, mais aussi ses injustices (inégalités...)"

                  la principale inégalité en tant qu’elles portent sur des masses très importantes concerne l’inégalité entre fonction publique et secteur privé.

                  Il y a 12 000 tres gros contribuables, mais si on leur prend tous leurs revenus et qu’on les redistribuent, cela ne change rien à la situation de chaque français

                  En revanche, a fonction égale les employés du secteur public touchent ne moyenne 18% de plus en travaillant moins. Seule exception, les cadres les plus supèrieurs ( mais entre pantouflage, expatriations, détachement, ils ont en fait accés aux superrémunération du privé si ils le veulent.)

                  Ils vivent plus longtemps. Espérance de vie des cadre sup du public est la plus élevée, de trois ans supèrieur à celle de leurs collégues du privé, de 8 ou 11 ans supèrieure à celle des ouvriers du privé.

                  Vivant plus longtemps en prenant leurs retraites plus jeunes, ils sont aussi plus malades puisque c’est aux grands ages que la santé coute la plus chère.

                  Les ouvriers francais du secteur privé travaillent plus longtemps par an et sur une vie en payant plus d’impot pour mourir plus jeunes avoir moins de retraite tant en durée qu’en montant et payent avec leurs cotisations santé les soins des fonctionnaires très agés.Les retraites des fonctionnaires en France représentent trois fois plus de points de pIB que dans les pays scandinaves, qui ne sont pourtantpas des jungles sociales.

                  Si on ajoute que leur cotisation chomage finance les intermittents qui sont souvent les enfants des premiers on a bouclé le processus.

                  Et comme l’ensemble de ces charges rend leur travail peu compétitif, ils sont souvent en difficulté de trouver un emploi.

                  Je vous mets au défi de trouver des explications détaillée sur ces scandaleuses inégalités, sans doute le splus injustes que l’onpuisse trouver dans notre pays dans les manuels d’es

                   


                • ddacoudre ddacoudre 23 janvier 2008 22:55

                   

                  Bonjour Emmanuel

                   

                  Depuis 1999 les français attendent que les politiques s’occupent de leur ego et que l’entreprise invente l’avenir.

                  (Enquête CCA 1999)

                  Souvent je le dis et l’écris, l’entreprise n’est pas une organisation démocratique et vouloir lui confier le rôle politique de définir l’avenir nous conduira dans cequi la caractérise le totalitarisme.

                  Lorsque le CNPF est devenue MDEF, il fixait son ambition devenir un modelle de société en s’affichant mouvement.

                  En 1999 j’ai écris ceci : Ainsi le CNPF (acronyme) est devenu MEDEF. Le Conseil du Patronat français, terminologie dans laquelle s’affirme le poids de l’autorité de celui qui commande dans son seul intérêt (image péjorative du profit), a opté pour une image plus fluide et moderne : Le Mouvement des Entreprises de France.

                   

                  Cette idée de mouvement signifie : nous sommes agissants, nous faisons vivre les entreprises qui vous emploient (sous-entendu ses dirigeants), les entreprises agissent (sous-entendu la structure collective), mais elle signifie également beaucoup plus que cela.

                   

                  En effet, la captation par l’entreprise du mot mouvement a une connotation sociologiquement importante, celle d’entreprise collective visant à établir un nouvel ordre de vie ou y résister pour maintenir un ordre de vie existant, Cette idée veut dire aussi, nous sommes cela.

                   

                  Cette vision de l’entreprise beaucoup plus dynamique dilue, dans l’intérêt collectif de l’entreprise qu’affirment les caractéristiques de la Société Anonyme, la notion de profit personnel.

                  Il ne faut pas être surpris de voir le MEDEF s’insérer dans le débat idéologique. NS lui a donné un certain nombre d’assurance en déclarant être pour le capitalisme d’entreprise (notation de ces ministres) une anecdote amusante, mais ce qui l’est moins c’est que l’école qui est chargé comme tu l’indiques de former d’honnêtes citoyens, va voir son orientation se développer exclusivement à la formation d’outils humain de qualité pour l’entreprise, de managers de marketing, et la morale sera confié aux religieux car cela ne relève pas du concept « entreprenarial », et comme ce qui va se faire dans les université celui qui voudra devenir un homme libre devra se payer ses études.

                  Bon article cordialement.

