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Commentaire de aurelien

sur L'homme qui volait 5 milliards


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aurelien aurelien 7 février 2008 14:49

Un article avec beaucoup de satisfaction mais qui ne pousse pas très loin l’interrogation fondamentale :

Que font les banques de l’argent des citoyens ?

Les citoyens forment un nuage financier pour les banques, qui utilisent ce capital collectif pour spéculer gros sur le travail des petits, moyens salariés ou cadres.

Ce système entier repose sur l’acceptation du quidam de donner son argent à des corporations qui vivent de la manipulation virtuelle de l’argent que les citoyens ont bien voulu déposer chez eux, en échange d’une certaine stabilité et sécurité de services.

Mais le déséquilibre est gigantesque, faramineux, entre les services rendus et les bénéfices engrangés par cette économie virtuelle au profit des plus grosses industries financières et des grandes compagnies boursières, non à celui des petits salariés eux-même qui font vivre l’économie réelle (de base) et permettant le déploiement de cette économie virtuelle.

99% des masses monétaires en circulation de par le monde est virtuel, peut-on lire sur le blog La Domination du Monde.

La position ridicule du gouvernement parlant de la fiabilité du système bancaire français est à couper le souffle :

Il n’y a pas plus de système bancaire français que de Pape au Crazy Horse, l’essentiel de l’activité de circulation des flux s’effectuant au travers des grandes institutions de transferts financiers internationaux comme Euroclear, Clearstream ou la Depositery Trust and Clearing Corporation de New-York.

Ces politiciens qui nous gouvernent, mentant comme des arracheurs de dents, ne vous apprendront jamais les réalités économiques qu’ils protègent et dont ils dépendent pour exercer leurs maigres pouvoirs locaux à l’échelle nationale, régionale ou territoriale. La droite libérale française incarnée par Sarkozy nage en plein interventionnisme économique quand elle entend investir dans des entreprises en difficulté, sous le prétexte d’aider les salariés à garder leur emploi ! C’est une situation abracadabrantesque et une tromperie politicienne majeure.

Le gouvernement Sarkozy insiste sur un état fort pour se protéger des ravages du marché, ou plutôt pour protéger les grandes entreprises françaises des ravages du marché, qui est une position économiquement complètement irrationnelle et favorisant d’abord le système patronal, et pas la grande majorité des travailleurs incités à cultiver l’individualisme compétitif et le gain individuel par des heures de travail supplémentaires.


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