Custer se situe aux côtés de Davy Crockett => Comparer Custer à Crockett est assez surprenant. Crockett quitte le sénat (et ses futures ambitions de Président du pays) à cause des magouilles y régnant. Sa dernière allocution sur place ne fait pas plaisir à tous ceux qui restent, soulagés de le voir partir
Et ne parlons pas de Jesse James, célébré dans un des plus beaux films de l’année. => Quel film ? James (et à un degré légèrement moindre son frère) était un hors la loi sanguinaire. Rien de positif chez lui. Une circonstance atténuante : sa jeunesse et le comportement des boarders.
Quant à la place des Indiens dans cette mythologie, elle est des plus complexes, et l’attitude américaine très ambigue. => l’attitude n’a rien d’ambigüe : il suffit de lire les décisions de la Cour Suprême et du Sénat, sur plus d’un siècle pour comprendre aisément les duperies successives de territoire. Et je ne parle pas des populations entières décimées (1 sur 10) : apaches, navajos, cherokee, and so on.
Cister n’a jamais caché qu’il leur donnait raison (aux Indiens) de préférer la vie libre sur les Plaines à l’enfermement des réserves. => exact
Il est ironique que sous l’impulsion de Théodore Roosevelt, grand admirateur des Indiens et de la vie sauvage (’the strenuous life’), les monnaies et billets U.S. à partir de 1900 se couvrent de représentations de chefs indiens et de bisons au moment même où on a achevé d’enfermer les premiers et d’exterminer les seconds ! => les rapports du BIA seront honnêtes et indiqueront noir sur blanc le taux de mortalité, l’espérance de vie, cela dès 1870 (Théodore Roosevelt informé n’a rien fait). Pendant des décennies, le BIA informera Washington du niveau de santé des emprisonnés mais le gouvernement n’en aura cure, puisque plus aucune révolte ne pourra plus avoir lieu. La nationalité américaine sera accordée aux environs des années 1935, après la WWI (où les indiens s’engageront en masse aux côtés de la france ... pour sortir des réserves !!)
Lorsqu’en 1973, quelques dizaines de Lakotas se révolteront, la télé se pointe et les chars de l’armée avec