                   


                  • had 23 janvier 2008 23:27

                    il me semble que déjà en 2000 (arf, je deviens vieux !), le communisme n’était plus enseigné officiellement. J’ai heuresement eu la chance d’avoir un prof politisé (et oui, même dans le privé) qui pour developper notre esprit critique a pris plusieurs heures afin de parler du communisme (marx & engels)

                    les cours d’histoire étant, eux, là, pour parler de leninisme et de stalinisme (ce qui n’a rien à voir avec le communisme, ne l’oublions pas)

                    tant qu’à la socio, c’est avant tout la science des statistique : les chiffres sont les chiffres smiley il est donc normal d’y parler de Bourdieu, comme des autres, et quoique l’on puisse en dire, mets en evidence les failles du systeme libéral ou capitaliste.


                    • donino30 donino30 24 janvier 2008 11:46

                      "Dans une France où depuis 2002, et plus particulièrement durant les derniers mois, le libéralisme a progressivement pris le dessus sur toute forme de socialisme"

                       

                      Et hop un de plus... Un pays orienté "libéral" depuis 6 années et qui est pourtant à 54% de dépense publique, quasi record mondial . Du grand art, vive l’auteur. Qu’il est 17 ou 77 ans son enseignement ne lui a en tout cas guère appris à objectiver les choses. ça part mal.

                       

                       

                      Pour le reste de l’article, il est évident qu’un enseignement ES est intéressant. Mais sur une matière aussi "sensible" politiquement et qui peut réellement influer sur la tendance politico-économique des jeunes, il conviendrait d’équilibrer les débats et de faire intervenir des cadres ou dirigeants de PME à parts égales. Beaucoup seraient ravis d’y participer, dont moi, ce que je fais déjà pour des écoles d’ingé. Car dans mon histoire personnelle, tout au long de mon cursus de la seconde (à l’époque cours d’IES) à l’école d’ingénieur j’ai rarement eu des profs qui n’étaient pas engagés politiquement, le plus souvent cumulant une étiquette comme conseiller général iou municipal en plus de leur titre d’enseignant. Ce n’est pas de leur faute, ils ne viennent pas du monde du travail de l’entreprise et ont donc forcément une vision déformée des choses.

                       

                      Je me souviens par exemple d’un cours sur la "main invisible", le prof nous demandait notre avis sur la flexibilité. Aux étudiants qui en faisaient une possible vertue économique, il répondait texto "qu’économiquement la flexibilité se défend, mais que compte tenu que vous serez du coté des employés il ne faut pas penser comme cela". C’était il y a preque 15 ans,... A l’époque des grands blocages de 1995, les étudiants qui faisaient part de leur exaspération aauu sujet des grévistes dont les revendications étaient, chacun le reconnaitra maintenant, on ne peut plus contestables étaient traités sans ménagement ni modération : "si vous voulez devenir facho c’est votre problème." etc. 

                       

                      Je pense que maintenir une matière de ce type peut être malsain si on ne prend pas garde à la diversité des intervenants.

                       

                       

                       

                       

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                      • Black Ader 24 janvier 2008 12:10

                        « Les SES ne sont pas des mathématiques ou de la physique, inculquant des faits vérifiés et incontestables. Pour la majorité probable de lecteurs qui n’a jamais mis les pieds dans un cours de sciences économiques et sociales, cet enseignement s’approche assez de l’histoire-géographie. »

                        Déja, prétendre que ni l’histoire, ni la géographie, ni l’économie n’aurait de faits incontesté et vérifiés, c’est du délires. On voit bien par votre texte l’emprise logique de vos profs socialo-communistes : la vérité dérange, et bien, on va la masquer et faire de jolis débats ! Il est vrai que si l’on enseignait la physique comme on enseigne l’éco, c’est à dire en citant dans le désordre toutes les opinions depuis des siécles, les eleves penseraient de même que la physique, ce n’est pas trés sérieux et que ca « se débat ». Et bien, gosse nouvelle, c’est fait exprés !

                        « En quoi la révolution industrielle du XIXe siècle a-t-il permis un développement général de l’Europe pour les uns ou le début de l’exploitation des ouvriers pour les autres ? »

                        Les ouvriers n’étaient pas « exploité », vu qu’ils étaient payé, et pour la France, plus que la majorité de la population, les paysans (dont tous le monde se fou, bien entendu). Vous vous imaginez qu’on leur a mi un flingue sur la tempe pour qu’ils quitent leur ferme et viennent dans une usine ? Bein non, s’ils l’on fait, c’est à cause d’un pouvoir d’achat supérieur. Et c’est aussi pour cela qu’il n’y avait pas besoin d’ASSEDIC : en cas de crise, retour à la ferme.

                        « Pour chaque question, la vérité se trouve probablement entre les deux. L’histoire nous fait aujourd’hui réfléchir à ces grandes questions. »

                        Voila. L’espoir du NAZISME, Erreur pour les autres, la vérité est sans doute entre les deux. Ou les trois, si on rajoute les USA. Ou les quatre, si on rajoute les grecs, les arabes, les japonais, Louis Blanc, Racine et Saint Louis.

                        « Celles-ci constituent une continuité à l’histoire-géographie. En cours d’économie-sociologie, on apprend à analyser le monde contemporain, à travers ses évolutions les plus récentes. Là aussi, on ne se contente pas de répondre à des questions, il faut disserter sur l’état du monde. »

                        Mon pauvre...

                        « Prenons le programme de terminale ES afin de comprendre pourquoi il peut bien gêner le gouvernement et le Medef. »

                        Comprenez bien que ce qui génes dans ce « programme », c’est qu’il n’est que de la propagande qui bousille les éléves. Si les universités d’éco ne veulent pas des éleves de ES, ce n’est pas qu’a cause du niveau de math, c’est qu’ils devront tout oublier et tout réaprendre, que certain n’y arriveront pas ou ne le voudront pas, et qu’on a pas que ca à faire. Si ca géne le gouvernement, ce n’est pas parce que ce sont de futurs electeurs de gauche, le nombre de jeune est ridicule aux elections : c’est parce qu’ils vont foirer leur vie en beauté ! Et que donc, ca fait de futurs parasites sociaux (ce qui est le but de votre prof, car plus il y a de pauvreté, plus il y a de pauvres, plus il pense que « les riches », ayant peurs, accepteront de se faire dépouiller, et que donc les inégalités, la Grande Obsession, reculeront. C’est pour cela aussi qu’on importe massivement des immigrés NON qualifié, trop vieux pour travailler, etc.. -95% de l’immigration n’est pas une immigration de travail-, toujours afin d’augmenter le besoins sociaux, donc le nombres de foncitonnaires et les impots. Legé hic, les riches se sont presque tous barrés..). Bref, imaginez que les science nat en France ne soient enseigné que par des membres ou sympatisans NAZI. A juste titre, le gouv serait inquiét..

                        « Et pourquoi il ne suffit pas de faire augmenter les profits des employeurs pour qu’ils investissent, comme le prétend le théorème de Helmut Schmidt. »

                        Schmidt ne parle pas de « faire augmenter » les profit, ca ne veut rien dire. Il dit juste que sans profit, les entreprises investissent moins, ou pas, ce qui est d’une évidence aveuglante, sauf pour les décérébrés socialistes (et au passage, vous confondez l’entreprise avec son patron, qui lui, quoi qu’il arrive, va toucher son profit, il en a besoin pour vivre, les salariés eux, vont gicler).

                        « Ouvrir les yeux des élèves sur le sujet est nécessaire, mais peut difficilement plaire au Medef, puisque les employeurs ont tout intérêt à gagner plus en prétendant qu’ils investiront si on augmente leurs profits. »

                         ?? Je ne vois pas trés bien. Si les entreprises ne gagnent pas « plus », elles délocalisent, il n’y a rien à « prétendre » ou je ne sais quoi.. L’économie est mondial ! Les entreprises ni les entrepreneur n’ont à se « justifier ». Vivez donc votre vie, ne vous occupez pas de ce qu’il y a dans l’assiette du voisin.

                        En 2007, les PME française n’ont pu s’autofinancer qu’à 50% (100% pour les allemandes) et ont connu une croissance zero.

                        « Autre étude de cette première partie, l’organisation du travail ou pourquoi le taylorisme est inhumain. »

                        Taylor ???????? Date un peu votre cour..

                        « Là aussi, si les jeunes entrant sur le marché du travail connaissent leurs droits en terme de conditions de travail, c’est ennuyeux pour l’employeur, mais aussi tellement plus humain... »

                        Tiens, on mélange l’éco avec le droit et la socio, beau foutoir ! Je vais vous dire, les employeurs s’en tapent que vous connaissiez « vos dt », car un petit jeune qui débarque, ca ferme sa gueule.

                        « Si on s’interroge sur le fonctionnement de l’économie et de la société française, on en voit tout de suite les failles : des inégalités dans tous les domaines. »

                        Les inégalités sont normales, les hommes n’étant pas égaux, et prétendre le contraire c’est déja être Marxiste.

                        « Il est plus simple pour asseoir le pouvoir de la majorité de réformer les programmes scolaires des électeurs de 2012, comme ce fut fait dans tant de régimes un peu moins démocratiques. Si le Médef demande à réformer l’éducation de ses futurs ouvriers, c’est le début d’une dictature libérale dont les dirigeants veulent éviter que le peuple s’interroge sur la légitimité des inégalités entre France d’en haut et France d’en bas. »

                        Donc les programme doivent être non démocratique ? Arf ! Les français ont été clair, et ce n’est pas la LCR qui a gagné les elections. Il est normal que ceux qui payent et votent décident ce qui doit être enseigné. Par ailleur, le médéf n’en a rien a foutre de « futur ouvriers », il à les chinois et les arabes pour ca. Par ailleur, qu’est-ce qui vous à mis dans la tête que le MEDEF était « libéral » ? Ensuite, qu’est ce que c’est qu’une dictature de la Liberté ??? Quand à vous interroger sur les inégalités, demandez donc à votre prof d’éco bien socialo combien il a d’éléve à HEC, avec son bourrage de crâne, hum..

                        « Pour conclure, admettons que cette matière est peut-être forcée d’être politisée puisqu’elle étudie les politiques récentes de manière critique. Or, le mot d’ordre récent a été »libéralisme« , tandis que les chiffres montrent bien que les inégalités ont explosé depuis les années 70. Si on en parle en SES, il est normal que ça ne plaise pas aux libéraux qui veulent poursuivre leurs politiques. »

                        D’abord, le libéralisme n’a jamais été mis en oeuvre en France, donc je ne vois pas ce que vous pouvez critiquer (l’Etat, 55% du PIB ! Ou ca du libéralisme ????). Ensuite, les inégalité n’ont pas du tout explosé, tout au contraire, on est passé dans les années 70 d’un rapport de 1 à 10 à aujourd’hui un rapport de 1 à 4,5. Avec bien sur qq millions de chomeurs en plus, et c’est la conséquence logique, et on ne peut pas tout avoir.

                        « Car si les SES veulent que nous nous interrogions sur les failles éventuelles de notre système, c’est que ces failles existent... »

                        Absolument. Elles « veulent », et vous obéissez. Mais tous cela n’est en rien constructif, que de la branlette, la réalité se foutant totalement des « critiques » et autres « débats », et ca ne vous donne pas les connaissances necessaire pour comprendre l’économie moderne. D’ou la necessité de libéraliser tout ca.


                        • Dogen 24 janvier 2008 12:15

                          Comme pour tout les cours...

                          Je souhaite que les SES soit objectives et non partisanes.

                          Je ne souhaitent pas qu’elles deviennent un instrument de propagandes des entreprises et du systeme economique mondiale. Ca n’est pas souhaitable.

                          MAIS, je ne souhaite pas qu’elle restent l’instrument de propagande anti-capitaliste qu’elles sont aujourd’hui. Comme toute matiere elle devrait etre enseignee autant que possible avec neutralite. Ca n’est pas le cas aujourd’hui, et cet article en est une superbe illustration (merci a l’auteur)

                          L’article compare les SES a l’enseignement de l’histoire. Lorsque l’on vous apprend la revolution industrielle aujourd’hui, on vous apprend egalement les mefaits qu’elle a pu avoir. Certes c’est une bonne facon de faire. Mais dans ce cas, quand on enseigne la revolution francaise, pourquoi n’enseigne-t-on pas les tres nombreux points negatifs de la revolution francaise. Pourquoi fait-on par exemple de Marat un hero ???

                          Ce que je veux dire. c’est que l’ensemble de l’enseignement est politise. C’est un fait. Et c’est grave. D’ailleurs les jeunes de 18 a 25-30 ans votent tres majoritairement a gauche, ce n’est pas un hasard.

                          Puis apres 5-10 ans dans le monde du travail, ils se mettent a voter majoritairement a droite... Ce n’est pas un hasard non plus. 

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